Ce test a été réalisé après 8 mois d'utilisation journalière de l'engin, mais pour autant, je ne pense pas en avoir fait le tour, ni même pouvoir le faire. De même, la partie son est un peu "méchante" de ma part, et je n'ai pas couvert autant de chose que je devrais le faire dans la partie construction. Ce ffedback n'est donc pas définitif, mais le poster ici devrait réussir à me faire bouger le luc pour le finir
Décliné dans un nombre certain de références aux différences parfois minimes de couleur, jusqu'à majeur de drivers, nous parlerons ici du Sennheiser HD 25 I-II .Connu pour être la référence « passe-partout » en terme de casque nomade, c'est avant-tout un casque de mixage reconnu pour son isolation et sa construction.
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I. Packaging :
Le packaging est un élément relatif à ces nombreuses versions. Dans mon cas, c'est une édition contenant un simple sachet, un adaptateur 6,5 et le casque. Ni plus, ni moins. On distingue majoritairement 2 versions : les SP et les autres. Les SP sont une version « light » avec une qualité de son inférieure aux autres, mais moins cher. A l’intérieur des versions elle-mêmes, on peut noter certaines différences : la nature du cable (droit ou croisé), l'impédance du casque (70 ou 600 ohms) et le packaging (coussinets, pochette).
II. Caractéristiques :
Les caractéristiques sont pour la plupart communes aux différentes versions en dehors du cable. On dénote ainsi que le HD 25 n'est pas pliable mais démontable. Ainsi, on peut isoler l'arceau des écouteurs et du cable. On remarquera notamment qu'un des écouteurs est décalable : on peut ainsi n'avoir qu'une oreille pour ecouter ou mixer tout en gardant le casque sur la tête. Par ailleurs, le cable droit se termine par une prise jack coudée et dorée. Mesurant 2 mètres, la connectique coté oreillette est au format propriétaire Sennheiser.
Le casque est de type fermé soit sans module actif d'isolation. La version 70 ohms est donc largement drivable par un baladeur classique.
Le casque démonté :
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La connectique
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III. Construction :
Le casque est entièrement fait de plastique noir mat. Adieu l'effet bling-bling et bonjour le style post-apocalyptique. Sa construction est en effet assez étrange, l'arceau se divisant en 2 afin de répartir le poids du casque sur l'ensemble de la tête. Il tient donc sans aucun problème sur le crâne. Voire même trop.
C'est en effet un point noir assez récurrent sur ce casque : le confort. Pour certains, il n'y a pas de problème, pour d'autres c'est une véritable calamité. Tout est question de crâne. Mais d'une manière générale, et c'est ce qui lui vaut son award en matière d'isolation : il serre fortement.
IV. Son :
Les essais seront réalisés sont le complément de 2 sources : d'une mon installation hifi, et d'autre, mon X5L sous Rockbox au format FLAC. Le tout sera fait en environnement calme, bien que ce ne soit pas son cadre de prédilection. On pourra ainsi estimer qu'en déplacement les basses seront plus « ressenties » et moins écoutées en fonction du bruit exterieur
Playlist of da day :
- Tool – Aenima – (-)Ions/ Third Eye
Un album assez torturé que ce Aenima, avec notamment de jolis jeux de stéréos. Surement pas l’album plus facile à traiter, mais la complexité d’Aenima fait tout son charme.
L'orage n'a aucun problème à se mouvoir d'oreille en oreille, le grondement est fort, puissant, mais les explosions me paraissent sans force. Sur ThirdEye, on croierait la batterie sur le même plan que les guitares. Du coup, lorsque les riffs doivent nous emporter, ça « casse » le flow. Mais bon, ça s'écoute quand même, hein !:b
- God Speed You Black Emperor - Lift Yr. Skinny Fists, Like Antennas to Heaven - Storm
Le Dieu du Post-Rock canadien, que dire de plus . Il m’a été dur de choisir un morceau, vu qu’ils durent plus de 20 minutes chacun. Celui-ci est assez dur à appréhender à cause de la superposition des instruments.
