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Message par who? »

Première fois que j'ai participé / été à l'étrange festival de ciné hier toute le nuit....
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Squyzz
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Message par Squyzz »

Je suis tombé sur des pdf de revues hi-fi (en anglais) HiFI-Plus, Hi-Fi-News, Hi-Fi-Choice et d'autres.
Si cela intéresse, MP moi.
Je ne proposerai pas de lien ici puisque malgré mes recherches je n'ai pas réussi a trouver la charte du forum pour savoir ce qui est autorisé ou pas. Si une charte (ou règlement) existe merci de me donner le lien.
Kooka

Message par Kooka »

C'est des liens de téléchargement illégaux ? Si oui : pas autorisé (ici comme partout...). Si non : pas de souci, tu mets les liens que tu veux !
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Message par jxh »

Squyzz a écrit :Je suis tombé sur des pdf de revues hi-fi (en anglais) HiFI-Plus, Hi-Fi-News, Hi-Fi-Choice et d'autres.
Si cela intéresse, MP moi.
Je ne proposerai pas de lien ici puisque malgré mes recherches je n'ai pas réussi a trouver la charte du forum pour savoir ce qui est autorisé ou pas. Si une charte (ou règlement) existe merci de me donner le lien.
La loi sur le téléchargement illégal ou non dont on pense ce qu'on veut s'applique sur TN comme ailleurs ; pas besoin de charte pour ça :vieux:
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Message par DarkZunicorn »

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015 ... e-penis-3d
Le protocole de test est cependant à remettre en cause:
Les chercheurs ont ensuite soumis ces 33 pénis en 3D à un échantillon de 75 femmes âgées de 18 à 65 ans, après avoir pris la précaution de les imprimer en bleu pour éviter des biais de sélection ethnique.
C'est injuste: cela favorise les Schtroumpfs! :charte:
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Message par kurinoko »

Qu'est-ce que c'est que cet article :mrgreen:
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Wayne Shelton
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Message par Wayne Shelton »

Pour les plus curieux (et les plus courageux) une approche intéressante sur le rapport des êtres vivants et la Musique.
_________________

(Fac-similé de l'article de la revue internet "futura-sciences.com") références en fin d'article
[quote="Silvia Bencivelli, sur http://www.futura-sciences.com""]Pour les spécialistes de l’évolution, la musique est une véritable énigme : pourquoi notre espèce consacre-t-elle tant de temps et d’énergie à cette activité qui ne semble avoir aucun but concret ?

POURQUOI AIME-T'ON LA MUSIQUE ?
La musique accompagne l’Homme depuis toujours. Comme le dirait Charles Darwin, elle est l’un des dons de l’humanité les plus mystérieux.

Quel est l'intérêt de la musique classique dans les grands magasins, des bandes-son des films ? Quel est le lien entre guitare et séduction ? Pourquoi un bébé se calme et s’endort quand sa maman se met à chanter ? Pourquoi dépensons-nous autant d’argent et d’énergie pour quelque chose d’apparemment si inutile ?

Pour essayer de répondre à ces questions, il faut aller du côté des laboratoires de neurosciences, observer les singes et les autres animaux, observer les nouveau-nés qui écoutent de la musique, et étudier de près l’oreille et le cerveau. On peut peut-être y découvrir si la musique nous a donné un avantage évolutif.

En suivant Darwin, nous nous interrogerons donc sur les liens entre musique et langage. Ensuite nous aborderons les effets de la musique sur notre cerveau et sur nos émotions, car si la musique n’était pas le fruit de l’adaptation, les aptitudes musicales pourraient venir de mécanismes auditifs génériques, les composants syntaxiques pourraient venir du langage et les caractères émotionnels pourraient être retrouvés dans d’autres sons d’importance biologique. Nous présenterons les résultats de quelques expériences menées sur les animaux et sur les nouveaux nés, pour comprendre la phylogenèse et l’ontogenèse de l’instinct musical.

La musique, omniprésente dans notre vie

La radio du matin, puis l’iPod dans les oreilles, la radio dans la voiture, au supermarché jusqu’à l’annonce de la fermeture, à la télé, dans chaque publicité ; notre vie est remplie de musique : le paysage sonore qui nous entoure est très varié. Souvent ce n’est pas nous qui le choisissons. Il est certain en revanche qu’il fait partie de notre vie depuis toujours.

La musique n’est pas un objet d’étude banal pour les scientifiques. Pour les spécialistes de l’évolution c’est un véritable casse-tête : pourquoi notre espèce consacre-t-elle beaucoup de temps et d’énergie à des activités comme jouer d’un instrument, danser, aller à un concert ou acheter un CD, qui apparemment n’ont aucun but concret ?

La plupart des activités humaines, comme manger, boire, parler, faire l’amour, ont un but biologique (probablement) évident. Nous mangeons pour survivre, faisons l’amour pour avoir une progéniture, parlons parce que la communication verbale, il y a quelques centaines de milliers d’années, a favorisé nos ancêtres parleurs au détriment de ceux qui ne pouvaient échanger d’informations. Mais la musique ? Pourquoi la musique ?

La musique ne s’explique pas très bien par les mécanismes typiques de l’évolution que sont la sélection naturelle et la sélection sexuelle :

●pour la sélection naturelle : quel avantage aurait-elle donné aux premiers hommes ? La capacité de chanter ou danser, par rapport à qui ne savait pas le faire ?
●pour la sélection sexuelle non plus (la sélection à l’origine de certains caractères peu avantageux pour l’individu, comme la roue d’un paon, mais très avantageux pour son succès reproductif et par conséquent pour toute l’espèce) : dans ce cas, comment expliquer la musicalité d’un enfant et d’un homme âgé, ou l’absence de différence entre la musicalité des ommes et des femmes ?


Pour Darwin, la musique a fait partie de la sélection sexuelle

Même Darwin reconnaissait que la musique est « l’un des dons les plus mystérieux qui caractérise l’homme ».Cependant, à son avis, on pouvait trouver une explication dans la sélection sexuelle : les premières vocalises de nos ancêtres, disait Darwin, ont été émises pour faire la cour. Ils seraient à l’origine de la musique et ensuite du langage. Aujourd’hui, presque personne ne reconnait à la musique un rôle particulier dans la reproduction (on peut avoir une activité sexuelle sans le disque romantique de la première rencontre), en revanche, l’idée de Darwin au sujet des liens entre musique et langage reste à la base d’un débat important. Et c’est peut-être là qu’il faut chercher la réponse à la question : Pourquoi aime-t-on la musique ?

La musique : un effet collatéral de la sélection de caractères ?

Mais il y a peut-être une autre explication. La musique ne serait pas le fruit de l’adaptation (elle n’est pas un caractère favorable, dans un certain contexte, à la survie de qui le porte ou la survie de son espèce, et donc sélectionné par la nature au cours de l’évolution) mais pourrait être un effet collatéral de la sélection d’autres caractères qui ont, eux, ont favorisé les premiers ancêtres qui les ont présentés.

