[Jeux Vidéo] Vos jeux cultes et vos coup de coeur du moment
Je te trouve un peu dur, Sylean, avec Zelda, même si je comprends ton point de vue, donc je me permets d'intervenir.
Tout dépend de la façon dont on prend le jeu, et le côté quêtes pour des recettes gnangnan est un bon exemple. Le fait est que BoTW est conçu de manière très différente des précédents Zelda. Là où l'art du combat au corps à corps était plutôt poussé (dans les épisodes 3D tout du moins) assez loin et faisait intervenir pas mal de réflexes, d'anticipation et d'apprentissage de pattern, BoTW prend subtilement le contrepied et essaie d'inciter le joueur à réfléchir autrement, en prenant le risque de ne pas y parvenir. Je comprends d'autant mieux ton point de vue que j'ai pensé la même chose pendant de longues heures. Mais il y a finalement tellement de manières différentes d'arriver à un même résultat - que ce soit dans l'exploration, les énigmes ou les affrontements - que les combats peuvent presque devenir anecdotiques. Et, au contraire, à ce moment-là la cuisine devient alors un élément absolument central du système ; le fun étant finalement de trouver le bon équilibre entre guerrier et cuistot (dit comme ça, c'est bizarre, certes). Ce qui m'a frappé en discutant avec d'autres joueurs, c'est qu'à de nombreuses reprises, on n'est jamais passés par les mêmes chemins pour un même résultat (pour ceux qui y ont joué, un passage sous-terrain d'infiltration en est le meilleur témoin !).
Maintenant je suis d'accord : en le prenant de manière classique et en se disant que la bouffe sert à récupérer des cœurs et de l'endurance, ça peut nous faire passer à côté du sujet, bien que le jeu soit tout à fait gérable de cette manière.
D'un point de vue narratif, Zelda n'ayant jamais été un chef d'œuvre d'écriture (ça résume même Nintendo de manière générale), j'ai trouvé la pirouette de l'ellipse temporelle fort maline. Autant être honnête, sauver Zelda ou Peach, on s'en carre un peu, aujourd'hui. Mais au moins BoTW ne nous en tient pas rigueur, puisque la (plus) belle (de toutes les) Zelda n'est plus à quelques jours prêts. Autorisons-nous donc l'exploration du monde sans culpabilité ! Mais en tout cas, j'ai plutôt bien aimé la façon dont nous sont amenés les éléments scénaristiques.
Concernant les donjons, je comprends également, bien qu'en réalité le monde complet pourrait être vu comme un immense donjon et donc ouvrir d'autres perspectives, mais c'est un autre débat qui n'annulerait en rien ton ressenti.
Finalement, j'ai 3 points à lui reprocher : le manque de boss mémorables (j'en retiens deux uniquement, et pas ceux attendus), le manque de mini-jeux accrocheurs et l'eau sous-exploitée (impossible de sonder les abysses puisqu'on ne nage qu'en surface, pas de vraie pêche, etc.). Mais pour l'eau, ça leur laisse un large éventail de possibilité pour le prochain Zelda, donc c'est pardonné.
J'avais justement très peur de la notion de monde ouvert (pas très friand du concept, pour les raisons évoquées dans un de tes posts) et j'ai finalement j'ai trouvé un savant équilibre entre « dirigisme » et création par le joueur. On est prit par la main sans que jamais on ne nous force à avancer dans une direction donnée. Bref, en tant que jeu pur (gameplay, mécaniques, ludisme…), ADN de Nintendo, et malgré quelques petites fautes (mais quel chantier !), BoTW rentre et restera à jamais dans mon Panthéon à moi que j'ai (et pourtant je n'osais pas vraiment y croire).
Tout dépend de la façon dont on prend le jeu, et le côté quêtes pour des recettes gnangnan est un bon exemple. Le fait est que BoTW est conçu de manière très différente des précédents Zelda. Là où l'art du combat au corps à corps était plutôt poussé (dans les épisodes 3D tout du moins) assez loin et faisait intervenir pas mal de réflexes, d'anticipation et d'apprentissage de pattern, BoTW prend subtilement le contrepied et essaie d'inciter le joueur à réfléchir autrement, en prenant le risque de ne pas y parvenir. Je comprends d'autant mieux ton point de vue que j'ai pensé la même chose pendant de longues heures. Mais il y a finalement tellement de manières différentes d'arriver à un même résultat - que ce soit dans l'exploration, les énigmes ou les affrontements - que les combats peuvent presque devenir anecdotiques. Et, au contraire, à ce moment-là la cuisine devient alors un élément absolument central du système ; le fun étant finalement de trouver le bon équilibre entre guerrier et cuistot (dit comme ça, c'est bizarre, certes). Ce qui m'a frappé en discutant avec d'autres joueurs, c'est qu'à de nombreuses reprises, on n'est jamais passés par les mêmes chemins pour un même résultat (pour ceux qui y ont joué, un passage sous-terrain d'infiltration en est le meilleur témoin !).
