Salut à toi l’ami(e),

Avant que tu ne commences à parcourir ce que je nomme une « brève (?!!) de comptoir », j’aimerais t’en toucher deux mots.

Si tu es désireux de trouver toutes les réponses à tes questions, une analyse approfondie, de la rigueur, le pourquoi du comment par A+B, des données techniques, des courbes de réponses fréquentielles, et caetera. Je vais être franc avec toi, ce qui suit a bien des chances de te laisser sur ta faim ou pire, de t’ennuyer ferme. Ne te méprends pas, ta démarche est on ne peut plus légitime et je la respecte. Mais pour ma part, un retour d’expérience, alias feedback, ne saurait être assimilable à un test.

Si tu te décides malgré tout à aller plus avant, garde à l’esprit que même si cette « brève de comptoir » prendra parfois des allures de test dans sa forme et son déroulement, elle n’en est donc absolument pas un, à l’instar de toutes celles que j’ai écrites dans ce lieu et ceux qui l’ont précédés. Elle est le reflet de ce que je suis depuis un bon bout de temps et de ce que je suis attaché à demeurer : un amateur, un aficionado avec un peu, beaucoup de subjectivité, son lot de questions sans réponse, aujourd’hui empreint de ces certitudes qui ne seront peut-être plus celles de demain, mais toujours avec sa passion et sa sincérité.

Voilà, tu sais désormais ce qui t’attend, si j’ose dire. Le cas échéant, il ne me reste plus qu’à te souhaiter une bonne lecture. Dans le cas contraire, je te souhaite de trouver prochainement ton bonheur dans cette quête du Casque idéal.

Isalula


… C’est l’histoire d’un quiproquo sympa : Moi tout content d’avoir l’opportunité de compléter ma rencontre avec le Beyerdynamic DT 770 pro 80 Ω en l’épinglant dans mon Headphonarium, alias photothèque, etcetera... Bref, juste histoire de marier quelques images aux mots que j’avais écrit à son propos plusieurs années auparavant…

...Et encore moi, quelques jours plus tard, extrayant du colis gentiment envoyé par superfred21 le Beyerdynamic en question… Qui s’est avéré être en réalité la version PRO 250 OHM, oups !

Pas de panique… Primo, je le shoote comme prévu, et dans la foulée on fait connaissance. Si ce n’est pas avoir su faire preuve d’un sang-froid à toute épreuve, je ne sais pas ce que c’est…

Ecrire que ladite version en 80 Ω, croisée trois ans plus tôt, m’avait laissé sur un souvenir impérissable tiendrait du mensonge éhonté. Pour autant, je n’ai aucune critique assassine à émettre à son encontre, il ne me convenait pas, voilà tout. Allez, tout au plus, pourrais-je lui reprocher un bas du spectre trop appuyé. Voilà, c’est dit !

Packaging, accessoire, composants, architecture, design, confort… Rien ne change entre ces deux versions du DT 770 hormis le câble, qui curieusement devient spiralé. Au chapitre des spécifications, l’impédance passe donc de 80 Ω à 250 Ω, ce qui imposera à l’ampli qui l’alimente d’être dans l’obligation de lui fournir davantage de jus pour le motiver.

Inutile de s’attarder davantage, ces aspects ayant déjà été évoqués, on peut passer à l’essentiel…

Et tout d’abord à l’écoute de drinking with strangers (Jesse SYKES & THE SWEET HEREAFTER) qui va confirmer les traits inhérents à l’architecture fermée du DT 770 PRO. En effet, celui-ci est très précis, détaillé, mais restreint en termes d’ouverture et de spatialisation. De facto, la propagation des échos se fait trop limitée à mon goût. La restitution est compacte, mais est aussi dénuée de toute confusion vis-à-vis des différents pupitres.

Moins ouvert que le Grado SR325i, qui officie dans mon bar, la progression des notes de clavier dans love over gold (DIRE STRAITS) se fait plus précise jusqu’au balbutiement final qui soudainement devient confus. J’y retourne encore et encore pour avoir la confirmation que le Grado fait, effectivement, mieux que le Beyerdynamic. Cogitations… A moins que cette perception ne soit le fruit d’un haut du spectre plus haut perché avec le SR325i ? A moins que son ouverture accrue ne mette davantage en exergue cette subtilité vis-à-vis du DT 770 PRO ? Bizarre… Pour tout dire, je m’attendais à ce que l’architecture fermée et la vocation du DT 770 PRO accentuent la focalisation et lui donne plutôt l’avantage sur ce passage précis. Enfin, la restitution des notes avec le Beyerdynamic, quant à elle, ne s’avère ni chaleureuse, ni crispante.

