[Feedback] P-Ear-S SH-3 & SH-2

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DarkZunicorn
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Message par DarkZunicorn »

P-Ear-S
SH-3 & SH-2


Avant toute chose, je tiens à remercier P-Ear-S et les organisateurs de ce prêt tournant pour m’avoir permis d’essayer deux des modèles d’intras de cette marque pendant trois semaines.
Leur écoute s’est effectuée sur la sortie symétrique d’un A&K Kann, avec un ISN GD4 (câble constitué de conducteurs en cuivre monocristallin plaqué or) et des embouts JVC Spiral Dot.


PLAY-LIST DE TEST

A Perfect Circle, “The Package” (metal prog) : https://www.youtube.com/watch?v=m2Yhn6-jJPE
Eels, “Daisies of The Galaxy” (folk) : https://www.youtube.com/watch?v=vDukJXiZhPE
Karma to Burn, “Mt. Penetrator” (blues stoner) : https://www.youtube.com/watch?v=qjpjjkj-9To
Ozark Henry, « La Donna È Mobile » (pop) : https://www.youtube.com/watch?v=WC4Haz1FP4o
Ozark Henry, "Indian Summer" (pop) : https://www.youtube.com/watch?v=NTHMwaT ... enry-Topic
Pixies, "Where Is My Mind" (rock) : https://www.youtube.com/watch?v=N3oCS85HvpY
Robert Rich & Lustmord, “Synergistic Perceptions” (dark ambient) : https://www.youtube.com/watch?v=Gy6Rg7irrZc
Gianni Stiletto, "Reality Port 23" (Drum and Bass trance) : https://www.youtube.com/watch?v=fNMuM3QrnX0
Swell, “In The Morning” (folk-pop) : https://www.youtube.com/watch?v=TUID9CMZt8M
John Tchicai & Vitold Rek, “Hullo” (jazz de club) : https://www.youtube.com/watch?v=ApiEgVxBK6k




SH-3 : aïe.

La signature générale des SH-3 est très cohérente mais pas dépourvue de solutions de continuité, en particulier dans le bas-médium que j’ai trouvé assez absent. La sonorité de ces écouteurs est aiguë à tendance fortement analytique, très colorée, c’est-à-dire avec un lourd accent sur le haut registre — ce qui, à mon goût, la rend assez « irréaliste », en tout cas inadaptée aux genres chargés en basses que j’affectionne ordinairement... mais aussi au rendu des voix, en particulier masculines.


DYNAMIQUE

Macro-dynamique
L’attack des SH-3 est très sèche dans les hauts-médiums, avec un decay sans doute trop court, trop « fouetté », qui certes leur permet de générer de beaux impacts (de caisse claire, notamment, comme dans le morceau des Pixies) mais manquant de corps et d’ampleur. De façon générale, dans tous les registres et sous-registres, les SH-3 offrent une entame des sons très rapide, avec une montée en énergie haute et véloce, mais un decay tout aussi rapide et un sustain assez effacé.

Micro-dynamique
Les SH-3 présentent beaucoup de délié et de précision à la fois dans le traitement des cordes de guitare (dans le track d’A Perfect Circle par exemple) et des percussions les plus graves, telles que la grosse caisse de march band du morceau des Eels. Le rendu des SH3 est globalement très texturé, très précis dans le déroulé des micro-événements qui constituent un son. Malheureusement, la vigueur excessive de la macro-dynamique, en particulier dans le traitement des transitoires, donne aussi au groove distillé par les SH-3 un côté « métronomique » assez clinique et peu entraînant : le moindre accent est là, présent, mais avec une intensité égale et monotone qui ôte beaucoup de contraste et de pétillement aux musiques les plus vives et les plus agiles, comme la drum’n’bass de Gianni Stiletto par exemple. Même constat avec les tracks groovy plus axés sur les basses et les médiums, tel celui de Karma to Burn : ça « balance » très peu ou comme à distance. Pour user d’une image, je dirais que la micro-dynamique des SH-3 m’a donné l’impression d’être dans la peau d’un observateur qui se tiendrait sur le bord d’une piste de danse et qui verrait des gens s’agiter au son d’une musique sans en éprouver le besoin lui-même...

