Buzthafuzz a écrit : ↑26 janv. 2025 18:23
J'ai jamais vu une série star wars qui m'ai plu.
Quand aux films, c'est beaucoup une question de contexte : j'ai vu celui de 77 quand il est sorti et le dernier film de sf que j'avais vu c'était 2001 qui était leeeeeeennnt. Pour un ado comme moi star wars a été un choc. C'est la seule fois de ma vie où je suis retourné voir le film le lendemain. Après, l'empire contre-attaque, oui d'accord, c'est ouf. Le retour du jedi, à part le scénario, c'est raté à mon avis ; Lucas n'aurait pas du déléguer. Après toutes ces années et le recul, mon préféré est la menace fantôme ; je sais ce que vous allez dire : Jar Jar Binks... Mais en vrai ce perso tient exactement la même place que C3PO dans les autres épisodes. La richesse de l'intrigue, la course et la triple séquence de la fin, pour moi c'est miam.
Alors justement... L'Empire contre-attaque, Lucas n'a rien fait (ni réalisation, ni scénario), au contraire du Retour du Jedi, où il a priori un yes man (Lawrence Kasdan) pour la real... Et où il a imposé les Ewoks afin de vendre des produits dérivés.
Pour la petite histoire, David Prowse, qui jouait Bader, s'est définitivement brouillé avec Lucas à ce sujet, en soulignant que l'Empire était "mis en échec par des nounours" (sic).
Et sinon, oui, le premier Star Wars (qui dans sa structure et thématique est un western médiéval se déroulant dans l'espace...
) a été un choc esthétique car :
- pour la première fois, les vaisseaux spatiaux étaient sales, usés par leur utilisation (ici militaire et commerciale) et ne semblaient pas sortir de l'usine.
- ça allait vite, très vite, car ILM, tout juste constitué, avec trouvé une astuce technique pour contrer l'effet stroboscopique*.
- et enfin les light sabres (et non pas "sabres laser" en français...
) tout comme un sound design génial, jamais égalé depuis (le vrombissement des sabres, les miaulements des tie, le grondement du Faucon Millenium, la respiration de Vader, les bips de R2 D2, les feulement s de Chewie).......
* Toujours pour la petite histoire, en 68, lors du tournage de 2001, Kubrick a décidé de faire de l'effet stroboscopique une force au lieu d'une faiblesse : ça a donc donné ce rythme lent, unique, comme suspendu, de ce film inégalé..