[Lecture] Bouquins à se mettre sous la dent

[Kooka]

Je te dirais ça ce soir ou demain soir selon ma motivation.

[castleofargh]

t'as fumé la carpette.

Houla, ça fait des années que je n'ai pas fait ce genre de truc...

en quoi je ne respecte pas le choix des autres?

En disant ça :

mah qu'est ce t'en as na peter de la couleur du slip de l'auteur? voyage au bout de la nuit c'est un bouquin genial. fun, triste, provocant, clairement anti guerre, que demander de plus?
perso je n'ai pas arreté d'aimer les zics de noir desir ou michael jackson parce qu'ils ont fait des choix merdiques dans leur vie. vous evitez les interpretations de karajan parce qu'il a joué pour les nazi?

Tu fais passer la sensibilité des autres pour mauvaise et tu t'ériges en détenteur de la bonne façon de réagir : je te le dis gentiment, c'est chiant et désagréable. Rien de plus.

Et en plus, tu obtiens un point Godwin. Les plus cultivés parleront de reductio ad Hitlerum, j'imagine, pour décrire tes propos...
Bravo à toi.

une oeuvre devrait se suffir à elle meme AMA.

C'est la seule phrase de ta prose que j'ai lu et compris au final, et un avis que je respecte car c'est un point de vue qui se défend en effet. Le reste, c'est du caca (pour parler comme toi).

tu veux la jouer comme ça ok.

encore une fois pardon, je n'imaginais pas en ecrivant mon post, qu'un mec allait faire son bigot offensé sur une quote des guignols de l'info d'il y a 1000ans pour essayer d'etre rigolol.
et oui j'ai dit nazi sur internet houlala. je cite karajan et pose la question(qui est juste ça, une question) parce que j'ai vu un docu sur sa vie il y a 2semaines et que j'ai eu cette conversation avec quelqu'un qui effectivement ne voulait plus rien avoir à faire avec les oeuvres du mec(mais seulement après que je lui parle de ça). j'ai du mal à comprendre. mais ne pas comprendre parce que j'ai l'empathie d'un croco, et ne pas respecter, il n'y a une difference assez claire. et de toute façon chacun fera bien comme il veut, je ne suis pas encore general du monde. donc tu as juste decidé de me prendre la tete sur un probleme qui n'existe que dans la tienne en pretendant jouer pour les gentils.



maintenant de maniere generale, je refuse de parler ou meme de serrer la main à un mec dans le village parce que c'est un raciste ignorant typique qui collerait meme sa mauvaise haleine sur le dos des arabes. c'est un ami d'enfance de ma mere(apparemment il ne serait pas né raciste^_^), alors ça amene à des situations rigolotes. mon comportement sur ce genre de truc c'est toujours le meme


mais ça c'est la vrai vie avec le mec en face de moi et ce que je rejette c'est ce qu'il est lui meme. pas son metier, pas la marque de sa voiture, pas sa famille.
si je trouve les preconceptions nefastes dans les choix de matos audio, je ne risque pas de les trouver justifiées pour l'art qui par principe cherche à se debarrasser des codes et des a priori. on ne juge pas un livre à sa couverture, mais apparemment on le juge à l'opinion politique de son auteur.
CQFD.


un autre truc typique d'internet avec le point godwin et rule 34, c'est le mec donneur de leçons qui se pose en champion de la liberté d'opinion et du respect, en donnant finalement des raisons qui sous entendent qu'on ne doit pas rire de tout, qu'il y a des sujets tabous, et qu'il est legitime de boycott l'art pour des choix de pensée. ah non, là je ne fais que parler de toi.
tes leçons de morale sur la censure bien pensante, tu peux te les garder.

[Vic]

Tout est dans la façon de parler aux autres, hein. C'est vrai que c'est la première fois que quelqu'un reproche cela à CoA. Ha non ? Oups.  :mrgreen:

Et tu as oublié de parler des nazis, donc ton avis ne compte pas.  :P

Tiens, c'est pas faux.

[Kooka]

@CoA : ton blabla à la con, je ne l'ai même pas lu et je m'en tape. Ca te va comme ça ?? Sur ce, bonne journée !

