Grrrr WOOF! (vos coups de gueule!)
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Skuale
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Vu en direct depuis la Suisse, profonde tristesse, mais je crois que les nouvelles concernant la structure de ce patrimoine de l'humanité sont bonnes.
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DarkZunicorn
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C'est aussi la réflexion que je me suis faite...HamsteRER a écrit :Peut-être même aura-t-on un retour à une version pré-Viollet-le-Duc ?
Il faut dire que ça aurait quand même une autre allure : https://collections.citedelarchitecture ... e-de-paris
Maintenant, je ferme ma gueule : un pompier grièvement blessé, tout de même...
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jprenaud78
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Dans ce genre de catastrophe bizarrement je repense aux dons qui avaient été envoyés à Haïti après le passage de la tornade et tous les dons n’avaient pas été utilisés...
Ici on peut euh imaginer qu’une partie des dons sera utilisé pour la reconstruction et l’autre pour l’entretien mais on en est encore très loin.
Pensée aux pompiers qui ont lutter pour circonscrire l’incendie
Ici on peut euh imaginer qu’une partie des dons sera utilisé pour la reconstruction et l’autre pour l’entretien mais on en est encore très loin.
Pensée aux pompiers qui ont lutter pour circonscrire l’incendie
Bon en fait non, selon l'article 11 de la charte de Venise :DarkZunicorn a écrit :C'est aussi la réflexion que je me suis faite...HamsteRER a écrit :Peut-être même aura-t-on un retour à une version pré-Viollet-le-Duc ?
Logique en quelque sorte.Article 11. The valid contributions of all periods to the building of a monument must be respected, since unity of style is not the aim of a restoration. When a building includes the superimposed work of different periods, the revealing of the underlying state can only be justified in exceptional circumstances and when what is removed is of little interest and the material which is brought to light is of great historical, archaeological or aesthetic value, and its state of preservation good enough to justify the action. Evaluation of the importance of the elements involved and the decision as to what may be destroyed cannot rest solely on the individual in charge of the work.
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jprenaud78
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Je copie ici le texte du Guardian, à la très belle conclusion en plein Brexit :
C’est comme si le cœur même de la France et l’âme de l’Europe avaient été soudain cruellement arrachés. L’incendie qui a ravagé une grande partie de Notre-Dame de Paris dans la soirée du 15 avril est une catastrophe aveugle et destructrice qui nous peine tous profondément.
Avec une rapidité terrifiante, le sinistre a éviscéré et mis à terre un des grands monuments de Paris, annihilant un des sites emblématiques d’Europe qui avait survécu tant à la brutalité de la révolution française qu’aux deux guerres mondiales au XXe siècle.
Le feu a frappé, vite et de façon apparemment incontrôlable, du moins au début. Il a gagné en force, acquis une formidable puissance, a englouti avec férocité l’essentiel du toit et la flèche centrale. Il est bientôt devenu douloureusement évdent qu’il serait difficile de mener des opérations de lutte anti-incendie efficaces et exhaustives pour préserver l’édifice, qui se dresse sur une petite île historique au milieu de la Seine.
Au bout d’environ une heure, la brigade des sapeurs-pompiers de Paris a pu commencer à maîtriser en partie les flammes et à protéger ce qui pouvait encore l’être dans la cathédrale. Mais le pire s’était d’ores et déjà produit. On ne sait pas encore clairement ce qui restera de la noble bâtisse dans la froide lumière du matin, même si, à la nuit tombée, les deux grandes tours de l’Ouest se dessinaient toujours contre le firmament, fières, mais vulnérables.
Le symbole de la France aux yeux du monde
La douleur ressentie dans la ville et sa nation sera immense, poignante, presque incompréhensible. Notre-Dame est l’incarnation de la capitale française, et de la France elle-même. Elle se trouve là depuis le XIIe siècle. C’est là que se sont mariés les plus grands rois de France, dont Henri IV, et l’empereur Napoléon. C’est là que la libération de Paris a été célébrée en 1944 par une messe d’action de grâce.
Elle est connue dans le monde entier, non seulement en tant que symbole de l’architecture parisienne, mais aussi à travers l’œuvre de Victor Hugo qui, dans son roman qui porte le nom de la cathédrale, a littéralement donné vie au monument.
Mais elle nous appartient à nous tous aussi. Notre-Dame est intimement liée à l’histoire de l’Angleterre, de l’Écosse et de la Grande-Bretagne. Henri VI y a été couronné roi de France. François Ier y a épousé Mary Stuart, future reine d’Écosse. Et c’est là aussi que s’est marié le plus contestable des rois d’Angleterre, Charles Ier.
