[Musique] Jazz

[Etienne Demange]

Voilà un album que j'aime beaucoup


Écoute l'album Soley par Grégory Privat sur Qobuz https://open.qobuz.com/album/y0ootpxvbhg6a

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[spitribe]

@Bibiche, je viens de finir Cold Sun, il est encore meilleur que ceux que j'ai conseillé un peu plus haut.
Erland Dahlen, en revanche, je ne suis pas allé au bout.

[Etienne Demange]

J'ai trouvé surprenant ce Bones, ai besoin d'écouter davantage pour me faire une idée plus claire...
Sinon spitribe, je me suis régalé avec Yelena Eckemoff...
Et Bibiche, cold sun est particulièrement inspiré (super jeu de batterie #paul motian)

Un régal de découverte ce topic !

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[spitribe]

[bibiche]

Sébastien Boisseau, Alban Darche, Jean-Louis Pommier

Clover (Vert émeraude)

Alban Darche : tenor saxophone
Sebastien Boisseau : double bass
Jean-Louis Pommier : trombone

Télérama Critique par Louis-Julien Nicolaou Publié le 09/09/2020

Ils se font rares, les labels auxquels on se lie comme d’amitié et auxquels on reste fidèle par plaisir plutôt que par habitude. Fondé en 2000 par trois musiciens, Alban Darche (sax et clarinette), Jean-Louis Pommier (trombone) et Sébastien Boisseau (contrebasse), Yolk est de ceux-là. Chose devenue peu courante, chacune de ses parutions (quatre par an en moyenne) se distingue par sa hauteur artistique, le soin apporté à l’objet et le plein respect de la musique enregistrée. Aujourd’hui, ses fondateurs, qui n’ont cessé d’expérimenter les formules les plus diverses, se rencontrent dans un trio baptisé Clover. Vert émeraude est leur premier album commun. L’alchimie, on le devine, n’a pas eu besoin d’être imaginée, traquée, patiemment construite ; elle était présente depuis des années et n’attendait que l’occasion de se traduire en musique. Aussi celle-ci, majoritairement composée par Alban Darche, coule-t-elle de source, évidente et jamais facile, sous-tendue d’une passion grave, comme si couvait là un incendie de sentiments excluant toute futilité ou dérision. Autant de précision dans l’expression, une telle attention à élaborer de concert un discours parfaitement équilibré ne se rencontrent pas souvent : désormais, il faudra s’attacher non pas seulement à Yolk, mais aussi à Clover.



https://www.qobuz.com/fr-fr/album/clove ... 8ezzlc2qma

https://tidal.com/browse/album/132551965

[tico II]

Voilà un album que j'aime beaucoup


Écoute l'album Soley par Grégory Privat sur Qobuz https://open.qobuz.com/album/y0ootpxvbhg6a

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Très bon album, un de mes préférés de 2020.
À noter, il en sort un nouveau en 2022, en mode solo piano

[bibiche]

Bonne Année à tous.

[gilou974]

merci @bibiche ! meilleurs voeux à toi et aux autres qui animent ce fil

[polo]

merci @bibiche ! meilleurs voeux à toi et aux autres qui animent ce fil

+1

[bibiche]

Ma première proposition 2022 !
Un super album sorti en 2004

Matthieu Donarier : Optic Topic

Donarier, Matthieu : saxophone
Codjia, Manu : guitare
Quitzke, Joe : batterie

A propos du disque (texte copié sur le site de yolerecords) https://www.yolkrecords.com/fr/