Dynamique relative
Les tableaux dynamiques proposés par les SH-3 sont incroyablement disparates et très, très peu fidèles. De ce point de vue, le morceau de Swell, tel qu’ils le restituent, est extrêmement chaotique et ne respecte absolument pas les intentions de la prod : des sources s’effacent dans le mix, en particulier la grosse caisse et la caisse claire, tandis que d’autres, cordes grattées et cymbales notamment, sont trop mises en avant. L’on s’aperçoit bien sur cet exemple que le parti-pris de coloration déforme la dynamique perçue du signal (comme c’était d’ailleurs déjà le cas pour la macro-dynamique, l’énergie des impacts devant beaucoup au coup de boost dans les aigus).


SOUNDSTAGE

La spatialisation des SH-3 montre une absence quasi-totale et plutôt surprenante de profondeur : sur ces intras, les sources lointaines selon l’axe frontal sonnent tout simplement avec une intensité moindre. Peut-être ce phénomène est-il dû à un écrêtage assez sévère des reverbs dans cette dimension — mais dans cette dimension seulement, ce qui entraîne parfois de curieux phénomènes, comme, par exemple, une sorte d’étalement ou de diffusion latérale des sources graves (qui me fait un peu penser aux efflorescences d’une tache d’encre sur un buvard).
En revanche, la scène des SH-3 présente beaucoup de hauteur ainsi qu’une latéralisation très tenue (sauf dans les bas registres) et une excellente séparation.
Pour en revenir à la profondeur, j’ai constaté un autre phénomène singulier : cette dimension est bien là, dans la restitution par les SH-3 du morceau de Robert Rich & Lustmord, avec un espace sonore à la fois vaste et très enveloppant or, quand j’écoute ce même morceau sur d’autres intras « techniques », comme par exemple les SeeAudio Bravery (ou même au casque, en l’occurrence un Audeze LCD 2.2 pre-Fazor), je ne perçois plus du tout cette même spatialisation qui, en fait, originellement, ne permet pas d’entendre un espace aussi caractérisé ou « reconnaissable » (elliptique, pour le dire vite, avec un petit axe assez développé et une position de l’auditeur au quart avant de cet axe) que sur les SH3 — comme si ces derniers préformaient, pour ainsi dire, l’espace du morceau... ou que, plutôt, leurs défaillances en termes de spatialisation compensaient celles du morceau. En tout cas, il y a là un mystère qui me laisse encore perplexe. Je me suis aperçu dernièrement que certains constructeurs d’intras jouaient avec la phase acoustique pour « gonfler » artificiellement le soundstage (Penon, pour ne pas le nommer, avec ses Globe). C’est peut-être le cas ici aussi… mais je dois reconnaître qu’en l’occurrence cela fonctionne drôlement bien sur certains genres !


TONALITÉ

Médiums
Les voix sur les SH-3 m’ont paru trop aiguës, très désincarnées, assez proches de l’auditeur (car elles ont malgré tout de la présence) mais peu amples, très « plates ». Par ailleurs ces écouteurs génèrent pas mal de chuintements, symptômes d’un certain manque de précision dans la restitution des hauts-médiums (vers 2-3 kHz). Ce qui m’a cependant le plus gêné dans le rendu de ce registre est une certaine défaillance du bas-médium qui ôte de l’assise aux voix masculines, en particulier aux plus rauques d’entre elles, comme celle d’Ozark Henry, lesquelles semblent, pour ainsi dire, « flotter » dans le signal.

Aigus
Les hauts registres des SH-3 sont très durs, assez sales/stridents, avec des dentales très (trop) accentuées (sans doute à cause du pic de la réponse fréquentielle à 8 kHz). Concrètement, j’ai pu noter que les interventions aiguës des guitares, telles celles du « La Donna È Mobile » d’Ozark Henry, avaient tendance à déraper dans l’aigreur. Cela dit, et bizarrement, malgré ces aigus un peu trop énergiques, les SH-3 génèrent assez peu de sibilances.