Maintenant je suis d'accord : en le prenant de manière classique et en se disant que la bouffe sert à récupérer des cœurs et de l'endurance, ça peut nous faire passer à côté du sujet, bien que le jeu soit tout à fait gérable de cette manière.
D'un point de vue narratif, Zelda n'ayant jamais été un chef d'œuvre d'écriture (ça résume même Nintendo de manière générale), j'ai trouvé la pirouette de l'ellipse temporelle fort maline. Autant être honnête, sauver Zelda ou Peach, on s'en carre un peu, aujourd'hui. Mais au moins BoTW ne nous en tient pas rigueur, puisque la (plus) belle (de toutes les) Zelda n'est plus à quelques jours prêts. Autorisons-nous donc l'exploration du monde sans culpabilité ! Mais en tout cas, j'ai plutôt bien aimé la façon dont nous sont amenés les éléments scénaristiques.
Concernant les donjons, je comprends également, bien qu'en réalité le monde complet pourrait être vu comme un immense donjon et donc ouvrir d'autres perspectives, mais c'est un autre débat qui n'annulerait en rien ton ressenti.
Finalement, j'ai 3 points à lui reprocher : le manque de boss mémorables (j'en retiens deux uniquement, et pas ceux attendus), le manque de mini-jeux accrocheurs et l'eau sous-exploitée (impossible de sonder les abysses puisqu'on ne nage qu'en surface, pas de vraie pêche, etc.). Mais pour l'eau, ça leur laisse un large éventail de possibilité pour le prochain Zelda, donc c'est pardonné.
J'avais justement très peur de la notion de monde ouvert (pas très friand du concept, pour les raisons évoquées dans un de tes posts) et j'ai finalement j'ai trouvé un savant équilibre entre « dirigisme » et création par le joueur. On est prit par la main sans que jamais on ne nous force à avancer dans une direction donnée. Bref, en tant que jeu pur (gameplay, mécaniques, ludisme…), ADN de Nintendo, et malgré quelques petites fautes (mais quel chantier !), BoTW rentre et restera à jamais dans mon Panthéon à moi que j'ai (et pourtant je n'osais pas vraiment y croire).
Dernière modification par zamilka le 30 nov. 2018 15:35, modifié 1 fois.
Je rejoins ces points de frustration, également.Finalement, j'ai 3 points à lui reprocher : le manque de boss mémorables (j'en retiens deux uniquement, et pas ceux attendus), le manque de mini-jeux accrocheurs et l'eau sous-exploitée (impossible de sonder les abysses puisqu'on ne nage qu'en surface, pas de vraie pêche, etc.). Mais pour l'eau, ça leur laisse un large éventail de possibilité pour le prochain Zelda, donc c'est pardonné.
C'est vrai que ça ne manque pas les bons jeux.kookaburra a écrit :Je n'ai pas eu l'impression de bâcler pour autant, j'ai fait toute la trame principale en me baladant pas mal. Mais oui, je n'ai pas fait l'intégralité des quêtes annexes ni tous les sanctuaires, je suis passé à d'autres jeux tout simplement, y'en a tellement de bons... ;-/g g a écrit :C'est dommage, je trouve, de le faire si vite.kookaburra a écrit :Bon ok mais Zelda c'est 80h mini pour bien en faire le tour et il faut suivre une histoire !
