Pour Your Name (君の名は。, Kimi no na wa.).
Le film a été animé directement en 1080p, puis upscalé/réétalonné depuis le master HDCAM-SR.
https://www.phileweb.com/interview/arti ... 469_2.html
La copie 4K de ce film qui traîne est en réalité un RiP à partir d'une carte de capture, passant le film de HDR 300nit avec un encode 2160p RGB 4:4:4 vers un crop en YUV 4:4:2, réduisant de 75% la luminance et le chroma de l'image.
Autant regarder le film en Blu Ray 1080p...
L'ISO du film existe, mais il est en version chiffrée, toujours avec la dernière version d'AACS 2.0 - dont la clé n'est pas connue.
D'où il ne peut pas y avoir de copie fidèle en 4K.
La copie internationale du film provient d'un authoring fait aux USA par la société Funimation et distribuée à tous les ayants-droits dans le reste du monde par AllTheAnime.
Copie très largement inférieure en qualité, quand j'ai contrôlé mon coffret japonais avec le coffret français de la FNAC.
http://postimg.org/image/lrp7h1vph/
Fait étonnant : la version projetée au Grand Rex il y a quelques jours utilise l'authoring japonais et non celui de la version internationale.
Les deux derniers propos m'ont été confirmés hier même par le président de AllTheAnime, lors d'une discussion privée avec lui (pour au départ les problèmes de sous-tirages sur les langues anglaise et française - film extrêmement complexe à adapter à cause des niveaux de langues uniquement connus en japonais).
Pour Dans un recoin de ce monde (この世界の片隅に, Kono sekai no katasumi ni).
Le film est bien actuellement en cours de travail pour une version Director's Cut, à dater au moins dans les 6 mois prochains mois, qui était celle initialement prévue sur le planning initial.
Une coupe budgétaire d'un tiers au global alloué a empêché que l'intégralité du manga d'origine de KOUNO ne soit adapté à l'écran.
Avec le succès actuel, les prix internationaux et le bouche-à-oreille sur le public, ce budget est alloué à nouveau par le comité de direction et les équipes de production sont en train d'ajouter 28 minutes au film, pour une ressortie.
Pour Dragon Ball Super.
La série bat son record d'audience de semaine en semaine, mettant même One Piece au tapis tous les dimanches matin depuis 5 semaines dans les scores d'audience.
Celle-ci, sur ce dernier arc (qui se terminera fin mars 2018) est classée même 3ème ou 2nd en taux d'appréciation générale (sur un panel d'environ 7200 sondés chaque semaine), en comparaison sur 34 séries en cours au Japon - pour l'Hiver 2017.
La fin va être modifiée car le personnage de Bulma ne plus plus être présent ou alors avoir un rôle très mineur, suite au décès tragique (il y a quelques jours) de son interprète - dans un accident de la circulation.
Sur les arcs précédents, nous étions entre la 29è et le 24è place (sur 28 à 36 séries par saison); très grosse remontée sur l'arc final au niveau qualité d'animation où l'on peut voir plusieurs grands noms de l'animation TV japonaise enchaîner les sakugas (scènes relativement techniques en animation - signature d'un animateur-clé de renom).
Il s'agit de la véritable suite de Dragon Ball, voulue et en grande partie par son auteur d'origine; condition qu'il a émise pour que la TOEI ait les droits d'exploitation (depuis 2013).
Dragon Ball GT n'était un bouchage demandée à la TOEI par la stadio de télévision. TORIYAMA a du se résoudre d'y participer pour des questions de fin de contrat.
Il ne signe de sa plume que le design de Trunks, Pan et du robot qui les accompagne.
Le reste est pure invention d'une armée de scénaristes débutants ou ayant besoin de se refaire un nom.
Pour l'histoire derrière la série originale.
Déjà depuis plusieurs années avant GT, TORIYAMA devait arrêter et ne supportait plus sa célébrité, ni son train de vie d'enfer à presque 19H par jour sauf le samedi (le point final a été sa venue à Paris en 1994, qui l'a laissé épuisé et effrayé de tout cela).
La série devait se terminer sur la saga Freezer.
Puis on lui a demandé de continuer et cela s'est déterminé en 2 semaines et quelques réunions notamment avec TORISHIMA (son éditeur de l'époque, devenu patron du Shonen Jump depuis et parti chez Hakusensha à ce jour) - d'où l'arrivée brutale de cette histoire de maladie qui n'en est pas une, Freezer qui revient de nulle part, le déplacement instantané, Trunks du futur, les Androïdes...
Puis, on lui commande un nouveau super-vilain, son dernier : Cell.
Il veut finir en beauté, on lui promet de stopper et qu'il puisse prendre des vacances.
Dragon Ball devait se terminer avec Son Gohan, le passage de relais, la paix revenue.
L'animé commence la saga Cell et lui est sur le point de la terminer en manga - on lui promet au passage WAKAMOTO Norio (l'un des plus grands doubleurs de méchants au Japon) pour le rôle de Cell.
Devant l'explosion d'audiences de la série, le Jump se vend à plus de 3 200 000 exemplaires par semaine, TAKEDA (son dernier éditeur, remplaçant TORISHIMA) lui refuse d'arrêter et excédé il va saboter sa propre série entre les volumes 36 et 42.
Fusions, attaques ridicules, forme du monstre ultime Buu, omniprésence de gags et de vannes très japonaises.
Dragon Ball se termine sur une non-fin, car TORIYAMA n'en pouvait plus et il attendait de semaine en semaine d'arriver au bout de son contrat, mais sa santé l'a lâché.
Les 3 derniers chapitres étaient déjà prêts et approuvés pour les découpages et dialogues, ce sont ses assistants du Studio BIRD qui ont encré intégralement et dessiné ces chapitres.
TAKEDA le laisse partir à une condition : que l'animé puisse se poursuivre sans lui, sans aucun droit de regard à part quelques designs initiaux.
Message dicté initialement le 25/11/2017 et rédigé le 26/11/2017.