Bonjour à toutes et à tous, l'équipe de tellement nomade vous souhaite une bonne année 2025
Productions & pressages
- Florence75
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Tiens lis cet article http://www.sharoma.com/loudness_war.htm
Je trouve qu'il est moins technique que le WIKI mais avec les graphs tu piges rapidos!!!
Ca fait des années que j’essaie de faire comprendre à des amis que la musique actuelle "ne respire plus"......................, tout est au même plan , "frontal"
Là où "on" se tire une balle dans le pied c'est que le consommateur lambda écoute via un pod avec des écouteurs boutons.....donc pour "impressionner" ce consommateur il faut jouer fort , tres fort , trop fort pour tous ceux qui sont équipés correctement....
Je trouve qu'il est moins technique que le WIKI mais avec les graphs tu piges rapidos!!!
Ca fait des années que j’essaie de faire comprendre à des amis que la musique actuelle "ne respire plus"......................, tout est au même plan , "frontal"
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- davidsylvian38
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Entièrement d'accord ajoute en plus la compression dynamique qui tue tout !Florence75 a écrit :Tiens lis cet article http://www.sharoma.com/loudness_war.htm
Je trouve qu'il est moins technique que le WIKI mais avec les graphs tu piges rapidos!!!
Ca fait des années que j’essaie de faire comprendre à des amis que la musique actuelle "ne respire plus"......................, tout est au même plan , "frontal"
Là où "on" se tire une balle dans le pied c'est que le consommateur lambda écoute via un pod avec des écouteurs boutons.....donc pour "impressionner" ce consommateur il faut jouer fort , tres fort , trop fort pour tous ceux qui sont équipés correctement....
Sinon il existe encore de très bons enregistrement encore et heureusement, seulement Florence dans ton univers musical pas sur que tous les artistes soient vraiment préoccupés et animés par la volonté de produire du beau son !
- davidsylvian38
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OH que oui, si peux prendre tes productions en Télarc lorsque çà existe ! ... Hésites pas !Olivier a écrit :Hélas j'ai envie de dire, aucun style n'est épargné ! Voir les productions deutsh gramophon depuis 15 ans... Mon dieu... :-(
- Florence75
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Je pense , hélas , que tu as raisondavidsylvian38 a écrit :Entièrement d'accord ajoute en plus la compression dynamique qui tue tout !Florence75 a écrit :Tiens lis cet article http://www.sharoma.com/loudness_war.htm
Je trouve qu'il est moins technique que le WIKI mais avec les graphs tu piges rapidos!!!
Ca fait des années que j’essaie de faire comprendre à des amis que la musique actuelle "ne respire plus"......................, tout est au même plan , "frontal"
Là où "on" se tire une balle dans le pied c'est que le consommateur lambda écoute via un pod avec des écouteurs boutons.....donc pour "impressionner" ce consommateur il faut jouer fort , tres fort , trop fort pour tous ceux qui sont équipés correctement....
Sinon il existe encore de très bons enregistrement encore et heureusement, seulement Florence dans ton univers musical pas sur que tous les artistes soient vraiment préoccupés et animés par la volonté de produire du beau son !
Quand on sait qu'un musicien est un être humain avant tout et que s'il a tjs écouté de la merde avec du matos de merde il ne peut pas faire autre chose que de la merde.....sauf exceptions
et il y en a heureusement!!
- barz13
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J' aurais bien lu cet article flo mais j' y comprends rien à l' anglais
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Fervent auditeur des aboiements de DMX en HD.
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- Florence75
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Ah désolée , bon regarde les 2 graphs au dessous de "see for yourself"barz13 a écrit :J' aurais bien lu cet article flo mais j' y comprends rien à l' anglais
Sur le 1er graph , en vert tu vois bien que la musique "vie" , "respire"
Sur le 2ème graph , ah ben y'a plus de place pour la respiration , tout est au taquet , plus d'aération....
