Eykxas a écrit :Dans le cas d'une puce FDA (ou classe D ou ce que tu veux) il n'y a pas besoin de noise shaping. Vu qu'il n'y a pas de ré échantillonnage à fréquence élevé.
Comme Sony indique dans ses documents, qu'ils font du noise shaping avec leur puce je ne vois pas comment ça peut être du vrai "numérique" ou assimilé.
Ah, ok, je comprends !
Alors, il y a un point avec lequel je ne suis pas certain d'être d'accord avec toi : pour moi, le process de modulation (qu'il s'agisse de ∆∑, PWM ou PDM) en entrée d'un ampli à commutation est, dans tous les cas, un échantillonnage à haute fréquence (de l'ordre de la centaine de kHz au minimum). La différence principale entre les amplis FDA d'un côté et la plupart des amplis classe D qui ont une entrée analogique est que, dans le premier cas, cette transformation est effectuée à partir d'un signal numérique (PCM ou DSD) et, dans le second, à partir d'un signal analogique.
Le principe de noise shaping me semble rendu obligatoire pour compenser la perte, sinon monstrueuse, de dynamique associée à ce processus (6dB de dynamique, c'est peu :D ).
A ce sujet et puisqu'on le mentionnait un peu plus haut, un peu de lecture, avec un article produit encore par Bruno Putzey, à propos du modulateur PWM intégré dans les amplis hypex :
https://www.hypex.nl/img/upload/doc/an_ ... al_PWM.pdf
(spoiler alert :
noise shaping everywhere)
Du coup, je ne suis pas étonné que Sony communique que leur puce FDA en produise, ce qui ne signifie pas pour autant qu'ils aient choisi une modulation delta-sigma... En grand apôtre du DSD, je ne serais pas étonné, plutôt, qu'ils aient choisi une approche 100% "one bit" (on revient du coup sur le mola-mola, avec une modulation PWM à très haute fréquence).