Dans ce cas, la musique serait un peu comme les peintures des niches aux angles d’une coupole : même si le peintre y a dessiné des anges et des saints, la raison pour laquelle ils sont là c’est qu’en construisant une coupole, il est resté quatre niches à décorer. En particulier, le peintre, avec tout son art, a trouvé ensuite une utilisation agréable de ces morceaux de mur.

C’est l’explication que les biologistes Stephen J. Gould et Stephen C. Lewontin ont donné, dans l’article de 1976, aux caractères ne pouvant pas être qualifiés d’adaptation. La musique pourrait être un caractère de ce type, un effet collatéral.

Une capacité sélectionnée, aujourd'hui transformée en plaisir ?

Parmi les scientifiques qui soutiennent cette thèse, figure Steven Pinker, qui compare la musique à une bavaroise à la fraise : il ne faut pas se demander pourquoi l’évolution a sélectionnée notre goût pour la bavaroise à la fraise. L’évolution a rendu agréable à notre palais la crème (calorique et riche en gras) et les fruits frais (riches en eau, sucres et vitamines). Manger des aliments permettant de stocker des calories pour longtemps et de fournir des sucres rapidement a sûrement représenté un avantage pour la survie de nos ancêtres.

Aujourd’hui, nous utilisons ces saveurs pour préparer des tartes délicieuses mais l’évolution n’a plus rien à faire là-dedans. Selon Pinker, dans le cas de la musique, nos capacités cognitives et perceptives ont été sélectionnées pour d’autres raisons, mais aujourd’hui, nous les utilisons pour profiter d’un beau concert, sans que l’évolution soit concernée.

Cette troisième explication laisse un peu perplexe les scientifiques qui étudient les liens entre musique et évolution. La musique est un caractère universel de l’humanité : tous les hommes, toutes les cultures, toutes les périodes historiques ont reconnu et apprécié la musique. Cependant, elle reste une explication plausible et c’est pour cela que la question « pourquoi aime-t-on la musique ? » devient : « si la musique est le fruit de l’adaptation, quel est l’avantage qu’elle a donné à nos ancêtres pour que l’évolution la sélectionne et la fasse arriver jusqu’à nous ? »

C’est pour cela qu’il faut comprendre tout d’abord s’il s’agit vraiment d’une adaptation.

La musique et le langage

Chaque fois que quelqu’un ose dire que la musique ne sert à rien, une réfutation suit toujours activement : « ce n’est pas vrai, la musique communique des émotions. Elle sert à communiquer, tout comme le langage, mais elle a plus de couleur émotionnelle et moins de précision sémantique. » Et l’objection est juste.

La musique a beaucoup de points en commun avec le langage. Cependant, la comparaison devient intéressante quand on étudie les structures cérébrales utilisées pour l’une et pour l’autre. Si elles coïncident ou se superposent largement, l’hypothèse selon laquelle la musique n’est pas le fruit de l’adaptation mais un produit collatéral (une « bavaroise à la fraise ») devient plus plausible. Car la musique aurait pu parasiter les structures du cerveau sélectionnées pour le langage.

En revanche, si l’on trouvait une portion du cerveau, un circuit (ou un module, comme le dirait le psychologue américain Jerry Fodor) pour la musique seule, alors il faudrait comprendre pourquoi la musique a été sélectionnée par l’évolution.

Par exemple, nous pourrions nous demander si la musique a précédé ou occasionné l’apparition du langage (comme le pensait Darwin), ou si les deux compétences sont nées à peu près en même temps, à partir d’un proto-quelque chose. Jusqu’à un passé récent, pour étudier et localiser les fonctions du cerveau, il fallait attendre que quelqu’un tombe malade, ait un AVC (accident vasculaire cérébral), ou perde une fonction spécifique. Ensuite il fallait attendre l’autopsie du patient pour chercher le siège du dommage.

Pour la musique, c’était encore plus difficile, car en plus d’une description clinique et anatomique claire, il fallait que le malade soit un musicien, quelqu’un qui ait une musicalité définie et évaluable.

Les cas cliniques célèbres

Ce fut le cas du compositeur russe Vissarion Shebalin, victime d’un AVC à l’hémisphère gauche du cerveau – l’autopsie fut exécutée par le psychologue soviétique Alexander Romanivic Luria – et du compositeur français Maurice Ravel, l’auteur du Bolero, victime lui aussi d’un AVC du côté gauche. Tous deux devinrent aphasiques, mais continuèrent de comprendre et apprécier la musique, même à des niveaux différents.

Les cas cliniques de Ravel et Shebalin concernent des personnes ayant subi une lésion à l’hémisphère gauche et qui, tout en ayant perdu la parole, ont conservé à des degrés divers leurs aptitudes musicales. Un cas similaire fut décrit pour la première fois en Suède en 1745, un homme qui ne pouvait dire que le mot « oui », mais qui chantait encore.

L'étonnante capacité musicale face aux lésions du langage

Pendant tout le XIXe siècle, on tenta d’identifier une aire de la musique comparable à celle de Broca pour le langage. En 1865, fut décrit le cas d’un musicien aphasique, mais sans amusie, et en 1871 paraissait dans la revue médicale Lancet le cas de deux enfants aphasiques, dont l’un était capable de chanter avec les paroles et l’autre seulement sans. Depuis, d’autres cas ont été décrits, concernant des personnes affligées d’un défaut de la parole, mais encore capables de jouer, de diriger un orchestre ou plus simplement de chanter. On en compte au moins une demi-douzaine au XIXe siècle.

L'hypothèse de l'importance de l'hémisphère cérébral

Nous pouvons toutefois dire que, le plus souvent, si la lésion est située à l’hémisphère gauche, il en découle un handicap de la musicalité et du langage, ou seulement du langage. Par exemple, on peut éprouver des difficultés à reconnaître les paroles parlées ou chantées. En revanche, dans les rares cas où l’on a observé une perte des facultés musicales non accompagnée d’une perte du langage, la lésion cérébrale était généralement située à droite.

Par ailleurs, les patients affligés d’un dommage à l’hémisphère droit ne semblent pas en mesure de reconnaître des mélodies chantées sans leurs paroles. La conclusion pourrait être que les aires du langage sont à gauche, alors que celles de la musique se trouvent à droite, ou principalement à droite.

La séparation entre les deux fonctions a été étudiée par Diana Deutsch, psychologue de l’université de Californie. En 1969, elle réussit à démontrer que mémoire musicale et mémoire verbale sont deux fonctions indépendantes. Quelques années après, Doreen Kimura, psychologue canadienne, localisa ces deux fonctions en faisant écouter à un groupe de volontaires (exclusivement droitiers) de la musique dans une oreille, et simultanément dans l’autre, une voix qui énumérait des nombres. L’expérience mit en évidence pour la première fois un rôle prépondérant de l’hémisphère cérébral droit dans la mémoire musicale.