- DarkZunicorn
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Vous avez tous un point de vue d'auditeurs, ici, et je vous trouve un peu durs avec les producteurs et les compositeurs.
Je ne nie pas l'existence de la loudness war ni celle des ravages qu'elle occasionne à l'occasion des remasterisations de nos albums préférés.
Cependant, quand je crée... Eh bien j'ai l'oeil fixé à la fois sur le potentiomètre de mon ampli casque (car je crée toujours au casque, comme beaucoup) et sur les témoins de crête de mes vu-mètres. L'équation est simple, les amis, même si elle peut vous déplaire: quand je finalise mes morceaux, je cherche toujours, à volume de sortie égal, à avoir le potentiomètre au plus bas et mes vu-mètres au plus haut tout en surfant sous la limite du clipping (que je dépasse parfois sciemment quand je préfère un peu de "grattement" à un surcroit de pêche).
Car le problème pour moi est là (et cela même quand je compose de l'ambient): il faut que ça sonne.
Vous n'imaginez pas combien il est frustrant de produire un morceau super complexe, avec une structure qui vous ravit... et que personne ne percevra parce que ledit morceau ne "claque" pas assez. J'utilise énormément d'instruments pour ça, beaucoup d'effets. Et je pratique en l'occurrence ce que fait tout le monde, même si ça ne s'entend pas toujours: une unité de compression par piste, plus une encore au niveau du master.
Enfin, bon, je ne sais pas si je me fais bien comprendre... Toujours est-il que, contrairement à ce que vous pourriez penser, la compression ne tue pas la dynamique. Elle tue l'écart ou l'amplitude de la dynamique. En revanche, elle accentue l'impact du morceau.
Alors oui, c'est pour moins de micro-subtilités au final et il est certain que les amateurs de musiques acoustiques et de prises de son réalistes peuvent à juste titre s'en plaindre. Mais pour les compositeurs de musiques électroniques qui cherchent l'immersion de leur auditeur dans un paysage sonore le plus englobant et le plus présent possible, pour ceux qui créent de la matière sonore ex nihilo, eh bien, la compression est un outil indispensable.
(J'ai eu cette même controverse avec des amis compositeurs ambient sur l'abus de la reverb dans leurs tracks. Trop de reverb, pensais-je, anéantit le message musicale, le brouille. Je me situais cette fois-ci "de l'autre côté" de la barrière. Et puis, le temps passant, sur ce sujet... franchement, je ne sais plus trop où j'en suis!)
Enfin, bon, pardonnez-moi pour ce post long et sans doute trop autobiographique, mais si je partage globalement vos critiques, je souhaitais aussi vous faire prendre conscience du fait que le problème n'est pas purement marketing: c'est aussi un choix créatif qui, à mon sens, peut parfaitement se justifier.
Je ne nie pas l'existence de la loudness war ni celle des ravages qu'elle occasionne à l'occasion des remasterisations de nos albums préférés.
Cependant, quand je crée... Eh bien j'ai l'oeil fixé à la fois sur le potentiomètre de mon ampli casque (car je crée toujours au casque, comme beaucoup) et sur les témoins de crête de mes vu-mètres. L'équation est simple, les amis, même si elle peut vous déplaire: quand je finalise mes morceaux, je cherche toujours, à volume de sortie égal, à avoir le potentiomètre au plus bas et mes vu-mètres au plus haut tout en surfant sous la limite du clipping (que je dépasse parfois sciemment quand je préfère un peu de "grattement" à un surcroit de pêche).
Car le problème pour moi est là (et cela même quand je compose de l'ambient): il faut que ça sonne.
Vous n'imaginez pas combien il est frustrant de produire un morceau super complexe, avec une structure qui vous ravit... et que personne ne percevra parce que ledit morceau ne "claque" pas assez. J'utilise énormément d'instruments pour ça, beaucoup d'effets. Et je pratique en l'occurrence ce que fait tout le monde, même si ça ne s'entend pas toujours: une unité de compression par piste, plus une encore au niveau du master.