Or, la cathédrale n’a pas seulement sa place dans notre histoire, elle l’a aussi dans nos cœurs. Elle fait partie de notre patrimoine artistique commun. Elle appartient à la civilisation européenne, dont cet édifice médiéval d’une formidable importance a longtemps été une incarnation sans égale, par la beauté de ses sculptures, de ses peintures, de sa musique et de ses collections.
Une douleur infinie
La cruauté de cet événement qui frappe cette ville si glorieusement européenne dépasse pour ainsi dire tout entendement rationnel. La France de 2019 est une nation terriblement divisée. Paris a été le théâtre de certains des pires attentats terroristes de l’époque moderne. Il est beaucoup trop tôt pour dire ce qui a pu causer le drame sur l’Île de la Cité. Il serait mal avisé de spéculer avant d’en savoir plus sur les faits.
Mais en Grande-Bretagne, certains d’entre nous comprennent, suite à ce qui s’est passé, dans des circonstances fort différentes, lors de l’incendie de la tour Grenfell à Londres il y a deux ans, que de pareils événements finissent parfois par se parer d’un sens qui dépasse de très loin le souvenir d’une nuit terrible et tragique synonyme de perte et de destruction.
Notre-Dame se relèvera de ses cendres. Paris y survivra comme elle a survécu à tant d’autres choses. La France va se rassembler aussi. Mais il est impossible de nier l’impact traumatisant de ce qu’a subi la vie parisienne en cette semaine de Pâques 2019. Un coup a été porté à la confiance en soi d’une ville, d’une nation, d’une culture, d’un continent.
Oui, la cathédrale se relèvera avec le temps. Ce terrible incendie n’est pas un événement qu’il faut banaliser ou dévaloriser. Pourtant, en de pareils instants, il semble absurde de prétendre que nous ne sommes pas tous Européens. Nous nous tenons aux côtés de la France en cette heure tragique. Jamais nous ne l’abandonnerons, jamais.
C’est comme si le cœur même de la France et l’âme de l’Europe avaient été soudain cruellement arrachés. L’incendie qui a ravagé une grande partie de Notre-Dame de Paris dans la soirée du 15 avril est une catastrophe aveugle et destructrice qui nous peine tous profondément.
Avec une rapidité terrifiante, le sinistre a éviscéré et mis à terre un des grands monuments de Paris, annihilant un des sites emblématiques d’Europe qui avait survécu tant à la brutalité de la révolution française qu’aux deux guerres mondiales au XXe siècle.
Le feu a frappé, vite et de façon apparemment incontrôlable, du moins au début. Il a gagné en force, acquis une formidable puissance, a englouti avec férocité l’essentiel du toit et la flèche centrale. Il est bientôt devenu douloureusement évdent qu’il serait difficile de mener des opérations de lutte anti-incendie efficaces et exhaustives pour préserver l’édifice, qui se dresse sur une petite île historique au milieu de la Seine.
Au bout d’environ une heure, la brigade des sapeurs-pompiers de Paris a pu commencer à maîtriser en partie les flammes et à protéger ce qui pouvait encore l’être dans la cathédrale. Mais le pire s’était d’ores et déjà produit. On ne sait pas encore clairement ce qui restera de la noble bâtisse dans la froide lumière du matin, même si, à la nuit tombée, les deux grandes tours de l’Ouest se dessinaient toujours contre le firmament, fières, mais vulnérables.
Le symbole de la France aux yeux du monde
La douleur ressentie dans la ville et sa nation sera immense, poignante, presque incompréhensible. Notre-Dame est l’incarnation de la capitale française, et de la France elle-même. Elle se trouve là depuis le XIIe siècle. C’est là que se sont mariés les plus grands rois de France, dont Henri IV, et l’empereur Napoléon. C’est là que la libération de Paris a été célébrée en 1944 par une messe d’action de grâce.
Elle est connue dans le monde entier, non seulement en tant que symbole de l’architecture parisienne, mais aussi à travers l’œuvre de Victor Hugo qui, dans son roman qui porte le nom de la cathédrale, a littéralement donné vie au monument.
Mais elle nous appartient à nous tous aussi. Notre-Dame est intimement liée à l’histoire de l’Angleterre, de l’Écosse et de la Grande-Bretagne. Henri VI y a été couronné roi de France. François Ier y a épousé Mary Stuart, future reine d’Écosse. Et c’est là aussi que s’est marié le plus contestable des rois d’Angleterre, Charles Ier.