Cette idée commença à être ébranlée en 1974 lorsqu’un article publié dans Science par les psychologues américains Thomas Bever et Robert Chiarello démontra que la prépondérance de l’hémisphère droit ne vaut que dans le cas de non-musiciens. Les musiciens, au contraire, reconnaissent avec une plus grande facilité les morceaux entendus grâce à l’oreille droite, ceux analysés donc par l’hémisphère gauche. Les auteurs conclurent que les fonctions analytiques – qui prévalent lors de l’écoute chez un musicien professionnel – s’exécutent à gauche alors que les expériences synthétiques, globalisantes, sont traitées à droite.

Mémoire musicale et mémoire du langage

Aujourd’hui, on sait qu’une distinction nette assignant un hémisphère à la musique et un autre au langage a peu de sens. Des recherches fondées sur des neuro-images le confirment : alors que les musiciens, confrontés à des exercices de reconnaissance harmonique ou mélodique, utilisent davantage la partie gauche du cerveau, les non-musiciens utilisent la partie droite. Les stratégies cognitives mises en oeuvre lors de l’écoute de la musique sont donc différentes : il est probable que pour mémoriser et utiliser efficacement les données musicales, les musiciens utilisent aussi en partie des compétences verbales.

Des expériences ont été effectuées à l’aide d’airs d’opéra, modifiés pour finir sur une fausse note ou une dernière parole erronée. Le temps de réaction du cerveau n’est pas le même dans les deux cas, et si la parole erronée coïncide avec la fausse note, les deux réactions se cumulent. On peut donc probablement affirmer qu’il existe des composantes de la musicalité dissociables du langage. Cependant, il existe aussi des composantes de la musique et du langage étroitement liées entre elles. Les cas des musiciens professionnels ayant subi un AVC confirme que ce lien est d’autant plus étroit que le niveau de spécialisation musicale est élevé.

Les avancées sur l'étude entre musique et langage

Grâce aux nouvelles techniques de diagnostic par imagerie, d’autres avancées ont été possibles. On a constaté, par exemple, que certaines fonctions cérébrales particulières comme la syntaxe, contribuent tant à la musicalité qu’au langage. Lorsque nous parlons, nous utilisons la syntaxe pour ordonner les mots au sein de la phrase : en français, nous mettons d’habitude le sujet avant le verbe, puis le complément d’objet. Lorsque nous avons affaire à la musique, la syntaxe semble faire la même chose, en disposant les sons à l’intérieur de phrases musicales. L’idée est que musique et langage partagent cette fonction, mais l’utilisent de manière différente.

La latéralité de la perception musicale

Une autre découverte récente a montré que le cortex auditif de l’hémisphère droit est plus habile à discriminer de façon fine les différences de hauteur entre les sons. De surcroît, des chercheurs français ayant étudié le cerveau de quarante-cinq personnes pendant une intervention neurochirurgicale, ont observé que dans le cortex droit la distribution tonotopique est évidente, alors qu’elle l’est beaucoup moins à gauche.

On peut donc supposer que l’hémisphère droit est spécialisé dans la reconnaissance des hauteurs et l’hémisphère gauche dans celui des rythmes. Selon les chercheurs, derrière cette latéralisation se cacherait un facteur important : la nécessité de choisir entre vitesse et précision du traitement des informations sonores provenant de notre entourage. Parfois, il est plus utile de sacrifier le détail d’un stimulus sonore pour une plus grande rapidité de perception, comme dans le cas d’une conversation. Pour la musique, au contraire, le cerveau peut opter pour une modalité de compréhension plus lente mais plus détaillée. Par conséquent, on pourrait supposer que la musique, comme le langage, est née et a évolué comme des éléments d’un système plus vaste de reconnaissance des sons ambiants.

Quoi qu’il en soit, aujourd’hui nous ne sommes pas encore en mesure de localiser une région spécifique du cerveau consacrée à la musique. Les techniques d’imagerie cérébrales montrent plusieurs superpositions entre les régions activées par la musique et celles concernées par le langage. La neuropsychologie, en revanche, continue de trouver des cas cliniques montrant que la perte d’une aptitude n’implique pas des dommages dans l’autre, ce qui semble aller dans la direction d’une séparation des deux.

Mais étudier les rapports entre musique et langage ne suffit peut-être pas à venir à bout de la question. Essayons alors de comprendre ce qui se passe chez les autres animaux. Eux, ne parlent pas du tout, au moins de notre point de vue.

La musique des animaux

Pour comprendre la musicalité humaine, il faut se tourner vers les animaux, qui eux, n’ont pas de musique (ne tombez pas dans le piège anthropocentrique qui voit de la musique dans le règne animal).Ont-ils quelques-unes des aptitudes que nous qualifions de musicales ? Apprécient-ils les sons que nous produisons ? Cela pourrait nous aider à comprendre pourquoi notre espèce a produit la musique, pourquoi elle la trouve aussi agréable et quand elle a commencé à la produire.

Ce que nous cherchons est un caractère homologue à notre musique : un caractère qui dérive du même ancêtre, et qui nous permettrait d’établir, par exemple, que la musique est née il y a environ 10 millions d’années, quand nous habitions encore sous les arbres. C’est pour cela que des chercheurs américains demandent aux singes de leurs laboratoires d’écouter de la musique contre un morceau de banane. Or, si les singes pouvaient reconnaître les sons et apprécier les mêmes combinaisons que nous, on pourrait conclure que ces aptitudes remontent à une période précédant la séparation de notre arbre généalogique du leur, survenue il y a environ 7 millions d’années.

Cependant, ce qui nous intéresse vraiment, c'est de comprendre les goûts musicaux des singes, s’ils apprécient davantage certaines combinaisons de sons par rapport à d’autres, ou si en revanche pour eux la musique est un stimulus acoustique sans aucun contenu émotionnel.

Si les autres primates n’étaient pas capables de profiter d’un beau CD, nous pourrions conclure que la capacité de reconnaître un son aigu par rapport à un son grave ou une octave par rapport à un autre intervalle n’a pas évolué expressément pour la musique. Ainsi, nous aurions donné un mauvais coup aux théories adaptatives expliquant notre passion pour les chansons et les concerts. Il y a peu d’expériences vraiment concluantes sur la question, les plus importantes sont celles menées par Marc Hauser et Josh McDermott.

Une expérience pour évaluer la sensibilité musicale des singes

Les deux scientifiques ont mené une expérience sur des pinchés tamarins, des singes du Nouveau Monde dont l’arbre évolutif s’est séparé du nôtre il y a quarante millions d’années.