Pour être accoutumé comme je le suis aux Casques ouverts ou semi-ouverts, l’écoute de les passantes (Francis CABREL) en version live ne tournera pas à l’avantage du DT 770 PRO. En effet, celui-ci n’est pas en mesure de me faire ressentir autant cette dimension live que ses homologues cités en introduction. Tout y est, en quelque sorte, ramassé. Les timbres sont sobres et sans fioritures, ce qui n’empêche pas les instrus de s’exprimer avec verve, à l’instar de l’accordéon, par exemple. Les basses se manifestent judicieusement. D'ores et déjà, j’ai tendance à conjuguer cette version du Beyerdynamic DT 770 PRO avec l'équilibre.

Passons à un peu plus nerveux avec only the lonely (THE MOTELS)
Moins sèches que celles d’un Grado, les basses du Beyerdynamic « tapent » sans excès et sont plus pléthoriques et impactées. Associé à mon ampli Casque RudiStor RP-33 SE, le DT 770 PRO dégage une belle énergie, même si sa restitution demeure pondérée, si je puis dire. Sa présentation s’avère moins frontale, moins live et plus étroite que celle de ses homologues américains, qu’il s’agisse du Grado ou de l’Alessandro qui me tiennent compagnie au jour d’aujourd’hui. A l’instar de l’extrait précédent, les labiales me laissent sur une impression de sobriété accrue, celles d’un MS2 étant plus séduisantes, s’incarnant davantage, et de facto plus typées. lI y a aussi ce saxo qui s’envole, lumineux avec le Beyerdynamic… Mais allègrement plus pétulant avec l’Alessandro. Et puis, le DT 770 PRO n’ouvre décidément pas suffisamment l’espace. Bref, la sauce ne prend pas, faute de posséder tous les ingrédients nécessaires au genre tel que j’aime l’entendre.

Au sortir de l’écoute de voyage to avalon (orchestra version) (Kenji KAWAI) je sais que le DT 770 PRO ne m’a pas plus convaincu. D’accord, sa restitution est précise, les chœurs en introduction sont distincts, mais limités dans l’espace. D’autre part, le lyrisme qui se dégage lors de cette ouverture tout comme celui qui émanera de l’interprétation de la soprano se perdent dans la sobriété du DT 770 PRO. Mais il faut lui reconnaître cette qualité, le Beyerdynamic n’est pas d’une nature agressive. Il ne fait que restituer avec application certaines imperfections dues au mastering qui se manifestent ici ponctuellement, à l’instar des vocalises de la soprano, par exemple. Il ne m’a donné absolument pas l’impression d’être à bout de souffle. Energique quand il le faut, ce Casque m’a fait apprécier une fois de plus des basses pleines qui, sans atteindre la profondeur, la texture et l’articulation de certains, sont d’une belle tenue.

A nouveau, je dois bien avouer que le DT 770 PRO me laisse sur ma faim. Les chœurs en ouverture dans the mummer’s dance (Loreena McKENNITT) s’expriment laborieusement, pénalisés parce que cantonnés dans un espace trop restreint. L’auditoire, les bruits qui s’en échappent, la scène et ceux qui s’y expriment… La tridimensionnalité brille par son absence. S’ensuivent la voix de la diva et des instruments qui l’accompagnent. Propreté, clarté, sobriété… Mais la sensualité latente tant vocale qu’instrumentale s’en est allée. A l’évidence, l’interprétation que m’en fait le DT 770 PRO ne me convient décidément pas.

Allons ! Soyons honnêtes, je ne m’attendais pas à que cette autre version du DT 770 PRO soit de nature à provoquer un coup de théâtre. Je ne suis ni profondément déçu, ni réellement frustré à son égard. Je pense être surtout resté sur ma faim au sujet de sa perspective, son image. Peut-être pour avoir côtoyés la plupart du temps des modèles d’architecture ouverte ou semi-ouverte ? C'est donc un point commun, le seul je pense, qu'il partagera avec son homologue en 80 Ω.

