[Cinema] Vos films cultes et vos derniers coup de coeur

[Zetsubou-sensei]

Vu la semaine passée en AVP pour Baby Driver.
L'un des films de cette année, à voir en priorité absolue.

[Lucius]

Tout mon budget ciné a explosé grâce à Nolan

[Kooka]

Memento c'est un classique de Nolan. Comme le Prestige.

Vu ce soir. Effectivement, c'est un "grand" film. Mais c'est tout de même compliqué pour tout assimiler, il va me falloir du temps et un autre visionnage pour avoir mon avis perso sur ce qui s'y passe. Du pur Nolan, donc. Et on comprend pourquoi il a fait Inception 10 ans plus tard ! Il te mets la tête "à l'envers" ce film, sans spoiler !

[Sylean]

Ahah carrément !
Tu as vu le prestige ? J'adore ce film, tellement que la première fois que je l'ai vu je l'ai mis deux fois de suite :D

[Kooka]

Oui, et j'ai adoré aussi. Ma femme était accro à Hugh Jackman (pffff) celui-là je ne risquait pas d'y échapper.
Je ne comprends donc toujours pas comment j'ai pu passer à côté du Memento du coup...

Vraiment, quand on y pense, cette structure de scénario est folle :

UNE CONSTRUCTION DU SCENARIO STRUCTUREE ET REGULIERE

Derrière l’apparent désordre des scènes se cache en réalité une construction parfaitement régulière, un rythme redondant qui se reproduit un peu comme un refrain. Ceci se manifeste lorsqu’on reprend, comme nous l’avons fait, ce qui se passe scènes par scènes, ou séquences de scènes par séquences de scènes, et qu’on les relie entre elles.

Voici la structure, ou encore, le code de lecture, qui se dégage du scénario :
- Une scène ou une séquence de scènes A, rattachée au tronc de l’histoire, qui s’inscrit dans la réalisation de la mission du protagoniste.
- Une scène B, noir et blanc, dans la chambre d’hôtel où Lenny est seul
- Une scène ou une séquence de scènes A -, précédant la scène A
- Une scène B +, noir et blanc, dans la chambre d’hôtel, continuant la scène B précédente.

Cette forme s’apparente aux rimes croisés utilisés en poésie, à savoir A B A B, A rimant avec A et B rimant avec B. Sauf qu’ici, le deuxième A précède la scène ou la séquence du premier A, et le deuxième B succède à la scène du premier B. Ce schéma constitue en fait notre mémento à nous pour suivre l’histoire, une fois que le premier cycle s’est achevé.

L’histoire du film se raconte donc en deux temps alternatifs : un tronc commun qui débute par la fin et remonte le passé et des scènes en noir en blanc, détachées du tronc commun, qui se suivent.

Faut être un grand malade pour penser à ça et y arrive (à un résultat si intense).

[Samarithan]

Chouette analyse
Si tu aimes les films "c'est quoi ce bordel, il faut que je le revoie", Usual Suspects de Bryan Singer est une merveille (avec l'excellent Kevin "House of cards" Spacey).

[Sylean]

Oui, et j'ai adoré aussi. Ma femme était accro à Hugh Jackman (pffff) celui-là je ne risquait pas d'y échapper.  :P
Je ne comprends donc toujours pas comment j'ai pu passer à côté du Memento du coup...  8-)

Vraiment, quand on y pense, cette structure de scénario est folle :

UNE CONSTRUCTION DU SCENARIO STRUCTUREE ET REGULIERE

Derrière l’apparent désordre des scènes se cache en réalité une construction parfaitement régulière, un rythme redondant qui se reproduit un peu comme un refrain. Ceci se manifeste lorsqu’on reprend, comme nous l’avons fait, ce qui se passe scènes par scènes, ou séquences de scènes par séquences de scènes, et qu’on les relie entre elles.