Un par un, ils les ont fait rentrer dans une cage en forme de V. Au fond de chaque bras de la cage, un hautparleur émettait un son différent : d’un côté un intervalle consonant, et de l’autre un intervalle dissonant. Les haut-parleurs n’entraient en fonction que lorsqu’un singe prenait position sur l’une des deux branches, de telle sorte que le choix de l’intervalle entendu lui appartienne.

Le but de l’expérience était de savoir si les tamarins ont une préférence pour l’un des deux intervalles, en comparant le temps passé dans chacune des deux zones de la cage en V. Le temps passé dans une zone par le singe avait été retenu comme indice de satisfaction après une petite expérience préliminaire, durant laquelle on avait constaté que les singes préféraient s’installer dans la zone émettant des sons agréables, comme des bruits de singes grignotant de la nourriture, plutôt que dans la partie où l’on transmettait des rumeurs antipathiques, comme des cris de singes épouvantés. Mais lorsqu’on substitua aux bruits de singes de la musique, les tamarins ne firent pas montre de préférences aussi marquées : les intervalles consonants ou dissonants présentaient pour eux exactement le même attrait.

Une expérience comparative sur des humains

Une expérience similaire, menée sur des êtres humains, a démontré la diversité radicale des goûts des deux espèces. L’on prend un groupe de personnes normales – « autant que peuvent l’être des étudiants du MIT » – et on les introduit un par un dans une pièce carrée, avec deux haut-parleurs cachés. Évidemment, on ne doit pas expliquer aux participants la nature de l’expérience, sous peine d’influencer les sujets dans leur choix.

Puis l’on fait en sorte d’actionner, de façon alternée, l’un des deux haut-parleurs selon la position qu’adopte le sujet dans la pièce : d’un côté d’une ligne imaginaire se déclenche l’intervalle consonant ; de l’autre, l’intervalle dissonant. Tout comme les singes dans la cage en forme de V, le cobaye humain peut choisir lequel des deux intervalles écouter. Et McDermott de conclure que dans plus de 90 % des cas, ses étudiants du MIT ont pris position du côté de l’intervalle consonant.


La familiarité avec la musique, un facteur important ?

On pourrait objecter qu’à la différence des étudiants du MIT, les pinchés tamarins n’avaient de familiarité avec aucune sorte de musique, et ne pouvaient donc pas avoir élaboré une quelconque préférence au cours de leur vie. Si la préférence pour la consonance chez l’homme est une donnée acquise et non innée, et si les tamarins partagent les goûts de l’homme, cette expérience pourrait bien manquer son but.

Pour faire place nette de cette possible équivoque, McDermott a exposé un groupe de singes à des sons consonants, plusieurs heures par jour pendant quatre mois. Puis il les a introduits dans la fameuse cage en V : le résultat n’a pas changé. Ce qui prouverait que le manque de familiarisation avec la musique ne conditionne pas l’absence de préférence pour les consonances chez les primates non humains. McDermott, qui se demandait si le test n’était pas un peu trop subtil, ou bien encore si un facteur systématique non repéré ne perturbait pas l’épreuve (l’instrument musical qui produisait les deux intervalles aurait pu par exemple s’avérer particulièrement insignifiant aux oreilles des tamarins), a répété l’expérience sur les singes en exaspérant la différence entre les sons présentés.

Il a pris ses tamarins, les a mis de nouveau dans la cage en forme de V et un haut-parleur a diffusé un des bruits pour nous les plus désagréables qu’il soit dans l’absolu : celui d’une fourchette qui racle un morceau de verre. Une fois encore, placés devant l’alternative de ce son et d’un intervalle musical quelconque, les singes se sont montrés insensibles à l’horrible grincement. Ils ont choisi de s’installer un peu à droite et un peu à gauche.

McDermott est alors passé à l’artillerie lourde. Il a décidé de mettre à l’épreuve deux types de musique selon lui les plus éloignés possible : une douce berceuse et un morceau de musique électronique allemande, assourdissant. Les singes ont enfin pris position en faveur de la berceuse.

Ils choisirent le silence...

Toutefois, cela n’impliquait pas le moins du monde une préférence pour un style musical. En effet, lorsque le chercheur américain répéta encore une fois l’expérience en proposant aux tamarins le choix entre la berceuse et le silence, il obtint un résultat tout aussi éloquent : les singes choisirent le silence.
Selon Hauser et McDermott, les singes ne présentent pas de préférences musicales différentes des nôtres ou des goûts très définis : ils n’aiment pas les rythmes énervants et les volumes sonores élevés, voilà tout.

On arrive à ces conclusions en utilisant de nouveau la cage en forme de V pour obliger les singes à choisir entre une sonnette qui émet des bips-bips à un rythme rapide et une autre qui diffuse le même son, mais à un rythme plus lent. « Si on les force à choisir, ils préfèrent les rythmes lents. Mais l’impression dominante est qu’ils n’aiment pas vraiment la musique », affirme McDermott.

Il faut toutefois préciser que les tamarins ne nous ressemblent pas beaucoup : ce sont des singes gracieux pourvus d’une longue queue soyeuse, plus ou moins de la taille d’un chat. Ils ne sont pas non plus très proches de nous du point de vue de l’évolution. Pour s’assurer que la capacité d’apprécier la musique est née avec l’homme, il faudrait répéter l’expérience sur des chimpanzés et des bonobos, les deux espèces de singes anthropomorphes les plus proches de nous, dont nous partageons 98 % de l’ADN, à tel point que pour certains, ils devraient être admis au club exclusif du genre Homo.

En outre, les études sur les tamarins sont les toutes premières portant sur des primates non humains, il n’existe donc pas encore d’éléments de comparaison, et personne jusqu’à présent n’a contesté ces résultats de façon scientifiquement valide. Pour le moment, selon McDermott, nous pouvons seulement dire que : « Le plaisir qui nous pousse à produire et à écouter de la musique semble être une caractéristique exclusivement humaine. Il n’est pas évident de savoir si les animaux qui produisent de la musique – comme les passereaux et les baleines – éprouvent ce faisant du plaisir, mais il est facile d’observer qu’un oiseau privé de la possi-bilité de chanter serait gravement handicapé d’un point de vue social, ce qui ne serait pas le cas d’un être humain. »

La musique est-elle innée ?

Sommes-nous sûrs que la musique est une chose naturelle pour les humains ? Ne serait-il possible qu'elle nous attire parce qu’on nous l’a apprise dès le plus jeune âge ? Si la musique est un trait inné, la probabilité qu’elle soit le fruit de l’adaptation augmente, mais pas suffisamment pour exclure qu’il s’agit plutôt d’un effet collatéral de la sélection d’un autre caractère.

