J'ai cru tourner dingue aussi à la Poste pour aller chercher une paire d'enceintes une fois et une autre pour une affiche rare qui a été définitivement perdue alors que sa présence a bien été pistée jusqu'au bureau de poste. Le directeur était descendu me présenter ses excuses, j'ai bien senti qu'il y avait eu un foirage quelque part. Au final, ils ont joué la montre en me faisant venir des tonnes de fois sur un mois et quand le délai de retrait a été dépassé, je me suis retrouvé face à des teubés qui disaient "Mais c'est paaaaaassé ! Faaaallait venir aaaaavant !". 
Pour ceux qui aiment la musique et l'image, les collections de l'INA sont aussi au sein de la bibliothèque nationale, j'espère qu'elles n'ont rien pris ! C'est sidérant en effet. Plus besoin de guerre pour détruire le patrimoine, l'économie libérale s'en charge.DarkZenith a écrit :Je suis atterré...
Je crois savoir assez exactement quels types d'ouvrages populaires du XIXe siècle ont été touchés (dont des "physiologies", sans doute, petites chroniques sociales ironiques dont j'ai connu personnellement la spécialiste pendant mes études de lettre).
C'est en effet une catastrophe, cette période de l'histoire de l'édition française étant caractérisée par une inventivité tous azimuts, notamment dans ses liaisons avec la publicité naissante...
Maintenant, la séparation des conduites, spécialement dans ce type de bâtiments, c'est quand même la base de la base. Qu'on ait pu placer des documents rares dans des zones risquant d'être inondées et, surtout, qu'on les y ait laissés après plusieurs alertes et audits, c'est ahurissant...
edit : tout était déjà repéré depuis perpète, les bras m'en tombent......
http://www.actualitte.com/patrimoine/in ... -47604.htm
http://www.actualitte.com/patrimoine/in ... -47604.htm
