[Cinema] Vos films cultes et vos derniers coup de coeur
Ce film est un excellent. J'ai eu la chance de le revoir l'année dernière au ciné (en vo) et c'était un grand kiff comme à chaque fois que je le regarde !
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Et que dire de la mythique argumentation de Mr Pink sur l'inutilité du pourboire...
En tout cas, Tarantino est passé maître dans l'art du dialogue extrêmement fort et incroyablement jouissif!
A chaque fois qu'on me demande de lâcher un pourboire je répond ça!Mr. Pink: Uh-uh, I don't tip.
Nice Guy Eddie: You don't tip?
Mr. Pink: I don't believe in it.
Nice Guy Eddie: You don't believe in tipping?
En tout cas, Tarantino est passé maître dans l'art du dialogue extrêmement fort et incroyablement jouissif!
"Ce qui m'émeut ne me meut pas nécessairement"
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Tarantino a, comme nul autre metteur en scène à ma connaissance, l'art de la construction des situations dramatiques: il sait faire "monter la sauce" d'une confrontation, et cela au long cours comme de façon quasi instantanée (par exemple entre le personnage de Bruce Willis et celui de John Travolta dans Pulp Fiction... ). Bref, un sacré metteur en scène et un directeur d'acteurs absolument solide.
Son seul problème (si tant est que c'en soit un) est qu'il n'a pas grand-chose à dire. Cela se ressent assez cruellement dans Inglourious Basterds dont le propos est trop souvent d'un trivial et d'un creux affligeants. Tarantino adore filmer, diriger des acteurs, pondre des divertissements de (très) grande classe. Son cinéma n'est clairement pas un cinéma "de réflexion" ni, encore moins, un cinéma engagé. Fort heureusement, il n'en a que rarement l'ambition.
Autrement, je viens de voir un autre divertissement très regardable, Cloud Atlas des Wachowski (célèbres pour avoir réalisé Matrix).
Ce film dispose d'un excellent scénario de SF (genre dont je suis un très vieux et très gros fan, en littérature comme au cinéma) et même de SF mystique. Curieusement (et fâcheusement à mon goût), il a été tourné comme une sorte de thriller sentimental et même, par moment, comme une comédie romantique, ce qui ne laisse pas, je trouve, de lui donner un côté assez niais qui dessert son propos... Mais bon, je ne me suis pas ennuyé pendant les presque trois heures où je me le suis regardé cette nuit.
Les acteurs y son excellents et y campent des personnages fermement dessinés auxquels on s'attache plutôt bien (ou qu'on déteste, Hugo Weaving y confirmant une fois de plus son talent pour incarner les salauds).
Le message global de ce (très) long métrage est fort beau, je trouve, et m'a amené à réviser un peu ma conception de la réincarnation et du Karma. Cet aspect New Age risque cependant d'en rebuter certains. C'est dommage.
Son seul problème (si tant est que c'en soit un) est qu'il n'a pas grand-chose à dire. Cela se ressent assez cruellement dans Inglourious Basterds dont le propos est trop souvent d'un trivial et d'un creux affligeants. Tarantino adore filmer, diriger des acteurs, pondre des divertissements de (très) grande classe. Son cinéma n'est clairement pas un cinéma "de réflexion" ni, encore moins, un cinéma engagé. Fort heureusement, il n'en a que rarement l'ambition.
Autrement, je viens de voir un autre divertissement très regardable, Cloud Atlas des Wachowski (célèbres pour avoir réalisé Matrix).
Ce film dispose d'un excellent scénario de SF (genre dont je suis un très vieux et très gros fan, en littérature comme au cinéma) et même de SF mystique. Curieusement (et fâcheusement à mon goût), il a été tourné comme une sorte de thriller sentimental et même, par moment, comme une comédie romantique, ce qui ne laisse pas, je trouve, de lui donner un côté assez niais qui dessert son propos... Mais bon, je ne me suis pas ennuyé pendant les presque trois heures où je me le suis regardé cette nuit.
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Le message global de ce (très) long métrage est fort beau, je trouve, et m'a amené à réviser un peu ma conception de la réincarnation et du Karma. Cet aspect New Age risque cependant d'en rebuter certains. C'est dommage.
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Merci pour l'info, je vais lire le livre "Cartographie des nuages" grâce à toi (et voir le film, ensuite).
Bon moi j'ai un coup de coeur pour Best Hotel Marigold et sa suite..