Et si vous êtes arrivés jusqu’ici, vous comprendrez que la situation n’a pas fini de se compliquer. Allons donc voir du côté de nos petits qui, comme les singes, ne parlent pas. Essayons de comprendre ce qu’ils savent faire et ce qu’ils aiment écouter. Pour cela, allons dans un laboratoire très particulier, au Canada, où les enfants sont des cobayes idéaux depuis plus de trente ans.

Les bébés reconnaissent-ils les fausses notes ?

Le but premier des expériences sur les enfants est de découvrir si les nourrissons sont capables de reconnaître des altérations de tonalité et de rythme. En comparant cette aptitude à celle des adultes, on peut identifier ce qui est présent dès la naissance, ce qui apparaît avec les années et ce qui se perd avec la croissance. Puis, de façon analogue à ce que nous avons vu pour les singes, ces recherches se fixent comme objectif d’étudier les goûts et les préférences des petits pour quantifier la part du naturel dans notre amour pour un certain type de musique.

En résumé, explique Sandra Trehub, les résultats principaux obtenus jusqu’ici sont de trois types : « Les enfants écoutent avec davantage d’attention le chant de leur mère plutôt que ses paroles. Ils se souviennent pendant longtemps d’un morceau, mettant en oeuvre des facultés musicales qui, à bien des égards, sont similaires à celles des adultes. Dans certaines activités spécifiques, ils semblent même plus habiles que ces derniers. »

On a constaté, par exemple, que les enfants sont aussi capables de distinguer les intervalles consonants des intervalles dissonants, et qu’ils préfèrent les premiers aux seconds, comme les adultes, ce qui confirmerait la nature en partie biologique de la consonance :

« Si nous prenions en compte seulement les adultes, nous pourrions penser qu’il s’agit d’une caractéristique apprise. Mais cette perception est partagée par tous les petits enfants du monde. De plus, à partir de cinq mois, les bébés reconnaissent des mélodies, même lorsque celles-ci sont transposées dans une autre tonalité, c’est-à-dire lorsqu’elles sont jouées à partir d’une note de départ différente et sur une autre gamme, mais en respectant les intervalles. La mélodie sonne alors plus aiguë ou plus grave que son original. Comme les adultes, les enfants reconnaissent une mélodie dont on accélère ou l’on ralentit le rythme, en la jouant à un tempo plus rapide ou plus lent. Cela signifie que les enfants en bas âge sont capables d’apprendre (et de mémoriser !) une mélodie en ayant recours aux mêmes procédés que les adultes, c’est-à-dire en confrontant les notes et en identifiant les intervalles, sans se laisser piéger par les changements de tonalité ou de chanteur. Que l’interprète soit leur grande soeur ou Henri Dès, pour leurs oreilles, la chanson reste la même. »

Une autre observation fondamentale est que les enfants apprécient davantage (et donc reconnaissent plus facilement) les mélodies jouées sur les gammes diatoniques, c’est-à-dire les gammes « traditionnelles » comptant sept notes séparées par des intervalles inégaux. Toutefois, ils semblent également aimer les mélodies construites sur des gammes inventées pour l’occasion, à condition que l’octave soit divisée en parties rigoureusement inégales.

Par conséquent, si un musicien fait une fausse note en jouant une chanson en do majeur, il est possible que dans le public, même des enfants de douze mois s’en aperçoivent. Surtout si la fausse note concerne l’un des intervalles réputés les plus consonants, comme celui de quinte juste (qui correspond à sept demi-tons, par exemple le do – sol au début du refrain du générique de La guerre des étoiles) ou celui de quarte juste (les cinq demi-tons qui séparent le do et le fa au début de la Marseillaise). La quarte juste et la quinte juste sont aussi les intervalles que les enfants apprennent et reconnaissent le mieux.

Une expérience conduite par Sandra Trehub et Glenn Schellenberg a en effet mis en évidence que dès six mois, les bébés réussissent déjà assez bien à reconnaître une altération d’un demi-ton de l’un de ces deux intervalles, ce qui n’est pas le cas des autres intervalles. Si l’on fait entendre à un nourrisson deux sons séparés par une quarte ou une quinte, répétés plusieurs fois, et qu’on lui joue le mauvais tour de changer même de peu l’une des notes, l’enfant s’en aperçoit et tourne la tête. Rappelons que l’intervalle formé de six demi-tons a été pendant longtemps rejeté par les compositeurs.

Au Moyen Âge, ledit « triton » (car six demi-tons font trois tons) était appelé diabolus in musica, et était considéré comme le signe d’une présence maligne. L’intervalle de quarte juste était au contraire considéré par les Grecs anciens comme l’intervalle parfait et c’était aussi le préféré de Mozart. La quinte juste, avec l’octave (douze demi-tons), est l’intervalle consonant par antonomase, voire même trop consonant, à tel point que les règles de l’harmonie enseignées encore aujourd’hui dans les conservatoires proscrivent l’écriture de passages où deux voix évoluent parallèlement à distance d’une quinte.

Les enfants s'adaptent mieux aux musiques que les adultes

Il y a des choses que les enfants font mieux que les adultes. Par exemple, ils n’ont pas de préférences entre gammes majeures et mineures, occidentales et orientales, et ils savent reconnaître les altérations, même dans une mélodie de cultures lointaines de celles de leurs parents. Même chose pour les rythmes : n’ayant pas encore eu le temps d’absorber notre musique « facile », construite surtout sur des rythmes en deux, trois ou quatre quarts, ils s’en sortent bien avec la musique balkanique aussi.

Tout cela pour dire que, comme dans le cas du langage, nous naissons universalistes, capables d’absorber et de faire notre la musique dans laquelle nous immergent les premières années de notre vie. Mais quelle est la musique préférée des enfants ? Ils apprécient surtout la musique crée exprès pour eux : les berceuses. D’ailleurs, le fait que les berceuses du monde entier se ressemblent un peu toutes et que le langage parlé s’adressant aux petits (le « parler bébé ») ait des caractéristiques communes avec ce genre musical, a fait penser que les premiers langages de notre histoire, soient-ils de la musique ou des mots, avaient beaucoup affaire avec la maternité.

La musique de nos émotions

Quelle que soit la façon dont la musique est arrivée à nous, aujourd’hui la musique pour nous est surtout émotion.

Il ne s’agit pas seulement des émotions véhiculées par les chansons chantées à la plage, au stade, ou associées au premier baiser romantique. La musique qui nous touche est aussi la bande son d’un film ou la musique raffinée d’un magasin de vins, qui nous pousse vers les rayons des bouteilles les plus chères.

Les émotions musicales sont difficiles à étudier, pour au moins trois raisons.