Haaaaaaa tu me vends du rêve, là. Merci. ;-)

Et là, le drame .... tu vas détester !

Je l'ai fini et je ne l'ai pas détesté. Bon, j'ai pas aimé pour autant. Heureusement que c'est un livre assez court (216 pages), c'est ce qui le sauve au final et en fait un livre acceptable dans son ensemble : il fait réfléchir sur des thématiques intéressantes.

Allez, je passe à un roman de Andreas Eschbach, soit Jesus Vidéo soit Le Dernier de son Espéce...

[hieraklion]

Allez, je passe à un roman de Andreas Eschbach, soit Jesus Vidéo soit Le Dernier de son Espéce...  (Y)

Le dernier de son espèce, c'est un Eschbach bcp plus récent. Il maitrise bcp plus son art le bonhomme.
J'avais bien aimé aussi Jésus Vidéo tu me diras. Allez, le 2 !

[Kooka]

J'ai adoré tout ce que j'ai lu de Andreas Eschbach (Des milliards de tapis de cheveux ; En panne sèche et Maître de la matière) donc je pense lire les deux. C'est un excellent auteur moderne, une des belles surprises de ces dernières années pour moi ! Je te dirai lequel j'ai préféré, sans faute.

[Denis Gaudineau]

- Roland Dorgelès : Les croix de bois (1919), sensationnel et effrayant, un des classiques de 14-18 !



- Théodore Fraenkel : Carnets (1916/1918), vraiment pas intéressant, l'édition procurée est minable

[hieraklion]

J'ai adoré tout ce que j'ai lu de Andreas Eschbach (Des milliards de tapis de cheveux  :(l) ; En panne sèche et Maître de la matière) donc je pense lire les deux. C'est un excellent auteur moderne, une des belles surprises de ces dernières années pour moi ! Je te dirai lequel j'ai préféré, sans faute.  ;-/

Ces 2 là, En panne sèche et Maître de la matière, sont ds ma liste de lecture.
Kwest et Station solaire m'ont bcp moins plus par contre. 2 Eschbach mineurs à mon humble avis.
Il y a aussi le cycle "Le projet Mars" mais qui est plus ado et le cycle dit "Le Sanctuaire" que je ne connais pas du tout.

Par contre, il a récemment rajouté L'Affaire Jésus comme suite de Jésus Vidéo (même cycle apparemment).

Un auteur moderne que j'apprécie bcp et qui en plus a des registres différents, c'est J.Scalzi avec son cycle "du vieil homme et la guerre" mais aussi les délirants et humoristiques "Imprésario du troisième type" et "Redshirts, au mépris du danger". De mémoire on en a parlé plus ht ds le thread. Je me suis vriament bidonné dans le métro !

[Kooka]

Il est en attente sur ma liseuse, cet auteur. Je n'ai lu que Redshirts pour le moment...

[Wayne Shelton]

Pour l'avoir lu deux fois à quelques années d'écart, et avec un plaisir toujours renouvelé, je recommande chaudement ce livre aux amateurs de romans qui vous plongent dans un univers assez secret : celui des fabricants de vitraux au XIIe siècle, au temps des Croisades.

L'auteur qui connaît parfaitement son sujet a de plus un style d'écriture qui vous enveloppe dans une douceur poétique vraiment très agréable. (tout comme dans ses autres ouvrages d'ailleurs)

Cette quête de pigments rares à travers le Monde qui permettra de réaliser des vitraux magnifiques est une ode à la beauté, tant au niveau du sujet que de la plume de l'écrivain.

Un vrai bon moment de lecture, aussi beau que la lumière du soleil d'été passant à travers des vitraux !

[the wizard of oz]

Je plussoie, j'ai lu quelques uns de ses livres.

[Wayne Shelton]

Effectivement, si l'on compare la qualité de ses écrits à ceux de certains plus médiocres qui sont pourtant beaucoup plus sous la lumière des médias, on peut se demander quels sont les critères de sélections qui dictent les choix de ces derniers dans leurs invitations.

