J’ai vu... Quelle est la part de vérité de désinformation dans tout ça ? Les autres ponts déjà existants en Loire ne s'effondrent pas, avec le mème sol. C’est connu que c’est karstique sous la Loire, ça a été prévu dans les études préliminaires AMHA...Corbac a écrit : Par contre le point a vérifier concernant le projet de pont est que selon des études auxquelles se référent les opposants au pont, le sous sol de la Loire serait du gruyère. Le lit de la Loire aurait varié au cours du temps creusant et se frayant des passages dans la roche
Cela fragiliserait une structure ou multiplierait le cout pour consolider les piliers soutenant le pont.
https://www.larep.fr/jargeau-45150/actu ... _13129609/
Oui c’est une guerre de communication, faut faire le tri car ça « ment » des deux côtés...Le détracteur n'a d'ailleurs pas manqué de saisir le contenu d'un rapport du BRGM transmis à l'association Mardiéval par le Département en début d'année. Soucieux d'avoir la connaissance la plus exhaustive possible du lit de la Loire à l'endroit où le pont doit être érigé, la collectivité a signé une convention avec le BRGM afin de recourir aux lumières des spécialistes du sous-sol.
Face aux risques évoqués par le BRGM, Mardiéval tait les solutions proposées
Dans son rôle de lanceur d'alerte, Mardiéval retient, à dessein, les passages suivants du rapport : "Les principaux risques d'impact du projet sur la ressource aquifère portent sur les risques de comblement karstique, susceptibles de réduire les écoulements d'eaux issus de la Loire vers la nappe, ainsi que la qualité des eaux souterrainnes (captage d'eau potable en aval). Par ailleurs le contexte karstique se traduit par un risque fort de mouvement de terrain. Sur la durée de vie supposée de l'ouvrage, la survenue d'un effondrement d'origine karstique sur l'emprise du projet est possible, voire probable, en particulier en cas de crue de Loire. Un tel événement remettrait en cause non seulement la sécurité des biens et des personnes, mais aussi l'usage de l'infrastructure prévue."
Face aux risques évoqués, Mardiéval tait les solutions techniques proposées. Car le rapport du BRGM formule des recommandations[. A savoir, avant et pendant les travaux, localiser les principaux conduits karstiques, agir pour limiter les risques de mouvement de terrain et éviter de combler les conduits karstiques. Et, au terme des travaux, assurer un suivi qualitatif et quantitatif des eaux souterraines.
Le Département précise que les cinq piles du pont reposeront sur des pieux chemisés. Contrairement au chantier orléanais du pont de l'Europe, on ne se contentera pas de forer et d'injecter du béton. Chaque pieu, corseté par un tubage, évitera là que du béton ne "s'égare" dans les précieuses cavités karstiques.