1. Tout d’abord, on ne voit pas très bien à quoi peuvent servir les émotions suscitées par la musique.D’habitude, on attribue aux émotions une valeur biologique liée à la survie de l’individu ou de l’espèce. Par exemple, la peur déclenche des comportements qui permettent de se mettre à l’abri en cas de danger, alors que le plaisir pousse à continuer l’activité que nous sommes en train de faire. La musique ne présente pas une valeur biologique directement compréhensible et par conséquent les neuroscientifiques ne les considèrent pas suffisamment importantes pour mériter des recherches spécifiques.

2. Il y a ensuite le problème des goûts individuels, qui de surcroît peuvent varier avec le temps. Il n’est pas vraisemblable par exemple que six milliards de personnes aiment le jazz et il est également très probable que le fan le plus inconditionnel de John Coltrane n’écoutait enfant que les chansons de Dorothée. Cette variabilité rend l’évaluation des émotions musicales peu objective dès le départ.

3. Enfin, il faut considérer la difficulté d’évaluer les émotions dans un laboratoire.

Étudier les mécanismes d'émotion musicale pour mieux comprendre la nature humaine

Malgré ces obstacles, depuis quelque temps, les psychologues et les neurologues commencent à penser que si nous réussissions à étudier de façon sérieuse les émotions musicales, et à comprendre les mécanismes qui les déclenchent, nous pourrions probablement arriver à savoir pourquoi, nous les humains, nous aimons la musique.

Si l’on accepte l’hypothèse selon laquelle les émotions ont pour fonction de nous orienter vers les comportements les plus adaptés à notre survie, nous pourrions expliquer les réponses émotionnelles à la musique en termes de pression sélective. Nous pourrions dire, par exemple, que nos capacités musicales sont liées à la nécessité de distinguer parmi les stimuli auditifs environnants les stimuli porteurs de danger des stimuli plus amicaux.

Dans cette optique, la musique qui suscite la peur pourrait être l’écho d’un mécanisme de défense ancestral contre une menace objective pour la sécurité de nos ancêtres – le cri d’un grand prédateur ou le bruit des intempéries. En revanche, une musique agréable pourrait être liée au souvenir de sons et de bruits favorables, comme des occasions de socialisation avec d’autres membres de notre espèce.

Inversement, selon les neuroscientifiques, l’étude de la musique pourrait nous en apprendre un peu plus sur les émotions en général. Entre les mains des scientifiques, la musique pourrait donc devenir un instrument pour mieux comprendre la nature humaine et non seulement un argument pour nous convaincre à acheter une bouteille à 100 euros.

Émotions musicales et zones cérébrales

Aujourd’hui, les chercheurs les plus actifs dans ce domaine sont Robert Zatorre et Anne Blood du Montreal,Neurological Institute, qui ont publié leur première étude avec des neuro-images en 1999 dans Nature Neuroscience.

Pour éviter de se heurter aux problèmes que nous avons évoqués, les deux scientifiques ont choisi de commencer par les émotions négatives. Voilà ce que racontait Zatorre dans la revue Nature :

« Les goûts musicaux sont tellement variés qu’il était beaucoup plus simple de construire des expériences sur la
base de traits musicaux que personne ne supporte (les dissonances), plutôt que de chercher des morceaux
suscitant chez tous une réponse positive. » Ils ont donc soumis une dizaine d’étudiants à une TEP (tomographie par émission de positons) pendant qu’ils écoutaient dix morceaux comportant des passages plus ou moins dissonants. La TEP permet de « photographier » l’activité cérébrale à un moment donné, en mettant en évidence les zones les plus irriguées en sang et donc les plus actives.

Ils constatèrent que, dans une partie précise du cerveau, l’afflux sanguin changeait en fonction de la quantité de passages désagréables que les étudiants étaient contraints à écouter. C’est une observation très importante, car elle démontre pour la première fois que les mécanismes neuronaux à l’origine des émotions musicales n’interviennent pas dans les zones du cerveau dédiées à la reconnaissance des sons, c’est-à-dire les aires auditives.

Au contraire, les zones cérébrales des émotions musicales ne sont pas distinctes des zones des autres émotions. Dans ce cas particulier, les zones qui s’activaient étaient les mêmes que celles activées par des images désagréables.

Par la suite, Zatorre et ses collègues se sont concentrés sur les émotions positives. Lors d’une expérience, ils ont recruté d’autres étudiants qui, cette fois-ci, pouvaient écouter la musique de leur choix. La TEP a fourni de nouveau un résultat important : lorsque nous écoutons une musique de notre goût, les circuits neuronaux qui entrent en jeu sont ceux qui interviennent dans les mécanismes de motivation et de récompense. Ce sont les circuits en fonction durant les activités favorables à la survie de l’individu et de son espèce, comme la nutrition et le sexe. La signification biologique de l’activation de ces zones cérébrales (qui contribuent à la constitution dudit système limbique) est l’encouragement à se nourrir et à se reproduire : deux activités nécessaires pour le bien de l’espèce. Mais comment interpréter le fait qu’une musique agréable active ces mêmes zones ?

La musique n’est pas une substance pharmacologique active, comme les drogues (ou le chocolat) qui stimulent les circuits de la récompense et du plaisir. La musique est un stimulus abstrait, intangible. L’hypothèse de Zatorre et Blood est que l’activation de ces circuits, induite par la musique, représente une caractéristique spécifiquement humaine, et que : « avec la formation d’une transmission anatomique et fonctionnelle entre les systèmes cérébraux d’un point de vue phylogénétique les plus anciens, nécessaires à notre survie, et ceux plus récents, de type cognitif, notre capacité générale à donner un sens aux stimuli abstraits a augmenté, ainsi que notre capacité à en retirer du plaisir. »

Le contenu émotionnel d’un stimulus peut être également étudié à travers les hormones. Dans le cas précis de la musique, il semble établi que l’écoute influence la sécrétion des hormones liées au bien-être et au stress (surtout le cortisol et les endorphines), ainsi que la testostérone chez les hommes.

Les capacités musicales, un avantage évolutif ?

Si la musique, dans une certaine mesure, est le fruit de l’adaptation, les avantages qu’elle a donnés à nos ancêtres étaient peut-être là : dans la capacité à nous faire communiquer les émotions, même des émotions partagées, de nous unir et de réduire les tensions, et peut-être aussi de calmer nos hommes, qui avaient tendance à être plus guerriers que les femmes.

Les effets de la musique sur le corps et l’esprit

Certains affirment que la musique aurait l’importante fonction de nous rendre plus intelligents. Eh bien, sachez que qui a essayé de démontrer le prétendu « effet Mozart » a été submergé de critiques et de contre-exemples, parfois au ton moqueur.