J’ajoute que, cette fois, il m’a paru être globalement en accord avec l’idée que je me fais d’un modèle à vocation professionnelle. Energique, détaillé, précis, transparent, pourvu d’un grave vigoureux répondant présent tout en étant justement proportionné, ce qui tranche vis-à-vis de la version 80 Ω, il faut bien l’avouer. Clarté de l’aigu, sobriété du médium, dénué d’emphase… Tout cela tend vers une signature placée sous l’égide d’une certaine homogénéité, d’un bon équilibre. Tout bien pesé, ces aspects ne correspondent-ils pas précisément à la vocation qui est la sienne ?

Headphone Road
Août 2010

Merci à toi, superfred21 !

Salut Isalula et merci pour ton avis toujours aussi détaillé.

Je partage ton sentiment concernant le manque d'ouverture de ce casque fermé
Je me retrouve dans ta brève, même si c'est Fiio, le petit Chinois, qui m'amplifie

J'ai acheté ce casque car il me fallait un casque fermé au bureau et pour prix contenu, j'ai pu souvent lire que c'est ce qui se faisait de plus aéré et isolant à la fois => pas faux selon moi.
On ne peut pas tout avoir, mais il ne semble pas non plus étouffant... c'est sûr qu'en comparant à du Grado, no chance.
Mais avec un S325i dans un open space, si je pousse un peu le son, mes collègues en profiteraient le subiraient également.
Je savais à quoi m'attendre, tu m'avais clairement prévenu, avec toi c'est tout vert!
N'empêche, j'insiste tout de même :
Aurais-tu fait la rencontre d'autres casques fermés plus haut-de-gamme, même s'ils ne sont plus commercialisés?

à bientôt et d'ici là

PS : selon moi, ce casque serait très bon en usage nomade -> facile à driver (au pire un ptit Fiio et hop), isolant et super confortable... avec en prime une pure old'skool touch!
-> Faut déplacer le topic

Pour sûr, un Casque ouvert dans un open space y compris pour toi, puisque tu serais gêné par le bruit environnant. Ce qui t'inciterait à augmenter le volume, peut-être au-delà du raisonnable.

Je ne sais pas si son isolation est suffisante pour se balader à l'extérieur, mais il ne passera pas inaperçu. Il a tout de même une certain gabarit. Bon, c'est pas non plus un HP-DX1000

En fermé ? J'ai possédé un HP-DX1000 et j'ai brièvement écouté un ATH-W1000X. J'en ai causé dans le bistrot.

Je confesse un petit faible pour l'Audio-Technica à la signature plus sombre. Je m'attendais de sa part à une signature plus droite, et bien non. Je lui reprocherais des basses un peu confuses, floutées. Mais l'écoute est plaisante, avec une touche de coloration qui a fait son petit effet auprès de votre serviteur. A l'instar du RS1i, le prix pratiqué par chez nous me paraît tout de même exagéré. Ceci dit, quant on voit le prix du Stax ou de l'Ultrasone, ça calme pas mal également !

Voili, voilou !

Avec toi, les casques c'est tout vert ou boisé!
Si je me motive, je peux éventuellement faire jeu égal avec captain igloo caverne
Sinon, t'es pas du genre à t'encombrer du milieu de gamme
... et comme tu as raison , c'est moi qui suis contraint d'avoir tort!
A bientôt

Non non, les Casques qui m'ont procuré le plus de plaisir se nomment, dans l'ordre chronologique, K340 Bass-Light Version, puis DT 880/250 Ω Edition 2005 et enfin SR125. C'est plutôt du milieu de gamme, enfin je trouve

A bientôt !

Alors pourquoi s'embarrasser d'un grado outta price?
Je suis taquin et sais très bien qu'à partir d'un certain niveau de gamme, en terme de statistique tout du moins, on ne peut plus imaginer un semblant de linéarité dans le ratio prix/qualité.
Merci de nous assurer, nous les mélomanes d'en-bas, de l'accessibilité au plaisir à la portée de toutes les bourses
Et ces "anciennes références" mises à part , des vues (si j'ose dire) sur du matos d'actualité?