Enfin, bon, je ne sais pas si je me fais bien comprendre... Toujours est-il que, contrairement à ce que vous pourriez penser, la compression ne tue pas la dynamique. Elle tue l'écart ou l'amplitude de la dynamique. En revanche, elle accentue l'impact du morceau.
Alors oui, c'est pour moins de micro-subtilités au final et il est certain que les amateurs de musiques acoustiques et de prises de son réalistes peuvent à juste titre s'en plaindre. Mais pour les compositeurs de musiques électroniques qui cherchent l'immersion de leur auditeur dans un paysage sonore le plus englobant et le plus présent possible, pour ceux qui créent de la matière sonore ex nihilo, eh bien, la compression est un outil indispensable.
(J'ai eu cette même controverse avec des amis compositeurs ambient sur l'abus de la reverb dans leurs tracks. Trop de reverb, pensais-je, anéantit le message musicale, le brouille. Je me situais cette fois-ci "de l'autre côté" de la barrière. Et puis, le temps passant, sur ce sujet... franchement, je ne sais plus trop où j'en suis!)
Enfin, bon, pardonnez-moi pour ce post long et sans doute trop autobiographique, mais si je partage globalement vos critiques, je souhaitais aussi vous faire prendre conscience du fait que le problème n'est pas purement marketing: c'est aussi un choix créatif qui, à mon sens, peut parfaitement se justifier.
Hiby FD3 → Blon BL-03 avec NiceHCK C16-3 et Penon Liqueur B
FiiO KA17 + FiiO ESTICK → Tangzu Zetian Wu Legend avec câble Flash Acoustics d'origine et Penon Liqueur B
Pioneer U-05-S → Geshelli Erish → Fostex TH-610 avec Lunashops LN008324 XLR4 et bonnettes d'origine
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- barz13
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Je suis allé lire dans les forums j' ai vu ces graphiques, donc en fait ce que j' ai compris c' est que le fait de remasteriser en mettant la musique plus fort fait que certaines fréquences se font bouffées par d' autres fréquences et c' est donc pour ça que la plupart des enregistements de maintenant sont tous linéaires
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- Florence75
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@DarkZenith : souvent lorsqu'on parle de LW , les dégâts se font principalement à la masterisation ...
Ton point de vue est intéressant en tant que créateur
Ton point de vue est intéressant en tant que créateur
Pénible, au moins ! Au risque de sembler cracher dans la soupe, c'est typiquement un discours audiophile qui contribue au mythe de l'audiophile pointilleux cherchant les défauts là où il n'y en a pas.Olivier a écrit : Enfin, la compression à un inévitable effet malsain sur les timbres médiums autour des 8 khz, rendant les écoutes pénibles.
C'est en affublant une subtilité d'un qualificatif extrême qu'un argument s'effondre. Tu as tendance à faire passer pour une vérité un argument valable sur des genres très précis. Piano et viole de gambe, ça figure pas dans beaucoup de baladeurs de nos jours.
Certes, dans un monde parfait, les artistes auraient la même liberté qu'il y a 30 ans et des délais de prod à rallonge, mais dans une industrie qui a plus qu'explosé on ne plus appliquer les mêmes règles qu'auparavant. Un artiste populaire est soumis aux contraintes de diffusion de masse, un artiste plus marginal a peu de chances d'imposer sa vision du fait de son manque de poids.
C'est aussi le prix à payer pour avoir la musique à portée de clic.
Maintenant il faut relativiser. Que la loudness war ait fait des dégâts c'est indéniable, le pire étant les hits de l'été calibrés pour la diffusion radio. Mais pour les albums simplement moyennement enregistrés, on peut pas vraiment dire que ça soit pénible. Et je rejoins DarkZenith, certains genres marchent ouachement mieux avec une dose de compression. Et depuis les temps où les oeuvres étaient plutôt bien traitées, un sacré nombre de genres a émergé, et une bonne partie est reliée à des musiques électro.