Graves
Tout le registre grave sur les SH-3, des infra-basses aux mid-basses, est extrêmement défini, avec beaucoup de résolution et de texture. Ces écouteurs offrent de gros impacts dans les graves, en particulier dans les infra-basses (ce qui est assez surprenant chez un multi-BA car cela me semble plus un comportement de DD réglé relativement aigu, « à la chinoise »). Et si les infra-basses des SH-3 m’ont souvent semblé manquer de corps, je n’ai pas trouvé qu’elles sonnaient creuses pour autant ; sans doute faut-il y voir un effet de leur excellente texturation et de la très belle précision micro-dynamique de ces écouteurs.


TIMBRES

J’ai un track fétiche pour tester le rendu des timbres, un track simple puisque c’est un duo de jazz, mais aussi un track assez complexe à restituer d’un point de vue timbral puisque les deux instruments, saxo alto et contrebasse, ont leurs fondamentales respectives qui empiètent pas mal l’une sur l’autre. D'un autre côté, les interprètes ont tous deux un jeu assez « physique », qui fait bien sonner le(s) matériau(x) de leur instrument. Ce morceau est le « Hullo » de John Tchicai et Vitold Rek. Eh bien, sur les SH-3, j’ai eu affaire à une confusion quasi-totale entre le cuivre du saxo et le bois de la contrebasse : tout était comme feutré, assourdi, peu présent, limite évanescent. Cela ressemblait à un camaïeu pastel, un peu mièvre, sans affirmation d’une identité instrumentale particulière. Certes, je pouvais suivre le détail de chaque phrase/intervention avec beaucoup d’acuité et de finesse mais, bon sang, que c’était plat, lointain, peu vivant, très peu « jazzy » en un mot ! Même constat sur la voix d’Ozark Henry dans son « La Donna È Mobile » : le rendu des SH-3 est précis et donne bien à entendre la fidélité de l’enregistrement et la très grande tenue de la prod mais c’est un rendu par ailleurs très pauvre en émotion : la raucité de la voix du chanteur s’entend à peine, son timbre perd considérablement de ce qui fait pourtant sa suavité naturelle, cette espèce de velours un peu crissant qui, sur d’autres intras, plus respectueux des timbres, « attrape « l’oreille et entraîne sans effort l’auditeur sur les ailes du phrasé… J’ai remarqué le même phénomène d’affadissement, de dépersonnalisation avec les guitares et les voix dans le morceau de Swell.


CONCLUSION

Les SH-3 présentent à mes oreilles le tuning « piquant » caractéristique des produits à destination d’un certain public audiophile. Le problème est que je ne fais pas partie de ce public et que ce tuning m’insupporte par son manque criant d’authenticité.
L’autre défaut de ces intras, à mes yeux du moins, est leur prix : je les trouve beaucoup trop chers pour le (dé-)plaisir qu’ils m’apportent.
Maintenant, si vous détestez tout ce que j’adore et adorez tout ce que je déteste, alors je ne saurais trop vous conseiller de poser une oreille sur ces SH-3...



SH-2 : bof.

Écoutant pour la première fois les SH-2, j’ai trouvé que, pour des doubles BA, ils avaient un rendu fort beau par son naturel… du moins par comparaison avec les SH-3. Si en effet leur signature générale m’a paru assez équilibrée, c’était parce que je la trouvais plus mid-centric que celle des SH-3. Mais je me suis assez vite rendu compte que cela se payait par un manque (ou une impression de manque) à la fois de présence et d’extension aux deux extrémités du spectre.
Les SH-2 pourraient être malgré tout des intras sympas… s’ils n’étaient aussi onéreux.


DYNAMIQUE

Micro-dynamique
Le signal délivré par les SH-2 est très lent, pâteux, sirupeux, comme j’ai pu le constater notamment sur le morceau d’A Perfect Circle, même si le déroulé est très beau dans le grave ou, du moins, dans la partie la plus basse de ce registre. Le swing des tracks faisant la part belle aux aigus-médiums, tel celui de Gianni Stiletto, est bien mieux respecté et nettement plus entraînant sur les SH-2, même si dans ce dernier cas le traitement des transitoires reste d’une trop grande délicatesse qui donne l’impression persistante d’un « survol » du groove. Dans les mid-basses, comme je l’ai laissé entendre, et surtout dans les médiums, ça se gâte carrément : sur le morceau de Karma to burn, par exemple, c’est lent, c’est mou, ça balance de façon pataude et presque à contre-temps, comme si les SH-2 n’avaient, pour ainsi dire, pas le sens du rythme — à preuve, d'ailleurs, les coups de caisse claire qui semblent tomber à faux dans le tempo, comme si le batteur accumulait les erreurs de frappe.