Ca manque d'aeration. Sensation d'etre comme un oiseau en cage. L'arrivée de la première guitare fait « cheveu sur la soupe », passant completement devant les cuivres. A contrario, on appreciera le petit solo vers 7'30, qui, cette fois , soutenue par les cordes, donne un ensemble plutôt agréable. La batterie est à double tranchant : quand elle doit mener vers 14', c'est magnifique, épique même. Par contre, lors du passage vers 10', c'est une catastrophe car elle s'impose trop.
- Pendulum – Immersion - Watercolour
Un groupe dans une branche que je ne connais que trop mal, groupe phare du mouvement drum and bass pour les amateurs. Un morceau alternant voix et envolés de drum.
Les basses semblent être molles au début, jusqu'à 2' où le morceau s'emballe. Là, ça tape juste comme il faut. Néanmoins, on sent que les nuances dans le bas du grave sont dures à atteindre.
La voix quant à elle est sans plus, presque à sa place, voire très légèrement voilée .
- Nujabes – Modal Soul -(Luv)sic
Superbe compositeur notamment des OST de Samurai Champloo pour les connaisseurs, le style est orienté Hip-hop faisant un usage abusif de l’instrumental.
Le beat est bon. Ca groove tout le long du morceau, le piano se taille une part du gateau, et la voix arrive à se faire entendre. Le violon est en réelle galère pour se faire entendre , sinon quoi c'est du tout-bon !
- Yoko Kanno – Cowboy Bebop – Rush /Spokey Dokey
Compositrice pour de l’anime encore, mais cette fois pour le magnifique Cowboy Bebop, donc très jazzy.
Aie ! Ca passe pas. La scène a l'air complètement inversée, étouffée sur la 1ère partie du morceau. Méchante déception sur le coup.
2ème morceau, beaucoup plus folklo, un harmonica, une guitare, et c'est parti. Là c'est nickel, on entend même les respirations du joueur d'harmonica !
- Klaus Nomi – Le roi Arthur - Cold Song
Non, je n’essaierai pas sur ses chansons à textes, mais uniquement sur sa prestation ( magnifique !) en opéra. Je ne suis pas un fan de ce genre « musical », mais celui-là m’a toujours glacé le sang.
Bof. Sensation d'aigu écourté. Ca lui fait perdre une grande partie du dramatique et donc de sa force. Sincèrement pas accrochant
- Virgin Prunes – If I die, I die – Wall of Jerichos
Groupe assez vieux déjà de Post-punk/Cold Wave, dont le mouvement est actuellement éteint. L’enregistrement est assez mauvais pour le coup.
Toujours cet enregistrement mauvais, on s'y fait ou pas. La voix est légèrement en retrait, mais le rythme est bien porté, aussi bien par la batterie que par les claviers. Ca fait plaisir !
V. Evolution possibles :
Pour certains, le cable est un élément à ne pas negliger lors d'un système audio. Celui-ci, malgré sa norme propriétaire, est facilement changeable.
Cas du cable Headphile v1 : Ceci est un avis personnel qui n'engage que moi : trop court et trop lourd, totalement inutilisable en nomade (trop lourd) ET en interieur (trop court). Bel échec àmha.
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Customisation : on peut admirer certains travaux de peintures sur casque sur HD25. Certes ce n'est pas donné, mais vu la longevité du modèle..
http://customcans.daportfolio.com/gallery/227458
VI. Remarques post-Tests :
Certains considéreront que j'ai été dur avec le HD25. Possible, mais il était temps àmha de casser un peu de sucre sur la référence afin de laisser la place à d'autres modèles dans cette tranche de prix. Et il y en a un nombre certains. Pas que le casque soit mauvais, mais souvent trop cité au détriment d'autres qui pourront tout autant ravir, si ce n'est plus.