Level 35 dans
Skyrim: la variété des régions est tout de même assez époustouflante, d'autant que chacune a son identité graphique propre (relief, architecture, etc) et les ruines souterraines sont parmi les plus inspirées que j'ai vues depuis longtemps.
Même blindé de pouvoirs et de cris, avec des armes enchantées jusqu'à la garde et des armures qui arrêteraient une avalanche je me fais encore poutrer de-ci de-là par de gros mobs velus, principalement des chefs de bandes ou des leaders de sectes bien allumés... Sympa.
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Le challenge accompagne la montée en niveaux et, de façon plus général, on sent la très grande précision apportée par les concepteurs à la progression de la difficulté en fonction de l'éloignement du centre géographique (où l'on commence), de l'articulation des quêtes et de la progression du joueur dans les différents arbres de compétence. C'est impressionnant de maîtrise. Bethesda me bluffe (une fois de plus).
J'ai fini par me faire à cet univers un peu niais d'enchantements, le monde de Bordeciel n'étant pas exempt de problèmes sociaux épineux, loin de là, ni de dilemmes qui ne se laissent trancher qu'à l'insatisfaction générale et, parfois, avec une dose assez réjouissante de cynisme. Il m'est ainsi arrivé de me retrouver coincé dans des situations où, pour sauver mon personnage, je devais lui faire tuer des innocents... Enfin, ce jeu montre qu'au fond personne n'est innocent... ni vraiment coupable (et cela de façon peut-être encore plus accentuée que dans
Fallout) et, rien que pour ça, il remonte énormément dans mon estime.
Un bug récurrent qui m'agace énormément: le retour bureau quasi systématique avec le sort des éclairs en salve quand mon compagnon est dans le champ de tir... Et bam! Re-bonjour Windows...
A part ça, peu de glitches, même dans l'application des textures. Et c'est d'autant plus admirable que le paysage est, partout, incroyablement riche et détaillé.
Bref (car je sens que je commence à vous lasser), un bien beau grand jeu. Et si vous aimez la fantasy, à mon avis, c'est tout simplement LE jeu.
On s'enfile quand même une palanquée de donjons et de morts-vivants, faut avouer...