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- Space Cowboy
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N'étant pas fan du tout des frères (et sœurs?) Vache au Ski, notamment de Matrix que j'ai toujours trouvé au mieux médiocre, j'avais regardé ce Cloud Atlas à reculons. Mais finalement j'ai juste adoré ce film qui m'a littéralement transporté et je n'ai pas vu les 3 heures passer. Pourtant comme tu le dis, il y a parfois un côté assez niais, qui d'habitude me rebute très vite, mais j'étais tellement immergé dans le délire du film, son parti pris de montage audacieux et brillant, dans la portée du propos, que ça ne m'a finalement pas dérangé. Ce film m'a complètement réconcilié avec les Wachowski, même si je pense que c'est le genre de film qui divise les avis.DarkZenith a écrit :
Autrement, je viens de voir un autre divertissement très regardable, Cloud Atlas des Wachowski (célèbres pour avoir réalisé Matrix).
Ce film dispose d'un excellent scénario de SF (genre dont je suis un très vieux et très gros fan, en littérature comme au cinéma) et même de SF mystique. Curieusement (et fâcheusement à mon goût), il a été tourné comme une sorte de thriller sentimental et même, par moment, comme une comédie romantique, ce qui ne laisse pas, je trouve, de lui donner un côté assez niais qui dessert son propos... Mais bon, je ne me suis pas ennuyé pendant les presque trois heures où je me le suis regardé cette nuit.
Les acteurs y son excellents et y campent des personnages fermement dessinés auxquels on s'attache plutôt bien (ou qu'on déteste, Hugo Weaving y confirmant une fois de plus son talent pour incarner les salauds).
Le message global de ce (très) long métrage est fort beau, je trouve, et m'a amené à réviser un peu ma conception de la réincarnation et du Karma. Cet aspect New Age risque cependant d'en rebuter certains. C'est dommage.
Dernière modification par Space Cowboy le 27 juin 2015 13:08, modifié 1 fois.
Au dessus, c'est le soleil! (ou les Tin T3)
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Oui, Matrix est bien relou par moment, hélas... Et tu as bien raison de souligner la qualité du montage de Cloud Atlas. C'est le fondement de ce genre de film choral et là, en effet, c'est maîtrisé avec une efficacité et un bonheur rares. Bien vu.
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Matrix 1 est tout de même superbe. Ok pour les épisodes 2 et 3 qui n'apportent rien par contre. Mais le 1, ça roxe ! Grosse claque visuelle à l'époque, ça n'avait jamais été fait un tel film...
- DarkZunicorn
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C'est vrai, je suis d'accord avec toi. En plus, ce film a été, à ma connaissance, l'une des premières œuvres d'art à dénoncer de façon aussi précise, en filant une métaphore qui n'en est pratiquement pas une, l'enfermement actuel de l'humanité dans la matrice des faux dieux (à ce détail près: dans le film, c'est une machine alors que, dans la réalité, ce sont les reptiliens qui gouvernent les deux premières dimensions de la Terre, dont sa partie creuse, qu'on retrouve du reste dans la saga Matrix).
Je dédie ce post à Corde.
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Je suis assez d'accord avec ton analyse. Il y a clairement une maîtrise de sa part de la technique (Scénario, filmage, direction acteurs, montage, choix musique...) au "détriment" du message, certains diront du fond. Mais comme tu le dis, il n'en a pas la prétention. Quand je vois des films ch**** à mourir qui font de la br****** intellectuelle (je ne citerai que Haneke que je ne supporte pas) je me dis qu'un bon coup de Tarantino fait du bien (Tiens d'ailleurs à quoi ressemblerai "Amour" tourné par Quentin?)DarkZenith a écrit : Son seul problème (si tant est que c'en soit un) est qu'il n'a pas grand-chose à dire. Cela se ressent assez cruellement dans Inglourious Basterds dont le propos est trop souvent d'un trivial et d'un creux affligeants. Tarantino adore filmer, diriger des acteurs, pondre des divertissements de (très) grande classe. Son cinéma n'est clairement pas un cinéma "de réflexion" ni, encore moins, un cinéma engagé. Fort heureusement, il n'en a que rarement l'ambition.
