You got me buddy.Wardormeur a écrit :C'est la blague de mauvais gout de fin de post ?herm2s a écrit :
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You got me buddy.Wardormeur a écrit :C'est la blague de mauvais gout de fin de post ?herm2s a écrit :
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idem pour mézigue.herm2s a écrit : -> longtemps, j'ai cru en une supériorité ex ante de l'homme sur l'animal et ce, sans doute, pour des raisons culturelles. Aujourd'hui, j'en suis revenu. Après les révolutions coperniciennes et galiléennes, il est temps de révolutionner une nouvelle fois notre manière de percevoir l'univers et le Monde en acceptant que l'homme n'en constitue pas le centre et qu'il ne doit pas en constituer le centre
Aller, rideau.
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Des canards morts de rire
Ils peuvent dire merci à I’Inra. Grâce à l’Institut national de recherche agronomique, les canards pourront bientôt respirer un gaz hilarant avant d’être zigouillés. Jusqu’à présent, les braves bêtes étaient saignées après avoir été pendues par les pattes et assommées par une décharge électrique. On appelle ça l’électronarcose. Le couac, c’est qu’avec l’électricité on n’est jamais assuré d’avoir bien estourbi l’animal. Certains canards rouvrent l’oeil au moment d’être exécutés insupportable pour Bruxelles, qui se préoccupe depuis quelques années du bien-être animal. Et aussi pour l’industriel. Car lorsqu’il se réveille tête en bas, le palmipède, pris de panique, se débat au point de se briser les os. Ce qui fait que le consommateur retrouve ensuite des petits fragments d’os dans son magret. Il existe bien une autre méthode, plus douce le gaz anesthésiant.
Sauf qu’elle est super efficace pour les cochons et les poulets, mais pas pour les canards, qui, dès qu’ils repèrent une odeur suspecte, se mettent illico en apnée L’Inra a donc eu l’idée sublime de mélanger le gaz anesthésiant, en l’occurrence du dioxyde de carbone, avec un gaz hilarant. Lequel décontracte le canard, qui inspire dès lors à pleins poumons. Une trouvaille aussitôt brevetée, qui est testée par une petite société nantaise de recherche en agronomie. Food Développement fait actuellement tourner un prototype mobile dans les abattoirs de cinq industriels de la filière canard, dans les Pays de la Loire. Objectif: pouvoir «traiter » d’ici à la fin de l’année sur une chaîne d’abattage 3 000 canards à l’heure. Installés par quatre dans de petites nacelles, les palmipèdes seront plongés une minute, le temps de les endormir, dans une fosse remplie de gaz anesthésiant mélangé à du gaz hilarant. C’est Brigitte Bardot qui va être contente !
Entassées, déplumées, les poules en batterie vivent l'enfer : Système U doit réagir
Publié le 20-09-2014 à 09h10 - Modifié à 17h53
Par Muriel Fusi / Johanne Mielcarek
LE PLUS. Quand on achète des œufs, on ne s'interroge pas forcément sur leur provenance. La vidéo diffusée par l'association L214 pourrait vous rendre plus vigilant : elle expose les conditions de vie abominables des poules élevées en batterie, exploitées par l'enseigne Système U. Muriel Fusi, juriste et Johanne Mielcarek, membre de l'association L214, racontent les coulisses de ces élevages.
Le 17 septembre 2014, l’association de protection animale L214 a rendu publiques les images tournées au premier semestre 2014 dans trois exploitations bretonnes renfermant chacune 100.000 poules pondeuses élevées en cages (pour voir l’enquête ou signer la pétition : http://www.cr-U-aute.com/).
Élevage de poules d'un fournisseur de Super U (association L214)
Grâce au code d’élevage obligatoire imprimé sur les coquilles, le parcours des œufs jusqu’aux magasins U a pu être tracé. Ces œufs sont en fait commercialisés sous la marque distributeur de l’enseigne, la marque U.
Après avoir sollicité l'enseigne pendant un an pour qu'elle tienne compte des conditions de vie des poules, L214 révèle la réalité derrière les œufs de La Marque U : des élevages sordides et non-conformes à la réglementation.
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Des conditions de vie sordides
Dans ces exploitations, les cages sont entassées sur cinq niveaux, dans un hangar sans lumière naturelle, éclairé par des ampoules électriques.
Les oiseaux sont déplumés et des cadavres en état de décomposition avancée bloquent la descente des œufs dans les canaux. Partout le sol est grillagé. Dans deux élevages sur trois, le grillage s’étend jusque dans les "nids", en contradiction avec la directive européenne de 1999/74/EC entrée en vigueur le 1er janvier 2012.