Voici la structure, ou encore, le code de lecture, qui se dégage du scénario :
- Une scène ou une séquence de scènes A, rattachée au tronc de l’histoire, qui s’inscrit dans la réalisation de la mission du protagoniste.
- Une scène B, noir et blanc, dans la chambre d’hôtel où Lenny est seul
- Une scène ou une séquence de scènes A -, précédant la scène A
- Une scène B +, noir et blanc, dans la chambre d’hôtel, continuant la scène B précédente.

Cette forme s’apparente aux rimes croisés utilisés en poésie, à savoir A B A B, A rimant avec A et B rimant avec B. Sauf qu’ici, le deuxième A précède la scène ou la séquence du premier A, et le deuxième B succède à la scène du premier B. Ce schéma constitue en fait notre mémento à nous pour suivre l’histoire, une fois que le premier cycle s’est achevé.

L’histoire du film se raconte donc en deux temps alternatifs : un tronc commun qui débute par la fin et remonte le passé et des scènes en noir en blanc, détachées du tronc commun, qui se suivent.

Faut être un grand malade pour penser à ça et y arrive (à un résultat si intense).  :8

Je suis tout à fait d'accord

[Kooka]

Si tu aimes les films "c'est quoi ce bordel, il faut que je le revoie", Usual Suspects de Bryan Singer est une merveille (avec l'excellent Kevin "House of cards" Spacey).

Vu 10 fois, je pense...

[Samarithan]

C'est une marque de bon goût

[Kooka]

Le Seigneur Des Anneaux, Usual Suspect, Seven, Sixième Sens, Forrest Gump, Pulp Fiction, Fight Club, Le Cinquième Elément, ... et Le Père Noël Est Une Ordure : à voir une fois par an, pour l'hygiène !

[Sylean]

Pluzun.

J'ajouterai que le seigneurs des anneaux est encore plus appréciable quand tu le regarde découpé, par tranches de 40-45 minutes. Ça te fait une semaine à une semaine et demi de SDA, c'est hyper immersif^^

[Kooka]

On s'est aussi fait une "journée continue" où l'on avait enchaîné les trois, en versions longues (219 minutes + 235 minutes
+ 252 minutes => 706 minutes = 12 heures ). C'est fun et immersif à fond, mais je ne le referrais pas !

[Sylean]

J'ai jamais pu, je tiens plus en place au bout d'un moment.

[Lucius]

J'ai enchainé les trois Batman de Nolan... Faut avoir la foi quand même

Et c'est vrai que couper des films de 2h30 en trois parties, finalement, ça le fait parfaitement. Sauf! La première fois!

Punaise! Dunkirk est encensé par la critique. "Que" 1h47?! 9a promet d'être intense.

[rudra]

Cohérent, parfaitement articulé, joué à la perfection, monté de même, avec une photo qui sert le propos et rien que le propos... Bref : toute l'efficacité d'un grand Shyamalan... avec un twist totalement excitant à la fin !
Je ne vous cacherai pas que j'adore ce réalisateur, même dans ses quelques errances, et cela pour une seule et unique raison : la rigueur maniaco-obsessionnelle de ses scripts qui témoignent d'un dévouement sans faille à la gloire du RÉCIT.
Qiu'est-ce que le récit ? C'est la vie, tout simplement : quand vous vous racontez ou que vous racontez le monde, vous créez... TOUT. Shyamalan est le premier et le seul réalisateur de cinéma (à ma connaissance) à n'avoir jamais parlé que de ça, à n'avoir jamais créé lui-même qu'à partir de cette réalité, de cette vérité, de cette réalité-vérité : nous ne sommes que ce que nous nous racontons à nous-mêmes.
Split en est une des illustrations les plus percutantes que je connaisse.
Si vous voulez en savoir plus, lisez Freud.

Vu hier soir. Trippé.

Je pense que Shyamalan a dû bien tripper lui aussi sur Altered States de Ken Russell. Ça sent l'hommage. Hâte de voir le troisième volet.