De mon point de vue, la loudness war s'est même plutôt calmée. Il y a une tendance générale à mieux s'équiper en high-tech qu'auparavant, et les prods qui sont maintenant proposées se sont à mon avis aussi un peu adaptées.
J'espère ne pas être trop HS, ça m'énerve juste un peu de voir qualifier la compression dynamique de plus grand malheur du monde sur les forums audio alors qu'à côté de ça on arrive à nous refourguer des CDs de 40mn et de l'autotune (et je parle pas de l'autotune des rappeurs, je parle de celui qu'on entend pas, qui te fait croire que les groupes de rock chantent juste).
nomade : Cowon J3 > Earsonics EM3 Pro / Focal Spirit Pro
maison : M2Tech Young & Alim Teddy Pardo > Magnat RV2 > Dynaudio Excite X32
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Tiens, j'aurais appris qch.
Possédant essentiellement des vieux cd (vieux de + de 15 ans), je ne me suis même pas posé la question.
Je vais me faire une petite écoute...
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Je vais me faire une petite écoute...
- DarkZunicorn
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Sans compression, Olivier, on ne pourrait jamais arriver à un résultat aussi orgasmique que celui-ci (découvert par mon ami S@ber pour Owendia):
Tout ça, pour souligner juste un point: la compression (comme le déphasage, comme la saturation, etc) n'est qu'un instrument ou qu'un ingrédient, tel le sucre en cuisine par exemple. Si tu en mets trop ou si tu ne mets que ça, c'est indigeste.
Toi, Olivier, tu n'en veux pas du tout. C'est un choix et il est parfaitement respectable. Il est même assez admirable car c'est un choix de puriste, donc un vrai parti pris d'auditeur, informé et intelligent.
Maintenant, tu as sans doute conscience que toute prise de son fait appel à des effets, même (surtout?) celles qui sont prétendument les plus "transparentes". Tu refuses simplement que l'ingé son rajoute sa "création" à celle qu'il enregistre. Soit. Mais si tu le considérais... comme un interprète?
(C'est justement cette prise de conscience (et cette revendication) du rôle créatif de la production qui a été l'acte de naissance de l'electro.)
C'est ce côté "surproduit" que notre époque adore. Et pourquoi pas, après tout? Maintenant, comme le laisse entendre Max, il y a compression et compression. Certaines sont raffinées, instruites, d'autres lapidaires et grossières. Perso, je m'abstiens de compresser trop fortement le message musical global, pour éviter de lui donner une signature trop FM. Je procède plutôt par gammes de fréquences, afin de ménager un espace propre (dans tous les sens tu terme) à chacun de mes instruments (en gros: rythmique, basse, bruits, ligne mélodique). Si je ne faisais pas ça, ma musique "respirerait" beaucoup moins, les registres baveraient les uns sur les autres. Ce serait de la bouillie. Donc je compresse, pour certains instruments précis, une partie précise du spectre que je réserve à d'autres instruments. Et pour chaque track, le choix est différent.
Par exemple, je puis mettre, dans un morceau, la basse entre 50 et 100 Hz et le kick juste "au-dessus" alors que dans un autre morceau, ce sera exactement l'inverse, selon la coloration que je veux donner à ma composition du moment.
Et un tel choix est nécessaire d'un bout à l'autre du spectre. La séparation des registres est même un prérequis pour beaucoup de producteurs techno et/ou house.
Quand tu enregistres de l'acoustique, que ce soit du broque, du classique ou du contemporain, le même problème se pose - et se résout - exactement de la même façon: par un usage dosé et réglé des compressions. Simplement, quand c'est bien fait, tu ne l'"entends" pas, cela te semble "naturel", respectueux du message... alors qu'en fait, ce message, au cours du processus, il a été reconstruit!