Je disais ça parce que je n'ai pas eu l'impression de traîner dans le jeu et il m'avait quand même fallu 150h pour arriver au bout. Et ça ne donnait que 32% achevés
Nomade : DAP : Cowon J3 96gb
Casques : Sony Wf 1000XM5 - akg k430 -
Sédentaire : Dacs : Audio-Gd Master 7 Amanero
Amplis : Eddie Current Balancing Act
Casques : Fostex TH900 - Kennerton Odin
Loisirs : Pioneer VSX 831 - système Focal 706 - Gaming PC - VR - Sim Racing
"pour pouvoir mourir il faut déjà avoir vécu" (Wayne Shelton)
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Tu as du beaucoup te balader et flâner alors, car de mémoire j'avais achevé plus sur ça de % du jeu ! En mode contemplatif ? ^-^
Suis pas doué à mon avis
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"pour pouvoir mourir il faut déjà avoir vécu" (Wayne Shelton)
Sauf que tu te retrouves rapidement avec les mêmes armes en multiples exemplaires, je préfère en avoir moins et qui ne cassent pas.kookaburra a écrit :C'est ce que tu as vu comme défauts que j'ai aimé comme qualités, comme quoi on a tous un ressenti différent !Sylean a écrit :Avec le recul Zelda a quand même été une énorme déception. La gestion des armes, la gestion des donjons, le déséquilibre dans la scénarisation et l'histoire principale.
Les armes qui cassent c'est frustrant mais ça te pousse à toujours plus visiter et explorer. Les quatres donjons principaux étaient magnifiques et les sanctuaires intéressants (bien que parfois redondants). La gestion jour/nuit, les créatures, l'omniprésence du château avec Ganon en toile de fond, j'étais totalement immergé dans l'aventure.
Désolé pour toi du coup, un Zelda qui nous déçoit c'est dur à vivre ça m'est arrivé par le passé et j'avoue que c'est frustrant !! :@@
Les donjons sont laids et ne proposent pas de véritable challenge. Et je ne parle même pas du combat contre Ganondorf, d'une facilité déconcertante.
Merci pour ton avis argumenté, et toi aussi Kooka. Ça me permet de réfléchir à pourquoi j'ai un tel sentiment alors que les premiers pas m'avaient profondément accrochés.zamilka a écrit :Je te trouve un peu dur, Sylean, avec Zelda, même si je comprends ton point de vue, donc je me permets d'intervenir.
Tout dépend de la façon dont on prend le jeu, et le côté quêtes pour des recettes gnangnan est un bon exemple. Le fait est que BoTW est conçu de manière très différente des précédents Zelda. Là où l'art du combat au corps à corps était plutôt poussé (dans les épisodes 3D tout du moins) assez loin et faisait intervenir pas mal de réflexes, d'anticipation et d'apprentissage de pattern, BoTW prend subtilement le contrepied et essaie d'inciter le joueur à réfléchir autrement, en prenant le risque de ne pas y parvenir. Je comprends d'autant mieux ton point de vue que j'ai pensé la même chose pendant de longues heures. Mais il y a finalement tellement de manières différentes d'arriver à un même résultat - que ce soit dans l'exploration, les énigmes ou les affrontements - que les combats peuvent presque devenir anecdotiques. Et, au contraire, à ce moment-là la cuisine devient alors un élément absolument central du système ; le fun étant finalement de trouver le bon équilibre entre guerrier et cuistot (dit comme ça, c'est bizarre, certes). Ce qui m'a frappé en discutant avec d'autres joueurs, c'est qu'à de nombreuses reprises, on n'est jamais passés par les mêmes chemins pour un même résultat (pour ceux qui y ont joué, un passage sous-terrain d'infiltration en est le meilleur témoin !).
Maintenant je suis d'accord : en le prenant de manière classique et en se disant que la bouffe sert à récupérer des cœurs et de l'endurance, ça peut nous faire passer à côté du sujet, bien que le jeu soit tout à fait gérable de cette manière.
D'un point de vue narratif, Zelda n'ayant jamais été un chef d'œuvre d'écriture (ça résume même Nintendo de manière générale), j'ai trouvé la pirouette de l'ellipse temporelle fort maline. Autant être honnête, sauver Zelda ou Peach, on s'en carre un peu, aujourd'hui. Mais au moins BoTW ne nous en tient pas rigueur, puisque la (plus) belle (de toutes les) Zelda n'est plus à quelques jours prêts. Autorisons-nous donc l'exploration du monde sans culpabilité ! Mais en tout cas, j'ai plutôt bien aimé la façon dont nous sont amenés les éléments scénaristiques.
