Dommage tout de fois que le film n’ai pas pu aller plus loin dans le stress....
No Hype, No Hope... No TN La première règle de Tn est : il est interdit de parler de TN... Si c'est ton premier soir sur TN, tu dois passer par les PAs
Super film, on ne s'ennuie pas une seconde et j'ai pleuré à sanglots pendant une scène vers la fin. Historiquement, ce film se déroule exactement en même temps que Dunkirk, c'est la même histoire vue de Londres. L'acteur est ouf. Et si il y en a qui ne l'aiment pas, pas de souci, on ne le reconnaît pas, si ce n'est à un ou deux moments.
Autant le premier frôlait parfois d'un peu trop près la pantalonnade, surtout avec la BO assez lourdingue de Vangelis, autant cette deuxième mouture a un pouvoir hypnotique qui vous prend par les tripes et ne vous lâche plus jusqu'à la fin. Et cette bande-son... Incroyable. C'est vraiment ce vieux ringard de Hans Zimmer, ce pondeur à la chaîne de thèmes convenus et grandiloquents qui a produit ce petit bijou d'indus grinçant, d'une noirceur d'équinoxe ?
Tout a concouru pour moi à faire de Blade Runner 2049 le plus beau film de SF que j'ai vu depuis trente ans, à commencer par le ressort de l'intrigue, d'une naïveté totalement assumée et totalement sincère, très dickienne en un sens, en passant par l'image, d'une beauté simple et sidérante, et le jeu des acteurs, constamment tenu, très articulé... Et cette lenteur cérémonielle qui saisit à la gorge à chaque plan, chaque seconde... A un moment, je me suis cru dans un des chefs-d’œuvre de Tarkovsky (Stalker et Nostalghia en particulier --- pour le second, si vous le connaissez, vous verrez immédiatement à quel moment Blade Runner 2049 y fait une référence explicite) --- tant ce film démontre une maestria impressionnante dans le déroulement de son propos et sait vous imposer le tempo qui convient pour mieux goûter ses beautés somptueuses, fragiles et cruelles, touchantes et impérieuses.
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Hiby FD3 → Blon BL-03avec NiceHCK C16-3 et Penon Liqueur B / Tangzu Zetian Wu The Legendavec câble Flash Acoustics d'origine et Penon Liqueur B FiiO KA17+ ESTICK → FiiO FH9avec câble d'origine et Penon Liqueur O Pioneer U-05-S → Geshelli Erish → Fostex TH-610avec Lunashops LN008324 XLR4 et bonnettes d'origine
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Dommage tout de fois que le film n’ai pas pu aller plus loin dans le stress....
Je l'ai vu la semaine dernière, je n'ai pas aimé du tout, c'est à peine un bon film et une mauvaise adaptation, et la liste des griefs est longue, même si je dois reconnaître que les gamins et le clown jouent bien (surtout Bev et Bowers) :
+ Le clown est ridicule
+ Le "on flotte tous en bas" pris au premier degré par le réalisateur (ridicule) qui du coup se retrouve avec une incohérence en fin de film.
+ Le choix de l'époque
+ Il manque un gamin ! : Stanley
Mais surtout, ce qu'il manque le plus dans cette histoire, paradoxalement, c'est :
1/ de l'enfance. Dans le livre original (et d'ailleurs dans le téléfilm que je me suis refait dans la foulée), on passe bcp de temps à suivre leur vie d'enfants, à affronter leurs peurs d'enfants.
2/ d'amour. Alors oui dans le film ils arrêtent pas de dire je t'aime je vous aime etc, mais perso je trouve qu'on le sent pas parce que le réalisateur (la faute lui incombe entièrement) ne le montre pas. La construction de leur amitié est un processus lent, et se fait au prix d'épreuves auxquelles ils vont faire face ensemble et c'est ce qui va les souder, et ça manque cruellement au film.
DarkZenith a écrit :
Autant le premier frôlait parfois d'un peu trop près la pantalonnade, surtout avec la BO assez lourdingue de Vangelis, autant cette deuxième mouture a un pouvoir hypnotique qui vous prend par les tripes et ne vous lâche plus jusqu'à la fin. Et cette bande-son... Incroyable. C'est vraiment ce vieux ringard de Hans Zimmer, ce pondeur à la chaîne de thèmes convenus et grandiloquents qui a produit ce petit bijou d'indus grinçant, d'une noirceur d'équinoxe ?
Tout a concouru pour moi à faire de Blade Runner 2049 le plus beau film de SF que j'ai vu depuis trente ans, à commencer par le ressort de l'intrigue, d'une naïveté totalement assumée et totalement sincère, très dickienne en un sens, en passant par l'image, d'une beauté simple et sidérante, et le jeu des acteurs, constamment tenu, très articulé... Et cette lenteur cérémonielle qui saisit à la gorge à chaque plan, chaque seconde... A un moment, je me suis cru dans un des chefs-d’œuvre de Tarkovsky (Stalker et Nostalghia en particulier --- pour le second, si vous le connaissez, vous verrez immédiatement à quel moment Blade Runner 2049 y fait une référence explicite) --- tant ce film démontre une maestria impressionnante dans le déroulement de son propos et sait vous imposer le tempo qui convient pour mieux goûter ses beautés somptueuses, fragiles et cruelles, touchantes et impérieuses.
C’est dommage de se priver du premier, même s’il divise.
No Hype, No Hope... No TN La première règle de Tn est : il est interdit de parler de TN... Si c'est ton premier soir sur TN, tu dois passer par les PAs
Lucius a écrit :
C’est dommage de se priver du premier, même s’il divise.
Le second aussi.
DarkZenith a écrit :ce pondeur à la chaîne de thèmes convenus et grandiloquents qui a produit ce petit bijou d'indus grinçant, d'une noirceur d'équinoxe ?