Macro-dynamique
En fait, et contrairement aux SH-3, les SH-2 restituent les frappes de caisse claire (celle des Pixies par exemple) avec une attaque qui manque d’intensité : cela va vite mais pas assez haut et de manière un peu trop « timide ». Les decay sont plus lents que sur les SH-3 mais les sustains toujours aussi écourtés, si bien qu’au final, les entames de son sur les SH2, quoique percutantes, manquent d’autorité, et cela dans tous les registres, mais en particulier dans les médiums.

Dynamique relative
Après écoute attentive — et comme pour nuancer ce que j'ai dit à ce sujet plus haut et que je répète plus bas —, j’ai cru constater un retrait des voix dans le spectre des SH-2, ce qui m’a paru pour le moins curieux de la part d’écouteurs que je jugeais au premier abord plutôt mid-centrics  ! J’ai fini par comprendre que ce retrait provenait en fait d’un effacement persistant du bas-médium au profit du haut-médium. Il affecte donc plus les voix masculines que féminines. En quoi cela concerne-t-il la dynamique relative de ces intras ? Eh bien, dans un ensemble orchestral ou dans un groupe de sources coordonnées, comme dans le morceau de Swell, cela produit, comme sur les SH-3, des tableaux dynamiques bancals, qui ne respectent pas ceux voulus par la prod. Le travers est toutefois moins prononcé que sur les SH-3, et cela parce qu’au final les SH-2 ont une sonorité plus équilibrée, moins montante. Cela étant, en fait de meilleurs contrastes dynamiques, les tableaux dynamiques des SH-2 présentent juste des saillies assez incohérentes ou injustifiées dans un paysage dynamique globalement assez arasé… Bref, on retrouve là le nivellement, assez typique de la marque, des intensités sonores simultanées.


TONALITÉ

Aigus
Les SH-2 génèrent malgré tout des sibilances, des stridences notamment, mais beaucoup moins de duretés que les SH-3 et pratiquement zéro chuintement. Les cymbales, sur ces intras, sont malheureusement assez sales et brouillonnes, même si elles ne manquent pas de définition : c’est leur frétillement qui, à mon goût, est à la fois trop sec et trop confus.

Médiums
Sur le premier track de ma play-list de test, à savoir celui d’A Perfect Circle, j’ai trouvé que les SH-2 proposaient de très belles attaques de la caisse claire qui, en l’occurrence, est tunée assez grave et qui, avec ces intras, me semblait avoir enfin du corps. J’entendais aussi plus de naturel dans un bas-médium (un peu) plus présent qui, du coup, me paraissait mieux asseoir les voix masculines et donner plus de matière aux percussions. Mais, au final, je me suis rendu compte que toutes ces améliorations dans le rendu de ce registre restaient assez timides et qu’en général, sur les SH-2, les voix étaient plutôt « dans le caisson », confinées, feutrées, comme si leurs harmoniques étaient écrêtées (ce qui est peut-être d’ailleurs le cas et dû à l’absence d’un driver par rapport aux SH3).

Graves
Les basses restituées par les SH-2 sont là, bien percutantes, avec du corps, mais on sent les infra-basses écourtées. J’ai trouvé également qu’elles manquaient parfois d’autorité dans leurs attaques et de présence, sur le morceau des Eels par exemple. Maintenant, c’est peut-être aussi ce relatif effacement qui préserve le swing dans ce sous-registre et donne plus de délié à la restitution de sa micro-dynamique par les SH-2.


TIMBRES

La caractérisation des timbres me paraît mieux respectée sur les SH-2 que sur les SH-3 . Dans le rendu du track de John Tchicai et Vitold Rek, notamment, le saxo alto m’a semblé correctement « cuivré ». Cela dit, dans ce même morceau, j’ai trouvé que le boisé de la contrebasse s’entendait trop peu — ou alors très légèrement, dans la résonance des cordes peut-être, les SH-2 ayant tendance à mettre celles-ci plus en avant que les vibrations de la caisse de l’instrument. En outre, en me repassant plusieurs fois ce track sur les SH-2, je me suis aperçu que la sonorité du saxo, faute peut-être d’une extension suffisante dans les aigus, manquait finalement de mordant et avait tendance à se « feutrer », ce qui, l’un dans l’autre, donnait une fausse perception du timbre de cet instrument.