Concernant les donjons, je comprends également, bien qu'en réalité le monde complet pourrait être vu comme un immense donjon et donc ouvrir d'autres perspectives, mais c'est un autre débat qui n'annulerait en rien ton ressenti.
Finalement, j'ai 3 points à lui reprocher : le manque de boss mémorables (j'en retiens deux uniquement, et pas ceux attendus), le manque de mini-jeux accrocheurs et l'eau sous-exploitée (impossible de sonder les abysses puisqu'on ne nage qu'en surface, pas de vraie pêche, etc.). Mais pour l'eau, ça leur laisse un large éventail de possibilité pour le prochain Zelda, donc c'est pardonné.
J'avais justement très peur de la notion de monde ouvert (pas très friand du concept, pour les raisons évoquées dans un de tes posts) et j'ai finalement j'ai trouvé un savant équilibre entre « dirigisme » et création par le joueur. On est prit par la main sans que jamais on ne nous force à avancer dans une direction donnée. Bref, en tant que jeu pur (gameplay, mécaniques, ludisme…), ADN de Nintendo, et malgré quelques petites fautes (mais quel chantier !), BoTW rentre et restera à jamais dans mon Panthéon à moi que j'ai (et pourtant je n'osais pas vraiment y croire).
L'ellipse temporelle que tu signales est effectivement censé être un point fort du jeu, mais je l'ai trouvé si mal exploité qu'il en devient une faiblesse. Pourquoi ? Parce que Zelda propose beaucoup mais ne donne finalement que peu d'émotion. Et l'émotion était cachée dans cette histoire dans le passé, qu'il aurait fallu plus exploiter, quitte a guider le joueur. C'est dommage.
Et je crois que ma frustration vient de là. C'est le premier Zelda qui oublié de me faire rêver vibrer pleurer.
Oula, finir 100% du jeu se fait très bien en moins de dix heures pour quasi tous les Zelda. (en speedrun)kookaburra a écrit :Bon ok mais Zelda c'est 80h mini pour bien en faire le tour et il faut suivre une histoire !
Waveio/Meier DACCORD/ModWright SWE 9.0SE/Flying Mole & Audeze LCD2 - SRM 323II & Sennheiser HE60
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Dans ce cas là autant prendre Skyrimzamilka a écrit :Je te trouve un peu dur, Sylean, avec Zelda, même si je comprends ton point de vue, donc je me permets d'intervenir.
Tout dépend de la façon dont on prend le jeu, et le côté quêtes pour des recettes gnangnan est un bon exemple. Le fait est que BoTW est conçu de manière très différente des précédents Zelda. Là où l'art du combat au corps à corps était plutôt poussé (dans les épisodes 3D tout du moins) assez loin et faisait intervenir pas mal de réflexes, d'anticipation et d'apprentissage de pattern, BoTW prend subtilement le contrepied et essaie d'inciter le joueur à réfléchir autrement, en prenant le risque de ne pas y parvenir. Je comprends d'autant mieux ton point de vue que j'ai pensé la même chose pendant de longues heures. Mais il y a finalement tellement de manières différentes d'arriver à un même résultat - que ce soit dans l'exploration, les énigmes ou les affrontements - que les combats peuvent presque devenir anecdotiques. Et, au contraire, à ce moment-là la cuisine devient alors un élément absolument central du système ; le fun étant finalement de trouver le bon équilibre entre guerrier et cuistot (dit comme ça, c'est bizarre, certes). Ce qui m'a frappé en discutant avec d'autres joueurs, c'est qu'à de nombreuses reprises, on n'est jamais passés par les mêmes chemins pour un même résultat (pour ceux qui y ont joué, un passage sous-terrain d'infiltration en est le meilleur témoin !).
Maintenant je suis d'accord : en le prenant de manière classique et en se disant que la bouffe sert à récupérer des cœurs et de l'endurance, ça peut nous faire passer à côté du sujet, bien que le jeu soit tout à fait gérable de cette manière.
D'un point de vue narratif, Zelda n'ayant jamais été un chef d'œuvre d'écriture (ça résume même Nintendo de manière générale), j'ai trouvé la pirouette de l'ellipse temporelle fort maline. Autant être honnête, sauver Zelda ou Peach, on s'en carre un peu, aujourd'hui. Mais au moins BoTW ne nous en tient pas rigueur, puisque la (plus) belle (de toutes les) Zelda n'est plus à quelques jours prêts. Autorisons-nous donc l'exploration du monde sans culpabilité ! Mais en tout cas, j'ai plutôt bien aimé la façon dont nous sont amenés les éléments scénaristiques.