Cette réglementation impose aux éleveurs de mettre en place a minima une aire de picotage et de grattage, un nid, un perchoir. Des exigences qui découlent d’études scientifiques sur le comportement naturel des poules, réalisées afin d’identifier les besoins essentiels de ces oiseaux.
Des équipements illégaux
En pratique, faute d’un véritable nid au sens commun du terme, il n’y a dans ces élevages que quelques lamelles verticales en plastique orange qui pendent du plafond de la cage et sont censées permettre aux poules de s’isoler lorsqu’elles pondent.
Quant au grattoir métallique ou raccourcisseur de griffes, il est ignoré par les animaux, tellement il ressemble peu à leur environnement naturel.
Élevage de poules d'un fournisseur de Super U (association L214)
L’aire de picotage qui devrait en principe se composer d’une litière à base de substrat est totalement absente.
Le perchoir, seul équipement que les poules utilisent dans cette vidéo, se limite à un tube métallique tendu dans la cage à 3 cm du sol.
Des poules rendues folles
Ces poules sont 16 par m2. Elles disposent chacune d’une aire de vie de la taille d’une feuille A4. Dans un espace si petit, elles se heurtent entre elles et ne peuvent pas étendre leurs ailes.
Ces contraintes les rendent folles. Stricto sensu. Elles deviennent agressives et les plus fortes développent des comportements de cannibalisme envers les plus faibles.
Ces comportements anormaux sont directement liés aux conditions de vie sordides en cages.
L’élevage en batterie largement répandu en France
A l’instar des 300.000 poules bretonnes de la vidéo, 31 millions de poules vivent en cages en France. Ce mode d’élevage en batterie qui fournit des œufs estampillés code 3 représente 68 % du total des élevages de poules pondeuses en France.
En Allemagne, seule une poule sur 10 est élevée dans un élevage en cages. Et, en Europe, le taux est de 58 %, soit 10 % de moins qu’en France.
Les Français, favorables au changement
Pourtant, selon les résultats d’un sondage OpinionWay réalisé les 10 et 11 septembre 2014 à la demande de l’association L214, les Français sont très majoritairement favorables au retrait de ces œufs des supermarchés et à l’interdiction des élevages en batterie.
En Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Italie, en Grande Bretagne, la grande distribution et plusieurs acteurs de l’industrie alimentaire ont déjà abandonné sans regret l’élevage de poules en batterie.
En Italie, après que les supermarchés COOP, et que Barilla et Antica Pasteria ont refusé les œufs de code 3, le pays est passé de 80 % d’élevages en batterie de poules pondeuses en 2009, à moins de 58 % en 2012.
C’est dire si l’impact serait important pour le "bien-être" des poules si après Novotel et Monoprix, les magasins U arrêtaient de vendre ce type d’œufs.
Serge Papin, PDG engagé pour le développement durable ?
Forts des déclarations de Serge Papin en faveur du développement durable et de l’abandon des produits polémiques ("Pour un nouveau pacte alimentaire", Éditions Cherche midi, 2012) L214 et ses sympathisants attendent aujourd’hui du PDG du groupement coopératif Système U qu’il applique concrètement à l’approvisionnement de ses magasins en œufs, les valeurs qu’il affiche ouvertement.
En effet comment ne pas considérer comme polémique un produit de l’élevage en batterie, l’une des pires formes de l’élevage intensif ?
Les oeufs c'est pas le met le plus coûteux du monde, pour le coup, par rapport à de la viande.lolosormiou a écrit :La solution serait de boycotter tous les oeufs 1er prix comme je le fais perso, mais est-ce que tout le monde en a les moyens (financiers) rien n'est moins sûr hélas, en attendant le massacre lié a cet élevage sordide continue
Ca améliora un peu le confort des poules, mais au final il y aura toujours une sélection à la naissance et la mise à mort si l'animal n'est plus rentable vivant.lolosormiou a écrit :La solution serait de boycotter tous les oeufs 1er prix comme je le fais perso, mais est-ce que tout le monde en a les moyens (financiers) rien n'est moins sûr hélas, en attendant le massacre lié a cet élevage sordide continue
La solution serait de boycotter tous les oeufs, à part peut-être ceux des particuliers qui ont quelques poules dans leur jardin, gambadant librement.lolosormiou a écrit :La solution serait de boycotter tous les oeufs 1er prix comme je le fais perso, mais est-ce que tout le monde en a les moyens (financiers) rien n'est moins sûr hélas, en attendant le massacre lié a cet élevage sordide continue