Optic Topic, à l’origine une coquille, une erreur de frappe, mais qui finalement résume parfaitement l’histoire de ce trio formé il y a presque sept ans par 3 copains de Conservatoire, Matthieu Donarier, Manu Codjia et Joe Quitzke. Optic Topic, c’est une espèce d’autobiographie de groupe, car si le trio n’en est qu’a son premier album, il a eu le temps pendant ces sept années, de jouer, de vivre et de mûrir. Un groupe qui, sans faire parler de lui outre mesure a joué en France et à l’étranger, au Maroc, au Liban, en Espagne, au Canada…et ces voyages, ces rencontres, ces histoires communes enrichissent la vie d’un groupe, lui permette d’avoir une histoire, d’approfondir des relations. Les compositions de Matthieu Donarier sont des carnets de voyage, témoins des événements et des rencontres qui marquent une existence. Matthieu y dévoile ses sentiments, et utilise toute l’étendue de sa palette harmonique pour nous faire découvrir ces moments du quotidien qui l’inspirent. On connaissait déjà la richesse du jeu de Matthieu sur les projets auxquels il a pu prendre part, Daniel Humair Baby Boom, Gabor Gado Quartet ou Sacre du Tympan, et qui lui ont permis de se défaire de l’émotionnel, de l’admiration, pour devenir aujourd’hui un grand saxophoniste au jeu tout en nuances et délicatesse. Pour ce disque, Matthieu Donarier utilise tous " ces " instruments (clarinette, clarinette basse, saxophones soprano et ténor) et démontre l’éclectisme qui le symbolise. La richesse et l’étendue des climats font de ce disque une réussite personnelle et collective, Matthieu Donarier s’affirme en tant que leader et compositeur, le jeu de Manu Codjia et de Joe Quitzke témoigne de la grande complicité qui existe entre ces trois hommes, fruits de sept années d’existence commune. Ce disque aurait certainement pu avoir comme sous-titre : [Choses vécues - 1997-2004] ou [Récits - 1997-2004].



https://www.qobuz.com/nz-en/album/optic ... 0085430112

[CharlesM]

Un bijou de cette année
Promises par Floating Points sur Qobuz https://open.qobuz.com/album/cnjjko523sz0b

Sam Shepherd – piano, harpsichord, celesta, Fender Rhodes, Hammond B3, Oberheim 4 voice, Oberheim OB-Xa, Solina String Ensemble, Therevox ET-4.3, EMS Synthi, ARP 2600, Buchla 200e, string writing, string arrangements

Pharoah Sanders – tenor saxophone, voice

London Symphony Orchestra – strings

Sally Herbert – LSO conductor

Je plussoie, un album excellent, vraiment une perle de l'année passée

[spitribe]

J'ai eu l'occasion de voir Donarier et Codjia en live au Sunside. Donarier, c'est un dingue (de mémoire, pendant le concert, il a alterné les sax du sopranino au baryton en s'époumonant tel un damné )

[bibiche]

Un coup de foudre !

Pour info hélas pas sur les sites de streaming CD offert par un pote !

Clément Janinet : Danse

* Clarinet, Bass Clarinet, Tenor Saxophone – Hugues Mayot
* Contrabass – Joachim Florent
* Drum, Percussion – Emmanuel Scarpa
* Trombone – Yves Robert
* Violin – Clément Janinet


par Franpi Barriaux // Publié le 23 février 2020 https://www.citizenjazz.com/Clement-Jan ... 77944.html