[video][/video]
C'est sûr, c'est pas de la viole de gambe...
Alors, c'est sûr: ça compresse, ça déphase et ça clippe même (avec en plus des artefacts de transcodage à foison). Mais quelle énergie! T'en as plein les esgourdes et c'est bon, parce que c'est ce que tu veux, c'est ce que tu kiffes! Yeah! Yeah! Yeah!Tout ça, pour souligner juste un point: la compression (comme le déphasage, comme la saturation, etc) n'est qu'un instrument ou qu'un ingrédient, tel le sucre en cuisine par exemple. Si tu en mets trop ou si tu ne mets que ça, c'est indigeste.
Toi, Olivier, tu n'en veux pas du tout. C'est un choix et il est parfaitement respectable. Il est même assez admirable car c'est un choix de puriste, donc un vrai parti pris d'auditeur, informé et intelligent.
Maintenant, tu as sans doute conscience que toute prise de son fait appel à des effets, même (surtout?) celles qui sont prétendument les plus "transparentes". Tu refuses simplement que l'ingé son rajoute sa "création" à celle qu'il enregistre. Soit. Mais si tu le considérais... comme un interprète?
(C'est justement cette prise de conscience (et cette revendication) du rôle créatif de la production qui a été l'acte de naissance de l'electro.)
C'est ce côté "surproduit" que notre époque adore. Et pourquoi pas, après tout? Maintenant, comme le laisse entendre Max, il y a compression et compression. Certaines sont raffinées, instruites, d'autres lapidaires et grossières. Perso, je m'abstiens de compresser trop fortement le message musical global, pour éviter de lui donner une signature trop FM. Je procède plutôt par gammes de fréquences, afin de ménager un espace propre (dans tous les sens tu terme) à chacun de mes instruments (en gros: rythmique, basse, bruits, ligne mélodique). Si je ne faisais pas ça, ma musique "respirerait" beaucoup moins, les registres baveraient les uns sur les autres. Ce serait de la bouillie. Donc je compresse, pour certains instruments précis, une partie précise du spectre que je réserve à d'autres instruments. Et pour chaque track, le choix est différent.
Par exemple, je puis mettre, dans un morceau, la basse entre 50 et 100 Hz et le kick juste "au-dessus" alors que dans un autre morceau, ce sera exactement l'inverse, selon la coloration que je veux donner à ma composition du moment.
Et un tel choix est nécessaire d'un bout à l'autre du spectre. La séparation des registres est même un prérequis pour beaucoup de producteurs techno et/ou house.
Quand tu enregistres de l'acoustique, que ce soit du broque, du classique ou du contemporain, le même problème se pose - et se résout - exactement de la même façon: par un usage dosé et réglé des compressions. Simplement, quand c'est bien fait, tu ne l'"entends" pas, cela te semble "naturel", respectueux du message... alors qu'en fait, ce message, au cours du processus, il a été reconstruit!
Dernière modification par DarkZunicorn le 05 déc. 2011 01:41, modifié 2 fois.
Hiby FD3 → Blon BL-03 avec NiceHCK C16-3 et Penon Liqueur B
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Oula, compression = productions bâclées, c'est un raccourci un peu facile ! C'est le cas sur des albums pas vraiment voués au matraque radio, mais je peux t'assurer que lorsque l'ingé son qui bosse sur du Rihana ou du Britney Spears s'y met, c'est tout sauf bâclé : c'est un outil comme un autre pour arriver au son attendu par le public visé.Olivier a écrit :Je suis bien entendu en désaccord total avec toi et sur 100% du contenu de ton post :-) pas de problème néanmoins, et contrairement à toj, ça ne m'énerve pas de lire un avis contraire chacun se fera son idée sur la question. Pour ma part, dès qu'un spectre indique qu'il y a eu compression abusive et/ou clipping, avec un rehaussement du volume, ça part à la poubelle directement.