Zarbol a écrit :Alors pourquoi s'embarrasser d'un grado outta price?

Oui effectivement, si tu as plus de plaisir avec un Grado SR125 pourquoi un PS1000 ?

@ Zarbol...

Mélomane d’en bas ?!! Connais pas !
Non, pour moi, il n’y a que des mélomanes, tout court. Parce que ce qui me paraît devoir importer par-dessus tout, c’est le plaisir, l’émotion. En ce qui me concerne, si Plaisir et Performance commencent bien par la même lettre, à l’instar de la lettre M de Musique et de Matériel, pour autant il n’est pas incompatible que les seconds ne soient pas forcément associés aux premiers. Haut de gamme ou non, les Casques et les autres maillons qui composent un système ne sont et ne doivent demeurer qu’une étape, PAS une finalité. Concrètement ? Il m’arrivait régulièrement de préférer user du SR125 à l’époque où je possédais également un RS-1.

Rien de plus que mes deux centimes… Chacun les siens.

Anciennes, anciennes… Tss tss tss, j’en entends un qui bougonne dans son tiroir. Bon, je devrais pouvoir t’arranger les choses pour cette fois, étant donné qu’IL n’a pas oublié qui a fait le chèque et lui a offert un certain standing. Bref, t’as du bol que j’tai à la bonne, toi

Avant d’avoir saisi cette opportunité sur le Grado, je faisais de l’œil (si j’ose dire) aux Ultrasone Signature PRO et Audio-Technica ATH-W1000X. Œillades (si j’ose dire) davantage appuyées envers l’Audio-Technica pour avoir été hanté par le démon (si j’ose dire) de la complémentarité, puisque j’étais déjà en couple (si j’ose dire) avec un PS500 à l’époque. Mais, je m’interrogeais sur mes penchants (si j’ose dire) en termes d’architecture, ces Casques étant fermés. Je n’étais d’ailleurs pas toujours à l’aise avec le PS500 sur ce plan, en dépit du fait qu’il était d’architecture ouverte... Si j'ose dire

Cela dit, je ne suis pas particulièrement à l’affût de la nouveauté. Encore une fois, les sensations que je recherche, je sais d’expérience qu’elles existent tout autant avec des modèles vintage.

Quant à l’aspect financier… Je ne voudrais pas que l’on s’imagine que les choses soient aisées pour moi. Je dispose d’un revenu limité, qui est loin d’atteindre ce que l’on dénomme le « revenu mensuel moyen » J’ai deux enfants qui poursuivent leurs études avec les charges que cela implique. Il n’y a pas de secret, je calcule, je fais des choix, je tente de saisir les opportunités quand elles se présentent et quand le contexte m’y autorise. Je privilégie l’achat d’occasion, et en neuf je négocie souvent afin de tenter d’obtenir un meilleur prix. La revente est généralement motivée par l’acquisition, à l’instar du PS500 qui était le prédécesseur du PS1000. En toute franchise, acquérir ce dernier en seconde main, y compris en tenant compte de l’apport généré par la revente a été un gros sacrifice et aussi une prise de risque.


@ superfred21…

Je dirais qu’il y a des éléments de réponse avec ce que j’ai répondu précédemment à Cpt_caverne.

Il y en a eu 3, et ce ne sont pas comme on pourrait aisément le penser, des modèles dits hauts de gamme.

Bien sûr, Cpt, le K340 occupe et occupera toujours une place à part. Le charme et la douceur de son médium restent inégalés. Et un jour prochain, je ne serai pas étonné que j'y revienne.

Le temps et la curiosité aidant, le Beyerdynamic DT 880 a pris l'ascendant. Par sa sobriété, une interprétation du médium différente, mais qui a eu un attrait décisif sur votre serviteur.

Jamais deux sans trois ? Bien vrai ! Et il se nomme Grado SR125. Vainqueur par sa présentation live, son allant, ce modulé des guitares propre à Grado, sa fluidité. Bref, j'étais devenu un Grado addict avant même de m'en rendre compte !

Par ailleurs, je pense que mon feedback du PS1000 ne laisse pas de doute quant à mon attrait pour lui. Malheureusement, l’aspect financier avait pesé (lourdement) dans la balance, à l’époque.