SOUNDSTAGE

Toujours pas de profondeur dans la scène des SH-2... C’est même encore pire que sur les SH3 qui ajoutaient au moins aux sons un peu de brillant qui compensait le raccourcissement artificiel des reverbs : sur les SH-2, c’est à la fois resserré dans toutes les dimensions et relativement assourdi, feutré, ce qui au final donne l’impression, dans l’interprétation de la chanson d’A Perfect Circle, d’un morceau joué et enregistré dans un placard ! Je ne suis pas certain que l’oreille puisse jamais s’y faire (pas la mienne, en tout cas). Comme sur les SH3, le soundstage du track de Robert Rich & Lustmord est plutôt vaste et enveloppant, comme il se doit, mais avec un côté caverneux assez artificiel. Il présente cependant moins de profondeur que sur les SH3 : comme sur les autres morceaux de ma play-list, tout est comme écrasé sur le devant de la scène des SH-2 et rogné sur les ailes — cela s’éploie peu sur les côtés comme vers le fond. C’est une spatialisation assez « frileuse » et pas loin d’être mesquine : sur la dark ambient, les SH3 montraient autrement (et de manière assez étonnante) plus de générosité…


CONCLUSION

Pour résumer, je vous renvoie à l’onomatopée que j’ai mis en titre de ce test : j’ai trouvé, tout simplement, les SH-2 d’un ennui à la limite de l’insignifiance. Je vous laisse imaginer les sentiments que peut m'inspirer leur tarif, même si celui-ci est nettement moins élevé que celui des SH-3...
Dernière modification par DarkZunicorn le 04 oct. 2021 12:45, modifié 4 fois.
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Message par Skuale »

Très interessant le passage sur la dynamique. C'est technique, il faut que je comprenne mieux ça. Merci pour ce retour.
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Message par DarkZunicorn »

La dynamique, de manière générale, est la variation de l'intensité sonore d'un son ou d'un groupe de sons.
Pour un son pris individuellement, elle se décompose, en fonction du temps, en attack (la montée en énergie initiale), decay (la retombée au niveau moyen), sustain (maintien du niveau moyen) et release (extinction de la note).
La macro-dynamique concerne les grandes différences d'intensités sonores (= ampleurs du "volume") d'un instant à l'autre. Il s'agit donc surtout des impacts.
La micro-dynamique concerne les petites différences d'intensités sonores, en particulier celles de sons se succédant assez rapidement dans le temps. C'est elle qui caractérise le groove ou le swing.
La dynamique relative est l'ensemble des intensités sonores à un moment donné. Une bonne dynamique relative te permet par exemple d'entendre distinctement jusqu'aux instruments les moins "forts" dans un ensemble orchestral à un instant t.
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Message par Skuale »

Merci beaucoup, c'est parfait! (Y)
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CharlesM
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Message par CharlesM »

Merci pour le feedback très complet DZ !
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Message par DarkZunicorn »

Merci. :jap:
J'en profite pour vous avouer une chose : l'essai de ces intras n'est pas loin de me dégoûter à tout jamais de tester du HDG/THDG. Dans ce secteur où les tarifs s'envolent, j'ai trop souvent eu l'impression qu'on n'a le choix qu'entre des intras neutres-chiants (genre Mad24, PP8, etc) ou des modèles technico-hystériques (comme les SH-3, justement) et cette alternative n'est franchement pas loin de me lasser... :(
Cette impression a encore été renforcée tout récemment par ma découverte des SeeAudio Bravery qui, à un tarif autrement plus accessible (moins de 250 €), proposent, à mes oreilles du moins, une alliance quasi-parfaite de technicité et de réalisme qu'on serait quand même en droit d'attendre, me semble-t-il, de modèles nettement plus onéreux... Enfin, bon, je n'ai pas envie non plus d'ouvrir une polémique ; c'était juste l''expression d'une humeur que j'espère passagère.
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