DarkZenith a écrit :Rien ne remplace le contact direct avec les œuvres !
Par contre, j'avoue que les performances artistiques, des fois j'ai du mal...
DarkZenith a écrit :Rien ne remplace le contact direct avec les œuvres !
Bah si, Pierre Boulez fait de la musique, mais elle s'adresse au public restreint des personnes ayant reçu une éducation musicale solide (voire mathématique si on veut vraiment comprendre les jeux et enjeux du sérialisme). J'ai beaucoup fréquenté l'Ensemble intercontemporain quand j'habitais Paris, sans jamais y trouver mon compte. Je préfère les auteurs moins extrêmes comme Ligeti ou Schnittke, particulièrement en concert (je garde un souvenir ému de la création française du concerto pour violon de Ligeti il y a bien longtemps). Donc oui, c'est de la musique, non elle n'est pas facile d'accès faute de produire assez d'émotion immédiate.HamsteRER a écrit :Le thème sous-jacent c'est "Pierre Boulez fait quelque chose mais pas de la musique. Faut-il le catégoriser comme performance contemporaine ?" ?
Bien dit.alphatak a écrit :Bah si, Pierre Boulez fait de la musique, mais elle s'adresse au public restreint des personnes ayant reçu une éducation musicale solide (voire mathématique si on veut vraiment comprendre les jeux et enjeux du sérialisme). J'ai beaucoup fréquenté l'Ensemble intercontemporain quand j'habitais Paris, sans jamais y trouver mon compte. Je préfère les auteurs moins extrêmes comme Ligeti ou Schnittke, particulièrement en concert (je garde un souvenir ému de la création française du concerto pour violon de Ligeti il y a bien longtemps). Donc oui, c'est de la musique, non elle n'est pas facile d'accès faute de produire assez d'émotion immédiate.HamsteRER a écrit :Le thème sous-jacent c'est "Pierre Boulez fait quelque chose mais pas de la musique. Faut-il le catégoriser comme performance contemporaine ?" ?
Moi je parlais de connexion dans leur cerveaucorderaide a écrit :... ou l'oreille de l'audiophile de faire la différence entre des earbuds Apple de 2007 et un casque audiophile de 2016 :mrgreen: (ou entre un 96kbps et un flac)
C'est facile de dire des artistes qu'ils ne font aucun effort pour établir une connexion avec leur public, mais d'un autre côté si ledit public a déjà comme préjugé que c'est d'la merde, ça aide pas.
Super intéressant ce que tu racontes par rapport aux émotions à cultiver. J'ai à titre personnel parfois / souvent du mal à sentir celles-ci, c'est comme si "c'était là, mais que je ne pouvais pas les ressentir totalement" à quelques exceptions près. En général ça marche mieux si j'arrive à les lier à mon vécu / à mon monde intérieur. Je ne sais pas si ce que j'écris paraît étrangeDarkZenith a écrit :Bien dit.alphatak a écrit :Bah si, Pierre Boulez fait de la musique, mais elle s'adresse au public restreint des personnes ayant reçu une éducation musicale solide (voire mathématique si on veut vraiment comprendre les jeux et enjeux du sérialisme). J'ai beaucoup fréquenté l'Ensemble intercontemporain quand j'habitais Paris, sans jamais y trouver mon compte. Je préfère les auteurs moins extrêmes comme Ligeti ou Schnittke, particulièrement en concert (je garde un souvenir ému de la création française du concerto pour violon de Ligeti il y a bien longtemps). Donc oui, c'est de la musique, non elle n'est pas facile d'accès faute de produire assez d'émotion immédiate.HamsteRER a écrit :Le thème sous-jacent c'est "Pierre Boulez fait quelque chose mais pas de la musique. Faut-il le catégoriser comme performance contemporaine ?" ?
Et c'est là, quand on apprend à retirer des émotions d’œuvres qui auparavant nous laissaient froids, qu'on se rend compte que les émotions, elles aussi, peuvent être cultivées, qu'on peut affiner sa sensibilité. Et ce faisant, on ouvre son ressenti, on élargit ses perceptions.
J'ai connu ce processus en musique avec un morceau particulier (j'en ai déjà parlé ailleurs) : "Fat Time" de Miles Davis. Ce sont les efforts que j'ai produits pour être véritablement touché par ce morceau (au lieu de simplement m'y intéresser) qui ont marqué véritablement mon entrée dans la jouissance du sonore.
D'où (anecdote) mon avatar actuel qui n'est autre que la main de Miles Davis photographiée par Irving Penn en 1986 (pour l'album Tutu).
[video][/video]C'est presque aussi beau que du Boulez...
mais il est AU TOP ce morceau DZ !DarkZenith a écrit :[video][/video]C'est presque aussi beau que du Boulez...