Lorsque j’écris que ces trois Casques m’ont apporté plus de satisfaction que les autres, c’est donc parce qu’ils ont incarnés successivement un tournant majeur dans ce que j’ai nommé « ma ballade sur Headphone Road » Le plaisir que j’en ai retiré en leur compagnie a été accru. Il n’a pas été uniquement question à leur sujet, d’un mieux ou d’un plus sur tel ou tel critère. Et je serais tenté de dire, davantage avec le dernier du trio. De facto, depuis le SR125, il n’y a eu que Grado pour succéder à Grado dans mon troquet. Ca relève de l’exception cette constance (fidélité ? addiction ?!!!) et pourtant la ballade n’aura pas été chiche de tentations.

Pourquoi ne pas s’être arrêté au SR125 ? Et bien, parce que je ne suis pas différent de la plupart. Puisque j’appréhende cette aventure comme une ballade, quoi de plus normal que de souhaiter mettre un pied devant l’autre afin de contempler davantage ? Et je peux dire qu’entre le SR125 et le PS1000, j’en ai contemplé davantage et parfois grâce à toi.

Alors, oui, malgré les qualités inhérentes au PS1000 et aux autres Grado que j’ai rencontrés, je ne serais pas le moins du monde surpris, qu’un SR125 soit toujours en mesure de me procurer l’espace d’un moment, autant, voire davantage d’émotion à l’écoute de tel ou tel passage.

Cela dit, je comprends tout-à-fait que mon opinion puisse être sujette à interrogation. Nous avons chacun nos sensibilités, et de facto, nos différences.

Rien de plus, là encore, que mes deux centimes…

Même les gens qui me connaissent se méprennent sur mes propos, mais qu'est-ce que vous avez tous?
Non je plaisante, mais les plus courtes sont les meilleures... me disait une amie.
Et puis, qui aime bien chatie bien.
Concernant les mélomanes d'en-bas, c'est un croisement entre un jeu de mot à la Sarko et ta métaphore sur la balade.
Perso, ce cheminement, je le perçois comme une ascension et je suis encore au pied de la montagne à me demander quel versant emprunter.
Et pendant ce temps, tu te demandes quel sera ton prochain sommet.
Concernant les moyens financiers, désolé si j'ai eu l'outrecuidance de laisser paraître que tu votes à droite
Pour aller jusqu'au bout du sarkodélire, le zarbol, tu l'aimes ou tu le quittes!
Mais bon, vu que c'est l'heure de l'apéro et que tu m'as à la bonne, je boirais bien un ptit coup, barman!
A+

Zarbol a écrit :Même les gens qui me connaissent se méprennent sur mes propos, mais qu'est-ce que vous avez tous?
Non je plaisante, mais les plus courtes sont les meilleures... me disait une amie.
Et puis, qui aime bien chatie bien.
Concernant les mélomanes d'en-bas, c'est un croisement entre un jeu de mot à la Sarko et ta métaphore sur la balade.
Perso, ce cheminement, je le perçois comme une ascension et je suis encore au pied de la montagne à me demander quel versant emprunter.
Et pendant ce temps, tu te demandes quel sera ton prochain sommet.
Concernant les moyens financiers, désolé si j'ai eu l'outrecuidance de laisser paraître que tu votes à droite
Pour aller jusqu'au bout du sarkodélire, le zarbol, tu l'aimes ou tu le quittes!
Mais bon, vu que c'est l'heure de l'apéro et que tu m'as à la bonne, je boirais bien un ptit coup, barman!
A+

Euh désolé mais bon, je fais un petit rappel, j'interviens en ma qualité de modérateur, je ne vois pas ce que la politique viens faire la dedans, bref, que tout reste dans un esprit cool et détendu, comme Fonzie dans Happy Days, bref on ne parle plus de Sarko ici, svp, là on est proche du point Godwin lol vite faut qu'on s'en écarte

Ca, j'ai bien l'intention de crapahuter encore un peu. Il y a encore des tas de rencontres à faire, et pas forcément dans les cimes.

N'hésite pas à ouvrir un sujet dédié afin que moi et d'autres te conseillent afin que trouves le chemin qui te convienne le mieux.