Concernant les donjons, je comprends également, bien qu'en réalité le monde complet pourrait être vu comme un immense donjon et donc ouvrir d'autres perspectives, mais c'est un autre débat qui n'annulerait en rien ton ressenti.
Finalement, j'ai 3 points à lui reprocher : le manque de boss mémorables (j'en retiens deux uniquement, et pas ceux attendus), le manque de mini-jeux accrocheurs et l'eau sous-exploitée (impossible de sonder les abysses puisqu'on ne nage qu'en surface, pas de vraie pêche, etc.). Mais pour l'eau, ça leur laisse un large éventail de possibilité pour le prochain Zelda, donc c'est pardonné.
J'avais justement très peur de la notion de monde ouvert (pas très friand du concept, pour les raisons évoquées dans un de tes posts) et j'ai finalement j'ai trouvé un savant équilibre entre « dirigisme » et création par le joueur. On est prit par la main sans que jamais on ne nous force à avancer dans une direction donnée. Bref, en tant que jeu pur (gameplay, mécaniques, ludisme…), ADN de Nintendo, et malgré quelques petites fautes (mais quel chantier !), BoTW rentre et restera à jamais dans mon Panthéon à moi que j'ai (et pourtant je n'osais pas vraiment y croire).
Pas d'accord.jprenaud78 a écrit :Dans ce cas là autant prendre Skyrim
Il y a une façon de proposer l'exploration dans BotW qui est singulière, et assez différente des mondes ouverts ancienne génération, Skyrim compris. Pas moins bien, pas mieux, différente.
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Je ne parles que de celui de là avec Switch là, BOTW.OvO a écrit :Oula, finir 100% du jeu se fait très bien en moins de dix heures pour quasi tous les Zelda. (en speedrun)kookaburra a écrit :Bon ok mais Zelda c'est 80h mini pour bien en faire le tour et il faut suivre une histoire !
100% dans Breath of The Wild je ne pense pas (tuer Ganon en 1h ok par contre) :
https://www.speedrun.com/botw#100 (25-33-41-45, HEURES, déjà pas mal !)
https://www.speedrun.com/botw#Any Any% en 31mns, les oufs !
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Personnellement ce Zelda aura ete ma meilleure experience en open world.
Le cote exploration etait vraiment tres fun. Au debut, le systeme d'equipement qui se casse m'ennuyait profondement mais avec le temps ca ne me derangeait pas de renouveller mon equipement tous les quelques affrontements, ca donne aussi l'occasion de jouer avec un panel d'armes differentes pour varier les plaisirs.
Au dela des combats, je n'ai pas boude mon plaisir avec l'exploration du monde ouvert, on se sent vraiment lache dans ce vaste espace sauvage et j'ai trouve que meme minimaliste sur les details, il y avait de quoi broder et s'imaginer des histoires par rapport aux precedents Zelda. J'aime bien cette approche minimaliste qui laisse au joueur le controle de son recit et contraste beaucoup avec la tendance a la verbosite de d'autres productions a gros budget.
Apres on aime ou on aime pas, mais il y a eu de la prise de risque et un parti pris de la part des createurs que je ne peux que respecter.
Ca critique pas mal l'histoire mais personnellement, j'ai pris le temps de faire la chasse aux souvenirs et une fois complete et tout visionne dans l'ordre, ca offre vraiment une toute autre dimension a la relation entre Zelda et Link qui n'en est que plus prenante. D'ailleurs, j'ai une incomprehension vis a vis des versions occidentales : dans la version japonaise, les entrees dans le journal des quetes sont ecrites a la premiere personne, donc du point de vue de Link et on sent la proximite et ca degage une vraie chaleur et cree une vraie relation entre les 2. C'est un detail un peu anodin mais sans lequel il manque une dimension chaleureuse je trouve
Par contre j'avoue qu'en dehors de ca, ce sont souvent des quetes avec relativement peu d'interet ; encore une fois NieR:Automata a prouve que 10 quetes avec une vraie ecriture valent bien plus que 50 quetes Fedex sans inspiration.