Cependant, si on étudie les effets de la musique sur le corps, on découvre qu’en effet la musique fait du bien, comme le prouvent plusieurs études scientifiques. S’allonger sur un divan et écouter de la musique agréable améliore la circulation, en réduisant la pression artérielle. On pourrait objecter ici que se détendre sur un divan en lisant un livre intéressant, ou faire n’importe quoi d’autre d’agréable sur un divan pourrait avoir le même effet. Toutefois, l’effet musique a fait l’objet de recherches « pures », effectuées à l’aide de souris de laboratoire et conçues spécialement pour tenter de découvrir si ces effets ont des fondements physiologiques indépendamment de l’agrément du stimulus, ou du confort du divan.

Du Mozart contre l'hypertension artérielle

Pour expliquer pourquoi la musique est en mesure de réduire l’hypertension artérielle, les neuroscientifiques Den’etsu Sutoo et Kayo Akiyama, de l’université de Tsukuba au Japon, ont observé un groupe de souris souffrant d’hypertension aux prises avec l’adagio du Divertissement n° 7 en ré majeur de Mozart.

Les petites bêtes étaient logées dans l’animalerie du laboratoire, bien soignées et bien nourries. On leur avait ensuite implanté une canule dans le ventricule cérébral latéral, pour pouvoir mesurer le niveau de certaines substances à cet endroit. Un examen médical attentif avait été effectué, et on avait surtout mesuré la pression artérielle, à l’aide d’un tout petit sphygmomanomètre inventé exprès pour les souris et doté d’un brassard placé sur la queue. Les chercheurs japonais ont ainsi vérifié que l’écoute de musique augmente la quantité de calcium acheminée vers le cerveau. Cela active la production de dopamine, qui à son tour inhibe l’activité du système nerveux sympathique (l’un des composants du système nerveux autonome), réduisant ainsi la pression artérielle.

En résumé, à travers la dopamine, Mozart garantit aux souris une meilleure santé cardiovasculaire et donc, vraisemblablement, une plus grande espérance de vie. Mais l’étude ne nous dit pas si grâce à la libération de dopamine, les souris trouvent la musique de Mozart agréable, ou si l’effet observé est lié seulement à la distraction, à l’émotion, ou aux deux, ou si au contraire il s’agit d’un effet de la musique indépendant de l’auditeur.

La recherche menée par les deux japonais peut sembler étrange, parce que les souris dans leur milieu naturel n’écoutent pas de musique. Elles ne sont d’ailleurs probablement pas très heureuses d’en écouter dans un laboratoire, une canule enfilée dans le cerveau et un sphygmomanomètre autour de la queue : savoir qu’écouter de la musique augmente la longévité des souris n’est peut-être pas fondamental pour tout le monde, souris comprises.

Cependant, expliquent les auteurs, l’expérience visait à savoir si et pourquoi certains stimuli sonores sont bénéfiques tant aux souris qu’aux hommes, ces derniers ayant la faculté de choisir ou non d’écouter de la musique.

La musicothérapie, une éventualité ?

Maintenant qu’une partie du mécanisme a été élucidée et que le rôle de la dopamine a été mis en évidence, concluent les chercheurs de Tsukuba, il est possible d’envisager l’emploi de la musique pour corriger certains symptômes des maladies liées à cette hormone, comme la maladie de Parkinson. On peut ainsi imaginer une introduction de la musique dans le cadre des thérapies indiquées pour cette maladie, en ayant conscience d’agir sur certains mécanismes spécifiques du cerveau et non sur la base d’observations empiriques.

Si l’on admet que la musique peut avoir un effet clinique sur la pression artérielle, chose maintes fois observée, d’autres pathologies médicales pourraient tirer profit de l’écoute, et encore plus de la production de musique, comme l’épilepsie, la démence sénile et certains dysfonctionnements du système cardiovasculaire.

Un groupe de chercheurs italiens et anglais a étudié les effets du rythme et de la structure mélodique sur la respiration et sur certains paramètres de la fonction circulatoire. La rapidité de la musique influence notre physiologie. En particulier, l’écoute accélère la respiration et fait augmenter la pression et le rythme cardiaque de façon proportionnelle au rythme de la musique et à sa complexité : plus une musique est rapide, plus ces paramètres s’élèvent, probablement à cause d’un effet de stimulation du système sympathique.

L’effet ne dépend pas du genre musical ou des goûts de l’auditeur. La preuve en a été apportée en comparant de la musique indienne raga, interprétée au sitar, un morceau de rap des Red Hot Chili Peppers, l’Adagio de la Neuvième Symphonie de Beethoven, une pièce dodécaphonique de Anton Webern, de la musique techno de Gigi d’Agostino et le Presto de l’Eté de Vivaldi.

Tous les morceaux rapides (le Presto de Vivaldi, le rap des Red Hot Chili Peppers et la techno) augmentaient le rythme cardiaque et le rythme respiratoire de façon similaire.

Pour le cerveau, Vivaldi et la techno ne sont pas si éloignés, alors que l’Adagio de Beethoven, et encore plus le raga, avaient l’effet inverse : cela démontrerait entre autres que ce n’est pas le style musical qui a des effets biologiques, mais le rythme.

Le didgeridoo contre le ronflement

Pour finir, une équipe de chercheurs suisses a publié un article dans le British Medical Journal affirmant que jouer d’un instrument à vent améliore le contrôle de la respiration.

Cela n’est pas dû à une action sur le psychisme ou sur le rythme des actes respiratoires, mais sur la force et la coordination des muscles des voies respiratoires supérieures. Jouer d’un instrument à vent pourrait donc être utile pour arrêter de ronfler.

Mais attention, tous les instruments ne sont pas appropriés : dans ce cas précis, les chercheurs préconisent le didgeridoo, un instrument traditionnel des aborigènes australiens, fait d’une branche d’eucalyptus creusée par des termites, d’une longueur pouvant atteindre quatre mètres et d’une largeur passant de trois centimètres à l’embouchure à trente à son autre extrémité. Le didgeridoo n’a pas de trous pour les doigts, il émet donc un son très profond et continu, qui peut être modulé en remuant les lèvres, les joues et la langue comme pour prononcer des voyelles.

Comme la pratique du didgeridoo requiert un souffle ininterrompu, – on inspire par le nez en continuant à expirer par la bouche –, l’exercice permettrait au patient de renforcer ses muscles respiratoires avec pour résultat des nuits plus tranquilles pour son partenaire. La posologie : une heure de didgeridoo pendant quatre mois, si vos voisins vous le permettent.

Quelle est l'utilité de la musique ?

Après toutes ces observations scientifiques, comment expliquer qu’en ce moment précis nous avons allumé la radio ? Ou que nous avons acheté un CD au prix des courses d’une semaine ? Malheureusement, il n’existe pas de réponse facile, et surtout elle n’a pas l’aspect d’une formule mathématique.

La science ne peut pas arriver à dire avec certitude qu’un certain caractère est né de façon linéaire pour une raison particulière, et surtout elle ne peut pas dire s’il y a une musique plus « naturelle » (et donc meilleure) que les autres. Si elle le fait, elle se trompe.