Encore une fois, chacun fera son choix, et je ne prétends pas au prosélytisme, grand dieu non, mais il ne faut pas compter sur moi pour cautionner les productions bâclées.
Et sinon... 100% en désaccord, vraiment ? ça me ferait pas mal de te redire que t'es un extremiste :D
Que les règles de production de la musique aient changé, ça me semble quand même difficilement discutable, et que certains genre marchent beaucoup mieux une fois compressés ça me semble également évident (même si dans l'absolu je pourrais à la limite comprendre que ça se débatte).
Et mon choix de mots à la fin est un peu généreux et inexact, ça me m'énerve pas, je suis juste effaré de l'ampleur du débat sur la compression par rapports à d'autres soucis qu'on a dans le domain de la création musicale.
@DarkZenith : la façon dont tu applique la compression renvoie à mon sens à l'évolution dans la compression (dans le bon sens) dont je parlais dans mon précédent message) : même si les maisons de disque manquent encore de scrupules pour leurs prods "matraquage", je trouve que ça commence à se faire de plus en plus intelligemment. Le plus souvent c'est plutôt basique en réservant de l'espace "fréquentiel" pour la voix et limitant la compression à certains endroits pour mettre aux samples clés de se détacher, mais c'est déjà un bon début !
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Max et DarkZenith nous parlent de techniques d'enregistrement avec notamment Auto-Tune" donc je me sens un peu moins coupable de vous mettre un lien vers un bon blog intéressant qui explique simplement pas mal de techniques d'enregistrement , c'est un blog centré sur le Rock , Hard Punk mais je pense que ça peut intéresser pas mal de gens:
http://inoxydable.over-blog.com/article ... 06289.html
également aussi cet article qui nous concerne aussi ...sonorisation des concerts:
http://inoxydable.over-blog.com/article ... 74235.html
http://inoxydable.over-blog.com/article ... 06289.html
également aussi cet article qui nous concerne aussi ...sonorisation des concerts:
http://inoxydable.over-blog.com/article ... 74235.html
Je déterre le topic.
Je parlais de Loudness War avec Dany sur IRC ce soir suite à l'écoute de System of A Down (dont les albums sont remplis de saturation malheureusement).
Je suis tombé sur ce site qui regorge d'exemples intéressants: http://tvtropes.org/pmwiki/pmwiki.php/Main/LoudnessWar
La Loudness War on en mange depuis tant de temps, je ne pense pas qu'il soit possible de revenir en arrière, les gens sont trop habitués maintenant.
Par contre, ça serait cool que les ingés-son compressent sans pour autant provoquer de saturation audible, autrement dit qu'ils écoutent plus attentivement leur travail et qu'ils ne franchissent pas cette limite inadmissible. Quoi de plus énervant qu'entendre une musique bonne musicalement ruinée par une saturation/grésillement bien audible. Surtout qu'au début souvent on flippe et on se demande si c'est pas les écouteurs qui grésillent.
Je parlais de Loudness War avec Dany sur IRC ce soir suite à l'écoute de System of A Down (dont les albums sont remplis de saturation malheureusement).
Je suis tombé sur ce site qui regorge d'exemples intéressants: http://tvtropes.org/pmwiki/pmwiki.php/Main/LoudnessWar
La Loudness War on en mange depuis tant de temps, je ne pense pas qu'il soit possible de revenir en arrière, les gens sont trop habitués maintenant.
Par contre, ça serait cool que les ingés-son compressent sans pour autant provoquer de saturation audible, autrement dit qu'ils écoutent plus attentivement leur travail et qu'ils ne franchissent pas cette limite inadmissible. Quoi de plus énervant qu'entendre une musique bonne musicalement ruinée par une saturation/grésillement bien audible. Surtout qu'au début souvent on flippe et on se demande si c'est pas les écouteurs qui grésillent.