Or, la cathédrale n’a pas seulement sa place dans notre histoire, elle l’a aussi dans nos cœurs. Elle fait partie de notre patrimoine artistique commun. Elle appartient à la civilisation européenne, dont cet édifice médiéval d’une formidable importance a longtemps été une incarnation sans égale, par la beauté de ses sculptures, de ses peintures, de sa musique et de ses collections.
Une douleur infinie
La cruauté de cet événement qui frappe cette ville si glorieusement européenne dépasse pour ainsi dire tout entendement rationnel. La France de 2019 est une nation terriblement divisée. Paris a été le théâtre de certains des pires attentats terroristes de l’époque moderne. Il est beaucoup trop tôt pour dire ce qui a pu causer le drame sur l’Île de la Cité. Il serait mal avisé de spéculer avant d’en savoir plus sur les faits.
Mais en Grande-Bretagne, certains d’entre nous comprennent, suite à ce qui s’est passé, dans des circonstances fort différentes, lors de l’incendie de la tour Grenfell à Londres il y a deux ans, que de pareils événements finissent parfois par se parer d’un sens qui dépasse de très loin le souvenir d’une nuit terrible et tragique synonyme de perte et de destruction.
Notre-Dame se relèvera de ses cendres. Paris y survivra comme elle a survécu à tant d’autres choses. La France va se rassembler aussi. Mais il est impossible de nier l’impact traumatisant de ce qu’a subi la vie parisienne en cette semaine de Pâques 2019. Un coup a été porté à la confiance en soi d’une ville, d’une nation, d’une culture, d’un continent.
Oui, la cathédrale se relèvera avec le temps. Ce terrible incendie n’est pas un événement qu’il faut banaliser ou dévaloriser. Pourtant, en de pareils instants, il semble absurde de prétendre que nous ne sommes pas tous Européens. Nous nous tenons aux côtés de la France en cette heure tragique. Jamais nous ne l’abandonnerons, jamais.
Il y a des gens assez con pour penser un truc pareil sérieuxHamsteRER a écrit :
Par contre je conchie ceux qui vont sous-entendre qu'un président est derrière ça pour reporter son allocution.
Je l'ai écrit par anticipation, je suis allé voir sur Twitter à l'instant : en moins de deux minutes j'en ai trouvé (pensez à désactiver le filtre à contenu).
On ne sous-estime jamais assez la connerie humaine.
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flipper203
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il y a même des gens qui pensent et disent que les pompiers de paris on pas bien gérés l'incendie, qu'ils auraient pu faire autrement.....quelle bande de 
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Kooka
J'ai même lu "c'est notre 11 Septembre à nous"... Ni un attentat, ni des milliers de morts, donc pareil : comment penser/écrire une connerie pareille ?oswald66 a écrit :Il y a des gens assez con pour penser un truc pareil sérieux :-?HamsteRER a écrit : Par contre je conchie ceux qui vont sous-entendre qu'un président est derrière ça pour reporter son allocution.
Les gens voulaient qu'ils envoient de l'eau par les airs, avec des Canadairs.... Le meilleur moyen de faire tomber toute la voûte, les gens savent toujours mieux que les vrais experts.flipper203 a écrit :il y a même des gens qui pensent et disent que les pompiers de paris on pas bien gérés l'incendie, qu'ils auraient pu faire autrement.....quelle bande de :@@ :@@ :@@
Dernière modification par Kooka le 16 avr. 2019 11:57, modifié 1 fois.
Bells of Notre Dame (Disney's Hunchback) METAL cover - Jonathan Young & Caleb Hyles
HELLFIRE - Metal Cover by Jonathan Young (Disney's Hunchback of Notre Dame)
Too soon?
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manwalk
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Non. C'est mon coup de gueule.alphatak a écrit :Alors tais-toi, non ?
Je trouve triste cet incendie, évidemment. M'enfin le poids des mots, scène d'horreur, images insoutenables, ... les mêmes termes employés que lors d'une attaque terroriste, d'une catastrophe naturelle de grande ampleur, ...
Et la classe politique qui demande un élan national, une cagnotte, ... Pas de sous pour l'éducation nationale, pas de sous pour le personnel soignant, le système de santé, pour les retraites, pour la sauvegarde de la planète, pour la sauvegarde des espèces, y'a pas d'argent pour tout ça mais on va en trouver pour un édifice.
J'ai une idée pour le gouvernement : on monte le prix de l'essence et la différence on la verse pour reconstruire Notre Dame, tous les français seront d'accord visiblement.
Ce monde est fou.
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