Retour LCD3
Publié : 08 janv. 2012 19:48
Après un mois de tests, je vous livre mes premières impressions sur l’Audeze LCD 3.
Avant toute chose ce résumé n’est en aucun cas un test, d’une part à cause des changements qui vont s’opérer dans les prochains mois (évolution de la source TotalDac A1 au D1 ; recâblage Stefan AudioArt Endorphin symétrique pour le LCD3) et d’autre part je prépare un très grand test sur les casques haut de gamme. Le LCD3 y sera disséqué ainsi que d’autres casques (Stax SR 009 ; Ultrasone Edition 10 ; Grado PS 1000 ; Victor DX 1000 ; Beyer T1 ; Sennheiser HD 800 ; Sony MDR R10).
Mais avant tout revenons à notre LCD3.Tout d’abord la configuration de test :
Source drive platine DENON + DAC TotalDac A1 ; Ampli Eddie Current “Balancing Act”
Débutons par la BO de Blade Runner sur la piste 5 “Love Thème” au cœur de ce thème le saxophone languissant de Dick Morrissey qui instaure une ambiance douce et feutrée. Impressionnante démonstration de force du LCD3 !! Quelle présence ! J’ai rarement éprouvé ce sentiment de véracité du timbre que cela soit sur le PS 1000 ou l’Edition 10. « Love Thème » n’avait jamais été joué avec autant de naturel (excepté le SR 009) il ne manque rien tout n’est que volupté.
Une vraie présence presque physique insuffle tant de vie à la musique m’impressionne, je n’attendais pas le LCD 3 à ce niveau là.
Sur « Jazz at the Pawnshop » « High Life » l’on retrouve cette authenticité éprouvée sur la BO de Blade Runner. Le LCD 3 dispose d’une couleur tonale plutôt chaude, cependant le bas du spectre reste étonnamment propre tout en descendent très bas. Je le trouve d’ailleurs supérieur au LCD2 pourtant très fort dans ce domaine. Le médium est très détaillé, il dispose d’énormément de matière. Là aussi c’est une avancée sur son prédécesseur, le LCD2 probablement pas la plus flagrante cependant. L’étagement des plans est parfaitement lisible, beaucoup de profondeur à l’image d’un Edition 10 mais moins large qu’un PS 1000 par exemple. Un mot sur la dynamique. Il faut bien reconnaitre que l’Audeze ne démérite pas surtout que « High Life » est très exigeant sur les tempos elle est à la juste mesure.
Passons à « Juliette Commagere » sur l’album « The Procession ». La très belle voix de Juliette Commagere fonctionne terriblement bien sur le LCD3, l’instrumentalisation est parfaitement retranscrite, l’on retrouve cette grande profondeur accompagnée par une voix d'une fluidité stupéfiante. Comme sur les autres albums testés le LCD3 dispose d’un niveau de détails remarquable.
Les hauts sont clairs, jamais agressifs, beaucoup d’aisance dans les changements de rythme, je n’ai vraiment absolument rien à ajouter.
En conclusion, les maitres mots de ce casque son naturel, fluidité, présence, profondeur.
Par rapport au LCD2 rev 2, indiscutablement le LCD3 va plus loin. Tout d’abord le bas du spectre, cela descend à peu près aussi bas mais légèrement plus tendu plus défini, ce n’était pourtant pas évident d’améliorer l’un des grands points fort du LCD2 rev2. La signature globale du LCD 3 est plus claire malgré son côté chaud il n’arrondi jamais les angles, autre point de changement, la résolution du dernier Audeze a progressé, les micros détails sont mieux identifiables, la dynamique semble meilleure, cependant le côté plus clair du LCD 3 peut donner cette impression de meilleure dynamique à voir sur des tests plus approfondis.
J’avais beaucoup apprécié le LCD2 mais le LCD 3 va plus loin, il me ravi totalement.
Avant toute chose ce résumé n’est en aucun cas un test, d’une part à cause des changements qui vont s’opérer dans les prochains mois (évolution de la source TotalDac A1 au D1 ; recâblage Stefan AudioArt Endorphin symétrique pour le LCD3) et d’autre part je prépare un très grand test sur les casques haut de gamme. Le LCD3 y sera disséqué ainsi que d’autres casques (Stax SR 009 ; Ultrasone Edition 10 ; Grado PS 1000 ; Victor DX 1000 ; Beyer T1 ; Sennheiser HD 800 ; Sony MDR R10).
Mais avant tout revenons à notre LCD3.Tout d’abord la configuration de test :
Source drive platine DENON + DAC TotalDac A1 ; Ampli Eddie Current “Balancing Act”
Débutons par la BO de Blade Runner sur la piste 5 “Love Thème” au cœur de ce thème le saxophone languissant de Dick Morrissey qui instaure une ambiance douce et feutrée. Impressionnante démonstration de force du LCD3 !! Quelle présence ! J’ai rarement éprouvé ce sentiment de véracité du timbre que cela soit sur le PS 1000 ou l’Edition 10. « Love Thème » n’avait jamais été joué avec autant de naturel (excepté le SR 009) il ne manque rien tout n’est que volupté.
Une vraie présence presque physique insuffle tant de vie à la musique m’impressionne, je n’attendais pas le LCD 3 à ce niveau là.
Sur « Jazz at the Pawnshop » « High Life » l’on retrouve cette authenticité éprouvée sur la BO de Blade Runner. Le LCD 3 dispose d’une couleur tonale plutôt chaude, cependant le bas du spectre reste étonnamment propre tout en descendent très bas. Je le trouve d’ailleurs supérieur au LCD2 pourtant très fort dans ce domaine. Le médium est très détaillé, il dispose d’énormément de matière. Là aussi c’est une avancée sur son prédécesseur, le LCD2 probablement pas la plus flagrante cependant. L’étagement des plans est parfaitement lisible, beaucoup de profondeur à l’image d’un Edition 10 mais moins large qu’un PS 1000 par exemple. Un mot sur la dynamique. Il faut bien reconnaitre que l’Audeze ne démérite pas surtout que « High Life » est très exigeant sur les tempos elle est à la juste mesure.
Passons à « Juliette Commagere » sur l’album « The Procession ». La très belle voix de Juliette Commagere fonctionne terriblement bien sur le LCD3, l’instrumentalisation est parfaitement retranscrite, l’on retrouve cette grande profondeur accompagnée par une voix d'une fluidité stupéfiante. Comme sur les autres albums testés le LCD3 dispose d’un niveau de détails remarquable.
Les hauts sont clairs, jamais agressifs, beaucoup d’aisance dans les changements de rythme, je n’ai vraiment absolument rien à ajouter.
En conclusion, les maitres mots de ce casque son naturel, fluidité, présence, profondeur.
Par rapport au LCD2 rev 2, indiscutablement le LCD3 va plus loin. Tout d’abord le bas du spectre, cela descend à peu près aussi bas mais légèrement plus tendu plus défini, ce n’était pourtant pas évident d’améliorer l’un des grands points fort du LCD2 rev2. La signature globale du LCD 3 est plus claire malgré son côté chaud il n’arrondi jamais les angles, autre point de changement, la résolution du dernier Audeze a progressé, les micros détails sont mieux identifiables, la dynamique semble meilleure, cependant le côté plus clair du LCD 3 peut donner cette impression de meilleure dynamique à voir sur des tests plus approfondis.
J’avais beaucoup apprécié le LCD2 mais le LCD 3 va plus loin, il me ravi totalement.