Et pour rebondir, j'ai vu hier soir un film très bon, une excellente surprise: "Ex Machina". D'abord une vraie claque visuelle: esthétiquement c'est très beau. Le passage de la couleur, la verdure au monde quasi monochrome de l'intérieur du bunker ou vit Nathan (allégorie de la femme enfermée dans une pièce en noir et blanc évoquée dans le film). Les travelling sur fond de musique angoissante qui donne au film un ton grave et teinté de noir.
Pour le fond, voilà un film de science fiction qui tente de répondre à une question lourde de sens: "Ava a-t-elle une conscience?" en utilisant pour cela le test de Turing. Attention, pas dans sa forme "primitive" à savoir une sorte de blind test mais en le passant au niveau supérieur. Il n'est plus ici uniquement question de langage mais bien de conscience. Que se passera-t-il si elle échoue? ...
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- Gérard Corbiau : Farinelli (1994), une mégabouse consternante sur un sujet pourtant très intéressant (les castrats, pop stars au XVIIIe siècle, notamment avec l'écurie Porpora), c'est souvent mal interprété (les actrices françaises ), bourré d'invraisemblances voire d'anachronismes. A fuir !
- Axelle Ropert : La famille Wolberg (2009), nul aussi, comment le cinéma français peut réussir à produire de telles nullités ? C'est vraiment devenu sa marque de fabrique...
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Donner, c'est donner, repeindre ses volets.
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Je rejoins tout à fait ces remarques Sinon pour moi :DarkZenith a écrit :Tarantino a, comme nul autre metteur en scène à ma connaissance, l'art de la construction des situations dramatiques: il sait faire "monter la sauce" d'une confrontation, et cela au long cours comme de façon quasi instantanée (par exemple entre le personnage de Bruce Willis et celui de John Travolta dans Pulp Fiction... ). Bref, un sacré metteur en scène et un directeur d'acteurs absolument solide.
Son seul problème (si tant est que c'en soit un) est qu'il n'a pas grand-chose à dire. Cela se ressent assez cruellement dans Inglourious Basterds dont le propos est trop souvent d'un trivial et d'un creux affligeants. Tarantino adore filmer, diriger des acteurs, pondre des divertissements de (très) grande classe. Son cinéma n'est clairement pas un cinéma "de réflexion" ni, encore moins, un cinéma engagé. Fort heureusement, il n'en a que rarement l'ambition.
- Matt Reeves : Cloverfield (2008), un film catastrophe sympathique qui vaut surtout pour son hyperréalisme (caméscope, pas de musique d'accompagnement) mais est desservi par une interprétation assez quelconque et aucun message ni dramaturgie... C'est pas mal quand même dans l'ensemble
-Spike Lee : Clockers (1995), agréable polar qui se passe à Brooklyn dans un quartier noir ravagé par la violence et la drogue. La musique de Terence Blanchard est toutefois super sirupeuse et la fin trop polie pour être honnête
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Une très agréable surprise. D’abord par la qualité cinématographique et ensuite par la maîtrise des différents registres (drame, comédie...). Coup de cœur pour la première histoire dans l'avion, excellente mise en bouche et grosse préférence pour la dernière histoire (celle de la mariée) qui nous fait passer par toutes les émotions possibles. Format court-métrage juste parfait.
Après coup, on se dit que finalement, péter un câble peut aussi avoir son côté amusant...
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- David R. Ellis : Cellular (2004), excellente comédie policière avec un casting de choc (Jason Statham, Kim Bassinger, Chris Evans et William H. Macy)
- Mike Nichols : Closer, entre adultes consentants (2004), loupé phénoménal que ce mélo, qui mixe vulgarité verbale et écriture théâtrale, et n'aboutit à rien malgré de très bons acteurs
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- Henry Hathaway : Cent dollars pour un shérif (1969), très bon western, plein d'humour et d'originalité, finalement le remake des frères Coen (True Grit) a beau être de bonne facture également, il pompe quasiment tout sur l'original
- Byron Haskin : La guerre des mondes (1953), cette adaptation d'HG Wells qui a marqué les esprits en son temps a très mal vieilli malgré une bonne entame
- Maurice Delbez : Dans l'eau... qui fait des bulles ! (1961), bonne farce légèrement désuette qui se déroule en Suisse avec des acteurs qui connaissent le métier (Louis de Funès, Marthe Mercadier, Pierre Doris), toujours agréable à revoir
- Byron Haskin : La guerre des mondes (1953), cette adaptation d'HG Wells qui a marqué les esprits en son temps a très mal vieilli malgré une bonne entame
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