Dire qu'on va encore se payer de l'Amélie Notomb, du Fred Vargas, du.. (ah merde, faut que je mette des hommes ou je vais avoir des ennuis), du Sollers, du Houellebecq, etc... Non pas qu'ils ou qu'elles soient mauvais, mais c'est toujours les mêmes qui ont droit à la pub !

Enfin, j'dis ça, j'dis rien !

[corderaide]

Vieux pots bonne soupe, je suis en train de lire Le Prince, de ce brave Nicolas Machiavel, c'est bigrement intéressant !

[Estaero]

En ce moment, Aurélien, d'Aragon.

[Denis Gaudineau]

En ce moment, Aurélien, d'Aragon.

Un bouquin que j'avais trouvé pour ma part assez désuet quand je l'avais lu... Et sinon :

- Otto Klemperer : Ecrits et entretiens (1973), un bouquin qui regorge d'anecdotes (même si la 2e partie - écrits - est pleine de redites par rapport à la première) et est passionnant de bout en bout avec ce chef qui a traversé le siècle

Le roman "Policier" est devenu un sous-genre du Thriller (anglicisme venant de thrill = frisson)... Or moi, le polar n'est pas ma tasse de thé et je ne frissonne que si j'ai froid...

Attiré par la couverture et le titre qui me rappelait le fameux film de John Boorman, j'ai acheté à vil prix dans une bouquinerie ce livre écrit par un type dont il n'y a pas 15 jours, j'ignorais totalement l'existence : un certain Jussi Adler-Olsen...

Sont-ce les origines danoises de ce descendant des vikings qui opèrent subrepticement ? Toujours est-il que dès les premières lignes de ce petit pavé de plus de 730 pages, les poils qui commencent à se dresser sur vos bras vous font bien comprendre que vous n'êtes pas là, en train de lire du Henri Beyle (Stendhal pour les non-intimes) ou redécouvrir Stupeur et Tremblements d'Amélie Nothomb...

"Une bouteille jetée à la mer, repêchée des années plus tard et oubliée dans un commissariat des Highlands. A l'intérieur, un appel au secours en danois, écrit en lettres de sang."

Au fil des tous premiers chapitres, vous êtes saisi aux tripes -certains viseraient plus bas, encore- par une irrépressible envie d'avaler chaque paragraphe suivant annihilant toute volonté d'entreprendre autre chose que d'aller plus avant dans l'ouvrage... Car, bien qu'opérant dans la même catégorie littéraire, ce scandinave romancier relègue définitivement les oeuvres de Miss Agatha Christie ou Sir Arthur Conan-Doyle au rang d'irrévocables vieilleries tout juste bonnes à caler une porte récalcitrante.

Ici, pas de tea-time, pas de loupe, pas de pipe (quoique !) même que la personnalité de l'assassin, un serial killer comme il se doit, vous sera distillée, livrée sur un plateau, afin de mieux vous aider, cher lecteur, à en percevoir toute la complexité, et tout ce qui a pu le conduire là où il en est...

Evidemment, l'imprévisible sous-commissaire, Carl Morck et son assistant Assad, un syrien bien étrange mais plus perspicace que le docteur Watson, ne disposent pas de ces informations précieuses, auquel cas, le roman aurait très vite du plomb dans l'aile...

Voilà, vous l'aurez deviné, vous ne resterez probablement pas les fessiers bien sagement calés sur votre chaise en dévorant ce livre qui, tout comme à moi, vous glacera le sang !

Jussi Adler Olsen (66 ans) enchaîne les succès et les prix littéraires ; Delivrance n'est donc pas son premier roman et même si il y a une certaine continuité dans ses oeuvres, celles-ci peuvent se lire dans un ordre chronologique indifférent.

Je recommande aussi cet auteur, c'est bien emballant en effet ! J'avais dévoré celui-ci : Promesse, qui date de 2014. Ça se passe à Bornholm et Öland, dans les milieux new age.



- Marc Martin : La presse régionale (2002), une histoire de la presse régionale, comme son nom l'indique du XVIIIe à nos jours. C'est surtout intéressant, et remarquablement étudié, pour le XIXe jusqu'à la 1ère guerre mondiale