Des aspects musicaux innés et universels

Ce que la science actuelle peut dire en revanche c'est que des aspects de notre musicalité sont innés (y compris le plaisir que nous en tirons) et propres à notre espèce. De plus, ils sont universels, c’est-à-dire ils intéressent tous les individus. Ils sont probablement apparus dans l’histoire de l’homme avec la pensée abstraite et la spiritualité. Certains attribuent à la musique un rôle fondamental dans la complexité de l’esprit, comme si elle était et continuait d’être un exercice pour les neurones de nos petits. Cela ne signifie pas qu’elle est le résultat de l’adaptation et qu’elle n’est pas un effet collatéral de l’apparition d’autres caractères.

La lecture évolutionniste : la musique a précédé le langage parlé

Il reste encore beaucoup à faire et à étudier, et plusieurs hypothèses à tester. Pour beaucoup, la musique peut être assimilée au grand ensemble des formes de communication entre êtres humains, ce qui fournit des clés de lecture de type évolutionniste : la musique se serait développée dans le but de véhiculer des signifiés concrets avant l’apparition du langage parlé, ou pourrait descendre d’un protolangage ayant donné naissance aussi au langage. Elle pourrait être une forme de communication privilégiée par la sélection sexuelle, en tant qu’adjuvant à la séduction, ou alors, elle serait apparue comme moyen d’interaction entre la mère et le nouveau-né. Dans ce dernier cas, elle aurait permis aux mamans de tranquilliser leurs petits sans avoir besoin de les bercer, les bras libres, elles pouvaient récolter de la nourriture.

La musique comme capacité de socialisation

Autre hypothèse, la musique serait une forme d’entraînement à la socialité, utile à l’espèce, car elle garantit la possibilité de trouver chez les autres soutien et aide en cas de besoin. La musique garantirait la cohésion du groupe en créant un sentiment d’identité.

Toutes ces hypothèses expliqueraient pourquoi les petits humains apprécient certaines caractéristiques de la musique et absorbent avec une facilité incroyable les mélodies et les rythmes de la culture dans laquelle ils grandissent, tout comme ils apprennent à parler spontanément, sans avoir besoin d’un professeur.

Ces hypothèses s’appuient en outre sur une myriade d’expériences et d’observations sur le terrain, démontrant que les facultés musicales de l’homme lui appartiennent de manière exclusive, ou du moins, que la combinaison de ces facultés musicales et de la capacité à les mettre ensemble pour créer quelque chose jugé agréable ne se retrouve que dans l’espèce humaine. L’idée selon laquelle la musique aurait facilité la communication entre les premiers hommes a induit certains chercheurs à penser qu’elle pourrait bien avoir eu un rôle dans le développement du cerveau humain, en lui conférant une capacité d’abstraction supplémentaire, dont dériveraient la pensée abstraite, le langage parlé et d’autres qualités que nous considérons en général comme propres à notre espèce.

La musique, un vecteur d'émotions

La musique, enfin, véhicule des émotions. C’est la raison pour laquelle les théories qui la définissent comme une forme de communication entre êtres humains se réfèrent souvent à des contenus comme les sentiments ou les états d’âme. Le contenu émotionnel d’une musique peut être retrouvé dans toutes les cultures et toutes les formes musicales, et les scientifiques réussissent également à observer son impact grâce aux techniques d’imagerie cérébrale (qui montrent le cerveau au travail) et à le mesurer à l’aide de dosages hormonaux. De ce constat dérivent les théories sur la musique comme « calmant social », en mesure de souder le groupe, dissoudre les tensions et surtout, selon quelques chercheurs, de calmer certains excès masculins.

L'hypothèse exclusive de la bavaroise aux fraises

Presque toutes les hypothèses que nous avons rencontrées ne s’excluent pas les unes les autres et peuvent très bien coexister. La seule qui n’admet pas les autres est celle de la bavaroise aux fraises, selon laquelle la musique n’a jamais présenté aucune utilité pour l’homme et ne serait qu’une forme d’autostimulation pratiquée par plaisir, sans en attendre un bénéfice direct ou un avantage d’un point de vue évolutif.

Cette hypothèse n’exclue pas toutefois le plaisir que nous éprouvons aujourd’hui quand nous mettons les oreillettes de notre baladeur. Quelles que soient les conclusions de ces recherches, lui, il sera toujours là pour nous tenir compagnie.
______________
Pour mieux comprendre la passion typiquement humaine pour la musique, découvrez aux Éditions Belin l'ouvrage de Silvia Bencivelli : « Pourquoi aime-t-on la musique ? Oreille, Émotion, Évolution »
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Source : http://www.futura-sciences.com/magazine ... sique-929/
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Message par jecr »

Petit edit de ton message pour passage en "quote", pour bien renforcer que c'est une reproduction.

ReEdit par Kooka : je l'ai même mis en spoiler vu la (grande) longueur, pour plus de lisibilité du sujet...



Merci pour le partage, je vais lire ça avec intérêt.
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Message par Wayne Shelton »

No soucy...et merci ! je ne fais que retranscrire un article qui m'a intéressé et ne cherche bien évidemment pas à m'en attribuer la paternité ;-/

Edit : Ah bah oui, parce que je me suis quand même bien cassé le bottom à le retranscrire en PDF puis en Word :lol:
Effectivement, j'aurais pu aussi me contenter d'indiquer le lien mais j'ai pensé que certains TNiens souhaiteraient peut-être l'imprimer. ;-/
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Message par Squyzz »

Bon, je suis un poil hors sujet mais j'ai une question pour les Lyonnais du forum.

Je dois aller voir un concert bientôt à Lyon.
C'est au 6ème Continent / 51 Rue Saint-Michel, 69007 Lyon

J'aimerai savoir si on y accède facilement en transport en commun depuis la gare Part-Dieu.
Merci

jecr : déplacé dans le bla bla.
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Message par jecr »

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Message par Squyzz »

jecr a écrit :le site TCL qui va bien
 8-)
Merci, j'ai plus qu'a me trouver un hôtel (mais c'est mi-octobre, j'ai le temps de voir venir).
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Message par cpt_caverne »

Si metro, descends a Saxe Gambetta ou Garibaldi

Mais de la gare le plus simple si t'as le sens de l'orientation c'est le velov ;-/
Dernière modification par cpt_caverne le 15 sept. 2015 12:27, modifié 1 fois.
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Message par randomkitty »

+1 CPT !

Sqyzz on pourra se faire un meeting mi octobre pour ta venue si tu restes deux soirs ;)
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Message par Kooka »

Je ne donne que le lien vers un article, hein... Pour le reste ce n'est pas ma faute :mrgreen:

Aurous : le Popcorn Time pour la musique ? http://www.generation-nt.com/aurous-pop ... 19230.html
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