Bonjour,
Je suis loin d'être un spécialiste en son, plutôt un gros noob en faite .
Je me pose quand même une question.
Sur un casque on a généralement un driver par oreille dont le principe est qu'un aimant fasse vibrer une membrane pour produire une fréquence donc un son (en gros quoi)
Comment se fait t'il que l'on entende plusieurs fréquences différentes en même temps ? Comme du violon en extrême aiguë sur de grosse basse de 100hz. Le driver joue les fréquences les unes après les autres ? Elle peut vibrer à plusieurs fréquences à la fois (ce qui me semble petit probable à la vue du principe de l'aimant)?
Voilà pour ma réflexion matinale ! Je vais aller déjeuner tiens
Merci pour vos retours

(Désolé pour les fautes mais écrire depuis un téléphone c'est galère)

Il faut simplement comprendre que toutes les fréquences sont additionnées pour former une courbe complexe et qu'elles sont donc bien toutes jouées en même temps. Quand tu as devant toi, en vrai, un violon et une batterie qui jouent ensemble les vibrations de l'air s'additionnent et produisent une courbe complexe qui véhicule toutes les fréquences. Le haut parleur fait pareil.

Rapide, simple, efficace

Il faut aussi ajouter une chose. Quelques petites choses plutôt.

Selon les fréquences, un mono hp dynamique (du reste comme n'importe quel autre dispositif muni d'un seul équipage mobile) aura des zones de confort, et d'autres où les choses sont par contre nettement plus... compliquées...

Comprendre : plus on va dans les basses fréquences - et que potentiellement l'on écoute fort - et plus la distorsion augmente....

Ceci est compensé par notre physiologie au combien imparfaite (la zone max de sensibilité, c'est le médium), et autre effets de masques par rapport aux autre fréquences (cf ce qui précède).

Ensuite, c'est à la fois de la technique et du talent, pour ajuster l'épaisseur de la membrane au mieux, jouer sur sur dureté, sa densité, sa max, leur répartition, la compliance des suspensions (par rapport au travail en piston et pour éviter les talonnements notamment), la force magnétique de l'aimant (par rapport au rendement, à la tenue en puissance, à l'échauffement des bobines), etc.

Et ne jamais oublier que tout ceci n'est qu'une illusion, plus ou moins convaincante, plus ou moins en mesure de tromper notre ouïe certes lacunaire et imparfaite mais très, très, très subtile. En particulier par rapport à la phase....

Il y a de quoi dire !