Dans ce cas, tu peux baisser un peu le potard sur le DX50: c'est un contrôle de volume numérique (un atténuateur, plus exactement) qui agit au niveau du DAC, avant l'étage de conversion. En le baissant, tu augmenteras sans doute un peu le rapport signal/bruit et tu risqueras aussi, si j'ai bien compris, de perdre un peu en amplitude dynamique... mais en même temps, il ne s'agit pas de le baisser d'un tiers mais juste d'une fraction (genre 225/255 grand max).
De toute façon, quand j'utilise mon propre DX50 comme source, je ne mets jamais son potard au maximum mais à 245 environ... A toi de déterminer le seuil à partir duquel tu n'as plus de déséquilibre du panoramique sur l'U3+ sans pour autant outrepasser ta zone de confort.
Schéma de fonctionnement du DAC Wolfson WM8740 équipant l'iBasso DX50 (ainsi que bien d'autres DAPs).
Le contrôle de volume y est désigné par l'appellation "MUTE/ATTEN".
Maintenant il faut voir qu'à 9 ohms, l'impédance des SE846 est l'une des plus basses (sinon la plus basse) des intras HDG actuels. Ensuite, tous les amplis à potard analogique ne présentent effectivement pas la même rigueur dans la maîtrise du volume, le C&C BH étant particulièrement performant en ce domaine (pour son prix).
Cela dit, pour des systèmes d'écoute aussi peu impédants, mieux vaut, je pense, des amplis à potard numérique (comme le JDS Labs C5, le RSA The Shadow, etc)