Danse ? Le titre de l’album du violoniste Clément Janinet tient de l’injonction contradictoire, impératif présent et néanmoins point d’interrogation. A moins que ce ne soit une vraie question : Qu’est-ce que la danse  ? Vous avez quatre heures... Avec certains de ses vieux amis de Radiation 10, et notamment Hugues Mayot aux clarinettes et au ténor, il explore la question dès « Une ronde ?  » en forme d’invitation et de corollaire à ce qui va suivre ; forme relativement minimaliste, tentation chambriste avec les percussions d’Emmanuel Scarpa et le dialogue permanent avec la contrebasse de Joachim Florent. Puis vient l’intégration parcimonieuse de formes répétitives, qui est la véritable colonne vertébrale de cet album que l’on perçoit immédiatement comme très abouti. « Un pas de 4 » est l’occasion de perpétuer une atmosphère de légèreté et de concorde, propice à l’abandon, la seule condition de la danse. La contrebasse est très mobile, la batterie extrêmement agile. Mayot, dans un rôle assez proche de son Arbre Rouge, tient la narration avec un Janinet efficace qui fuit toute virtuosité et tout tirage de couverture à soi. Danse ? est un objet collectif.
On se souvient de O.U.R.S, le premier album du violoniste chez Gigantonium qui accueille de nouveau Janinet. Il convoquait Ornette Coleman et Steve Reich, et si le premier est plus éloigné de la danse, le second flotte avec une certaine insistance - c’est la moindre des choses - sur l’album, jusqu’à même être cité dans le très beau « Steve Reich in Babylon ». Le morceau est connu, il était joué par Radiation 10. La version du quartet, totalement acoustique, cherche davantage le mouvement que la force de frappe. La clarinette basse de Mayot progresse de front avec la contrebasse de Joachim Florent qui signe la musique. C’est Yves Robert, invité sur quelques morceaux de l’album, qui offre l’échappatoire à la coulisse d’un ostinato joliment fermé, comme un cercle circassien qui se transforme peu à peu en riff punkisant. De la danse traditionnelle au pogo final, quoi de mieux pour évoquer la danse ?
Car la force de cet album, c’est d’arriver à insuffler les tourneries d’un folklore imaginaire dans la forme par essence très rigoriste de la musique répétitive. L’exemple le plus frappant est certainement « Dans le sol » qui a des allures de bourrée extra-terrestre, avec une clarinette basse qui tape du pied pour imprimer le rythme. Le quartet relève le défi de faire entrer un langage très moderne dans des formes réputées anciennes, à l’instar de « Polka » où Janinet s’en donne à cœur joie pour explorer les soubresauts de la danse et de la répétition d’un thème aux allures traditionnelles avec une contrebasse obstinée. Le quartet est libre et fougueux, nécessité impérieuse pour avoir envie de danser. Il faudra beaucoup de courage à l’auditeur pour tenter de ne pas bouger les pieds à l’écoute de cet album : il y a fort à parier que ceux-ci d’ailleurs n’en fassent qu’à leur tête. Parole de chroniqueur musical qui, comme chacun le sait, aime à danser à propos d’architecture 

[bibiche]

J’étais passé à côté de ce superbe album paru en 2021 !

Pierrejean Gaucher - Zappe Satie

- Pierrejean Gaucher | guitars, various instruments
- Thibault Gomez | piano Fender Rhodes
- Alexandre Perrot | acoustic bass
- Ariel Tessier | drums
- Quentin Ghomari | trumpet (2, 6, 10)
- Robinson Khoury | trombone (13, 17 )
- Julien Soro | saxophone, clarinet (5, 12, 14, 15)
- Paul Vergier | additional sax (2)


Après de nombreuses résidences sur Zappa et la pop, j’avais l’envie de m’inspirer d’un compositeur du début XXème et qui pouvait être une passerelle vers les musiques d’aujourd’hui. Erik Satie s’est rapidement imposé, d’autant qu’il est maintenant dans le domaine public. Une belle opportunité pour jouer autour de son univers musical et l’amener vers d’autres chemins.
Pourquoi Satie ?
Ce serait une erreur de confiner Satie au rôle de père de l’ambient music. Et si l’on veut bien dépasser ses tubes comme les Gymnopédies, on découvre des pièces moins connues, étonnantes et novatrices. Ce musicien à l’oeuvre insolite, décalé dans son époque, a toujours eu l’oreille attentive des musiciens de jazz et de pop. Logique si l’on admet que son écriture utilise souvent des éléments courants dans les musiques actuelles, notamment des titres assez courts comme des chansons, avec de petites cadences répétées. 
Mon travail autour de Satie
Plutôt que juste reprendre Satie à la lettre, j’ai préféré piocher dans sa thématique pour construire une sorte de kaleïdoscope de son oeuvre (comme pour le projet Zappe Zappa). Ainsi, le répertoire du Zappe Satie mélange des arrangements assez fidèles à l’original, à des versions qui s’en éloignent plus et deviennent des sortes de variations. D’autres sont de nouveaux titres, mélangeant ou superposant divers fragments musicaux, un peu comme un remix. https://www.pierrejeangaucher.com/fr/pr ... ppe-zatie/

[spitribe]

Découverte d'une pianiste au style radicalement opposé à celui de Yelena Eckemoff : Hiromi Uehara, jeunette (à l'époque de l'album en question) hyper virtuose et fantasque... et pourtant son jeu est d'une grande maturité et digère bien ses influences (petite protégée d'Ahmad Jamal et Chick Corea ). Je suis véritablement épaté par ce disque Fusion, soutenu par des musiciens également très impressionnants et une prise de son majuscule.
Ce sera pas trop ta came Bibiche


Du coup je poursuis par son Trio Project : Spiral, et je m'apprête à dévaliser Qobuz