Au plaisir

Voilà déjà un certain temps que j'ai compris qu'Isalula était tout simplement un passionné, et de l'espèce la plus impliquée, la plus "mystique" même.
Que tu nous fasses des reviews qui, pour l'instant, concernent majoritairement des casques chers ne me dérange plus, Isalula. D'abord tu écris drôlement bien et ta lecture me fait passer à chaque fois des moments formidables (et si je ne te le dis pas toujours c'est que, des fois, je me trouve un peu con à répéter sans cesse "merci"... mais le coeur y est!). Ensuite, j'ai eu un père qui te ressemblait tellement... Papa gagnait pas beaucoup mais c'était un sacré mélomane et pour sa musique (classique), il était prêt à de gros sacrifices. Il a si bien réussi à me communiquer son virus (et qui plus est en m'initiant à un genre qui, a priori, n'était vraiment pas le sien, à savoir la musique électronique) que je ne peux aujourd'hui que m'incliner devant tous ceux qui témoignent d'une semblable ferveur audiophile.

C'était mon petit grain de sel.

Et, dobi, tu exagères quand même: nous sommes encore très loin du point de Godwin.
Définition de la Wiki:

La loi de Godwin provient d'un énoncé fait en 1990 par Mike Godwin relatif au réseau Usenet, et popularisée depuis sur Internet : « Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s'approche de 1. » Dans un débat, atteindre le point Godwin revient à signifier à son interlocuteur qu'il vient de se discréditer en vérifiant la loi de Godwin.

A moins, bien évidemment, que tu considères Sarko comme un nazi!

dobiwan a écrit :bref on ne parle plus de Sarko ici, svp, là on est proche du point Godwin lol vite faut qu'on s'en écarte

J'attendais plutôt un "je vous demande de vous arrêter"
Pas de politique dans mes propos, je t'assure, une simple glissade à partir d'un jeu de mot avec "d'en-bas" qualifiant l'inaccessibilité en qualité de novice ici et pas nécessairement de brzfs.

Isalula a écrit :Il y a encore des tas de rencontres à faire, et pas forcément dans les cimes.

J'espère bien sinon je suis mal

Isalula a écrit :N'hésite pas à ouvrir un sujet dédié afin que moi et d'autres te conseillent afin que trouves le chemin qui te convienne le mieux.

A l'occasion, je n'y manquerai pas. Pas pour le moment, en ma qualité de jeune papa consciencieux, plus d'achat plaisir, c'est le bagne.
Je vais tenter the way of wisdom en me contentant de mon équipement actuel qui me permet de belles balades des heures durant au bureau... en fait je me repose au taf
A bientôt

DarkZenith a écrit :A moins, bien évidemment, que tu considères %$*! comme un nazi!

On en parle plus on a dit! ... alors chute
Personne ne remarque mon triple jeu de mot? -> http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Chute_(film,_2004)

DarkZenith a écrit :Voilà déjà un certain temps que j'ai compris qu'Isalula était tout simplement un passionné, et de l'espèce la plus impliquée, la plus "mystique" même.
Que tu nous fasses des reviews qui, pour l'instant, concernent majoritairement des casques chers ne me dérange plus, Isalula. D'abord tu écris drôlement bien et ta lecture me fait passer à chaque fois des moments formidables (et si je ne te le dis pas toujours c'est que, des fois, je me trouve un peu con à répéter sans cesse "merci"... mais le coeur y est!). Ensuite, j'ai eu un père qui te ressemblait tellement... Papa gagnait pas beaucoup mais c'était un sacré mélomane et pour sa musique (classique), il était prêt à de gros sacrifices. Il a si bien réussi à me communiquer son virus (et qui plus est en m'initiant à un genre qui, a priori, n'était vraiment pas le sien, à savoir la musique électronique) que je ne peux aujourd'hui que m'incliner devant tous ceux qui témoignent d'une semblable ferveur audiophile.

C'était mon petit grain de sel.

Oui le rapport entre le prix du matériel et la passion développée pour la musique n'est que très lointain, tout à fait d'accord avec tes dires.

Quand à ma remarque sur le point Godwin, c'était surtout de l'ordre pragmatique, je veux dire que certains noms balancés dans n'importe quelle conversation, ont tendance à automatiquement pourrir la conversation et la dénaturer, désolé pour cet aparté.