Oui cela serait bien d'avoir un tableau reprenant concrètement et simplement les fréquences/instruments quitte à épingler un sujet à ce propos. J'en ai déjà vu traîner quelques uns sur TN.
CASQUES : Stax SR-009/ Fostex Th900 mk2 Sapphire AMPLI/DAC : Auris Audio Nirvana mk2(Psvane EL34-PH/ Telefunken ECC802S)/ Chord Hugo TT2/ Chord Hugo2/ iFi Audio IESL Pro DAP : Lotoo Paw 6000 IEM : Sony WF-1000XM5
Je sais bien que les hauts-médiums, par convention, sont censés commencer à partir de 2 kHz... sauf que pour moi, on entre déjà dans le territoire des aigus !
Pour que chacun puisse se faire une idée de la chose, j'avais généré sur Audacity, il y a déjà longtemps de cela, des sinusoïdes aux fréquences multiples et sous-multiples du "la" fondamental (440 Hz)...
Il n'y a pas de convention, il y a des conventions. Dans la littérature, on trouve des définitions de la limite supérieure du haut médium allant de 2 kHz à 6 kHz ! Cleriensis, dans un autre fil, dit qu'on lui a appris 4 kHz comme limite. Pour ma part, je considère qu'au-delà de 3 kHz, c'est de l'aigu. Avec un haut médium allant jusqu'à 6 kHz, ça ne laisserait qu'une seule octave d'aigus pleinement perceptibles par tous (sachant qu'au-delà de 12-14 kHz, c'est la Bérézina auditive quand on avance en âge...).
Cela étant, il s'agit de conventions, pas d'impressions. L'essentiel est que chacun parle une langue compréhensible par les autres, si besoin en précisant ses propres acceptions si elles diffèrent trop de ce qui est communément admis.
J'ai toujours lu (et cru - et entendu parfois) que tout était bon et nécessaire pour ne SURTOUT pas toucher le signal d'origine, pur, bitperfect toussa toussa que ce soit en digital ou en analogique (tu les vois mes cables RCA à 3kEUR )
Là avec de l'EQ, je comprends qu'on touche au signal et qu'on le modifie pour coller à ses préférences, bref on y va au marteau piqueur sur un signal qu'on devait jusque là entourer de cachemir.
Alors je comprends po ok ca colle à nos préférences, mais on est moins "puriste" du coup ? Quid des petits détails qu'on cherchent tous à détourer avec nos setup ? (et je ne veux pas relancer le débat de : la musique c'est d'abord pour kiffer ou pour se torturer à la fidélité)
On modifie le signal pour compenser les défauts du casque (ou des enceintes) en matière de réponse en fréquences. Quand tu envoies 80 dB à 2 kHz et que le casque ne restitue que 75 dB, il y a un souci... La perfection que tu évoques s'arrête – dans le meilleur des cas – à l'entrée du casque, ce qui justifie les corrections en amont.
CharlesM a écrit :[...]Alors je comprends po :'( ok ca colle à nos préférences, mais on est moins "puriste" du coup ? Quid des petits détails qu'on cherchent tous à détourer avec nos setup ? (et je ne veux pas relancer le débat de : la musique c'est d'abord pour kiffer ou pour se torturer à la fidélité)
L'approche EQ est à peu près honnie par tous les puristes, et cela se comprend : tu prends le signal de base et tu lui appliques une correction avant de le faire passer par tous les maillons de la chaîne.
Mais vu que les "puristes" en sont à rejeter en bloc tous les mécanismes de feedback, on ne s'en étonnera pas.
Après, les avis de puristes sont, assez souvent, des positions de principe et toutes les positions de principes sont, à mon sens, viables comme palliatif au papier rose qu'on déroule aux toilettes (ceci est, du coup, une position de principe de ma part).
Les avis des puristes seraient recevables si la pureté concernait tous les maillons de la chaîne de reproduction du son, y compris le dernier. Ce qui est très loin d'être le cas. Si le concept d'égalisation existe, c'est qu'il y a quelque chose à égaliser...
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ok ca colle à nos préférences, mais on est moins "puriste" du coup ? Quid des petits détails qu'on cherchent tous à détourer avec nos setup ? (et je ne veux pas relancer le débat de : la musique c'est d'abord pour kiffer ou pour se torturer à la fidélité)