Bon cela dit, le must pour moi c'etait ce moteur physique qui permettait de faire des folies, souvent suicidaires, que ce soit faire de la peche avec un coffre en metal + la magneto-telekinesie, improviser des projectiles ou des moyens de deplacements avec la stase temporelle ou les conneries a faire par temps orageux... et j'en passe.
D'habitude je trouve souvent a redire aux open worlds qui montrent tres vite leurs limites mais ce Zelda, avec MGS V, fait partie de ceux auxquels j'ai vraiment reussi a prendre du plaisir dans le gameplay car Nintendo n'a pas oublie ce qui importe vraiment : laisser le joueur s'adonner a sa creativite et non faire de l'onanisme artistique.
Apres j'avoue que ca manque de boss vraiment memorables et de donjons un peu plus consequents (le chateau en est un excellent cela dit) mais l'approche a opere son charme malgre mes reticences de depart.
Le cote exploration etait vraiment tres fun. Au debut, le systeme d'equipement qui se casse m'ennuyait profondement mais avec le temps ca ne me derangeait pas de renouveller mon equipement tous les quelques affrontements, ca donne aussi l'occasion de jouer avec un panel d'armes differentes pour varier les plaisirs.
Au dela des combats, je n'ai pas boude mon plaisir avec l'exploration du monde ouvert, on se sent vraiment lache dans ce vaste espace sauvage et j'ai trouve que meme minimaliste sur les details, il y avait de quoi broder et s'imaginer des histoires par rapport aux precedents Zelda. J'aime bien cette approche minimaliste qui laisse au joueur le controle de son recit et contraste beaucoup avec la tendance a la verbosite de d'autres productions a gros budget.
Apres on aime ou on aime pas, mais il y a eu de la prise de risque et un parti pris de la part des createurs que je ne peux que respecter.
Ca critique pas mal l'histoire mais personnellement, j'ai pris le temps de faire la chasse aux souvenirs et une fois complete et tout visionne dans l'ordre, ca offre vraiment une toute autre dimension a la relation entre Zelda et Link qui n'en est que plus prenante. D'ailleurs, j'ai une incomprehension vis a vis des versions occidentales : dans la version japonaise, les entrees dans le journal des quetes sont ecrites a la premiere personne, donc du point de vue de Link et on sent la proximite et ca degage une vraie chaleur et cree une vraie relation entre les 2. C'est un detail un peu anodin mais sans lequel il manque une dimension chaleureuse je trouve
Par contre j'avoue qu'en dehors de ca, ce sont souvent des quetes avec relativement peu d'interet ; encore une fois NieR:Automata a prouve que 10 quetes avec une vraie ecriture valent bien plus que 50 quetes Fedex sans inspiration.
Bon cela dit, le must pour moi c'etait ce moteur physique qui permettait de faire des folies, souvent suicidaires, que ce soit faire de la peche avec un coffre en metal + la magneto-telekinesie, improviser des projectiles ou des moyens de deplacements avec la stase temporelle ou les conneries a faire par temps orageux... et j'en passe.
D'habitude je trouve souvent a redire aux open worlds qui montrent tres vite leurs limites mais ce Zelda, avec MGS V, fait partie de ceux auxquels j'ai vraiment reussi a prendre du plaisir dans le gameplay car Nintendo n'a pas oublie ce qui importe vraiment : laisser le joueur s'adonner a sa creativite et non faire de l'onanisme artistique.
Apres j'avoue que ca manque de boss vraiment memorables et de donjons un peu plus consequents (le chateau en est un excellent cela dit) mais l'approche a opere son charme malgre mes reticences de depart.
DAP:
Casques :
Intras : FitEar Monet17, Sony Just ear XJE-MH1
Source/Ampli :
@g g Tu avais aimé le premier ? comme dit Kyo il parait oui que ca bouge mais il faut attendre les 2 / 3 du jeu..g g a écrit :Moi c'est red dead redemtion 2 qui me déçoit énormément. C'est mou, long, chiant, bavard...je n'arrive pas à m'y plonger plus de 15 mins par partie.
Je n'avais pas fait le premier non, je n'ai pas eu la génération PS3woophie a écrit :@g g Tu avais aimé le premier ? comme dit Kyo il parait oui que ca bouge mais il faut attendre les 2 / 3 du jeu..g g a écrit :Moi c'est red dead redemtion 2 qui me déçoit énormément. C'est mou, long, chiant, bavard...je n'arrive pas à m'y plonger plus de 15 mins par partie.
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