Joyroom E107 : basses exquises qui nous grisent...
Publié : 19 févr. 2016 14:09
Eh, oui, mes références à moi sont l'opérette (en l'occurrence "La Veuve joyeuse" de Franz Lehár) et, malgré mes oreilles de vieux, je dois avouer que j'ai été plus que surpris, dernièrement, de tomber sur une nouvelle paire d'intras au rapport qualité/prix absolument exceptionnel à ce jour (à mon goût et à ma connaissance, du moins) : les Joyroom E107.
Alors que les LAM ont un signature claire et quasi-analytique, les Joyroom E107 combinent chaleur et aération du rendu.
Leur signature est donc plutôt descendante, avec des graves charnus et percutants, à la limite du "boomy" sur certains titres mais globalement plus fun qu'envahissants. Leurs médiums ne sont pas en reste, même s'ils paraissent un peu distants et froids en sortie de boîte ; heureusement, le rodage arrange ça. Quant aux aigus de ces intras, ils ont pour eux clarté et définition.
Mais le plus frappant dans la restitution des Joyroom E107 est leur très grande résolution : quoique résolument "basseux", ils présentent un niveau de détail assez étonnant pour leur signature (et pour leur tarif, bien sûr). Leur soundstage, notamment, est particulièrement discriminant dans sa dimension latérale, avec une séparation des sources très tranchée (même si son étagement des plans me paraît moins convaincant).
Les Joyroom E107 sont par ailleurs tout petits (encore plus que les Zero Audio Carbo Tenore ou même que les RHA S500) et présentent une forme de style gélule qui les prédispose à l'insertion profonde. Attention au driver flex, cependant : cette tendance des micro-drivers dynamiques à se bloquer en cas de surpression est assez présente chez ceux des Joyroom E107.
Pour que vous puissiez apprécier vraiment ces intras et vous régaler de leur immense talent, je vous conseille non seulement de les roder pendant au moins cinquante heures mais aussi de les munir d'embouts permettant l'insertion profonde (comme les Spinfit) ainsi que de contours d'oreilles pour les porter avec le câble par-dessus le pavillon, position qui favorise au mieux leur intromission.
Sachez enfin que les Joyroom E107 sont vendus dans un packaging digne du milieu de gamme, dans un cartonnage à rabat aimanté et avec un lot d'accessoires des plus correct comprenant quatre paires d'embouts (une L, deux M et une S), une pince à chemise et une pochette de rangement en simili-cuir, et que leur qualité de fabrication me semble tout simplement irréprochable
Ah, oui, j'oubliais, le prix : moins de 11 € sur Aliexpress... Elle est pas belle, la vie ?
Galerie de photos en provenance du site de Meizu (cliquer dessus pour les agrandir):
Alors que les LAM ont un signature claire et quasi-analytique, les Joyroom E107 combinent chaleur et aération du rendu.
Leur signature est donc plutôt descendante, avec des graves charnus et percutants, à la limite du "boomy" sur certains titres mais globalement plus fun qu'envahissants. Leurs médiums ne sont pas en reste, même s'ils paraissent un peu distants et froids en sortie de boîte ; heureusement, le rodage arrange ça. Quant aux aigus de ces intras, ils ont pour eux clarté et définition.
Mais le plus frappant dans la restitution des Joyroom E107 est leur très grande résolution : quoique résolument "basseux", ils présentent un niveau de détail assez étonnant pour leur signature (et pour leur tarif, bien sûr). Leur soundstage, notamment, est particulièrement discriminant dans sa dimension latérale, avec une séparation des sources très tranchée (même si son étagement des plans me paraît moins convaincant).
Les Joyroom E107 sont par ailleurs tout petits (encore plus que les Zero Audio Carbo Tenore ou même que les RHA S500) et présentent une forme de style gélule qui les prédispose à l'insertion profonde. Attention au driver flex, cependant : cette tendance des micro-drivers dynamiques à se bloquer en cas de surpression est assez présente chez ceux des Joyroom E107.
Pour que vous puissiez apprécier vraiment ces intras et vous régaler de leur immense talent, je vous conseille non seulement de les roder pendant au moins cinquante heures mais aussi de les munir d'embouts permettant l'insertion profonde (comme les Spinfit) ainsi que de contours d'oreilles pour les porter avec le câble par-dessus le pavillon, position qui favorise au mieux leur intromission.
Sachez enfin que les Joyroom E107 sont vendus dans un packaging digne du milieu de gamme, dans un cartonnage à rabat aimanté et avec un lot d'accessoires des plus correct comprenant quatre paires d'embouts (une L, deux M et une S), une pince à chemise et une pochette de rangement en simili-cuir, et que leur qualité de fabrication me semble tout simplement irréprochable
Ah, oui, j'oubliais, le prix : moins de 11 € sur Aliexpress... Elle est pas belle, la vie ?
Galerie de photos en provenance du site de Meizu (cliquer dessus pour les agrandir):