Les après midi de Julien, Popof et compagnie.
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Je quote un post de headphonics qui pour le coup résume bien ce que je pense de ces casques qui sont mon top 3
« La qualité est unique à certains égards par rapport à la concurrence. La Diana Phi n'a ni l'aplomb ni la puissance des basses du D8000. Sa signature est tout à fait différente de ces produits phares concurrents et je trouve qu'il est un complément presque parfait à la signature riche et raffinée mais plus langoureuse de l'Empyrean. »
« La qualité est unique à certains égards par rapport à la concurrence. La Diana Phi n'a ni l'aplomb ni la puissance des basses du D8000. Sa signature est tout à fait différente de ces produits phares concurrents et je trouve qu'il est un complément presque parfait à la signature riche et raffinée mais plus langoureuse de l'Empyrean. »
Roon, Denafrips Arce streamer, Soekris dac2541, Bakoon Amp-13R, Erzetich Charybdis
- lordtaylor
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Ya peut-être moyen de les coller les uns aux autres en gardant qu'un arceau , comme c'est ouvert les rendus se mélangeront et on devrait enfin pouvoir gouter à une signature cohérente sur tout le spectre
The G.O.A.T Rhapsodio Infinity MKII
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The amazing Aure Audio Elixir
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Je suis assez d’accord, la signature du Diana est vraiment différente des deux autres. Il est plus mid centric, plus sec et peut être plus rapide que le Meze, plus rond, plus doux et plus chaleureux.julien-hifi a écrit :Je quote un post de headphonics qui pour le coup résume bien ce que je pense de ces casques qui sont mon top 3 (H)
« La qualité est unique à certains égards par rapport à la concurrence. La Diana Phi n'a ni l'aplomb ni la puissance des basses du D8000. Sa signature est tout à fait différente de ces produits phares concurrents et je trouve qu'il est un complément presque parfait à la signature riche et raffinée mais plus langoureuse de l'Empyrean. »
Côté grave je ne comprends pas les avis sur l’abyss 1266 et le Diana phi. Je trouve que ces deux casques manquent cruellement de grave et d’infra grave et donnent une version rehaussée dans le médium aigu de la musique.
Sur l’image j’avais été agréablement surpris par le 1266 mais je reste sur ma faim concernant le Diana face au D8000 et à l’empyrean.
Le D8000 reste pour moi le casque qui a le meilleur grave que j’ai entendu. Il laisse loin derrière, abyss, susvara, stax, Utopia et même l’empyrean qui ne rivalise pas sur l’impact et le côté viscéral du grave du D8000.
Pour le reste mon trio reste Empyrean, D8000 et 009S. C’est vrai que si l’on veut 2 signatures très différentes le Diana phi et l’un des deux autres peut être un bon choix. Si l’on ne veux qu’un casque ce serait pour moi l’empyrean ou le D8000. L’Empyrean pour la richesse de ses timbres, son grand confort, son assise et son réalisme sur de la musique symphonique ou concertante, le D8000 pour son grave unique, sa transparence, sa rapidité et sa superbe image sonore.
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Ben voui, on s’est un peu calmé sur le matos Julien et moi donc nous avions moins de choses à tester mais il va falloir que l’on reprennent notre rythme de croisière avec d’autres membres TN et d’autres matériels.
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C’est quand vous voulez pour tester un petit Denon AH-D9200Popof94 a écrit :Ben voui, on s’est un peu calmé sur le matos Julien et moi donc nous avions moins de choses à tester mais il va falloir que l’on reprennent notre rythme de croisière avec d’autres membres TN et d’autres matériels.
Tex
Ce d8000 donne clairement envie !
A vous lire c'est pile ce que je recherche en terme de signature, faudrait vraiment que je teste un de ces 4...
Il s'alimente assez facilement ou il lui faut l’artillerie lourde ?
Bien que ne l'ayant jamais eu en main, amateur de belles choses j'ai quand même un problème avec sa finition ou en tout cas ce qu'il dégage en photo... face aux autres flagship ça fait tchip non ??? Notamment face à l'Emphyréan ça donne quoi en vrai, il est vraiment si moche que ça ?
Je sais qu'on écoute pas avec les yeux mais quand meme...
A vous lire c'est pile ce que je recherche en terme de signature, faudrait vraiment que je teste un de ces 4...
Il s'alimente assez facilement ou il lui faut l’artillerie lourde ?
Bien que ne l'ayant jamais eu en main, amateur de belles choses j'ai quand même un problème avec sa finition ou en tout cas ce qu'il dégage en photo... face aux autres flagship ça fait tchip non ??? Notamment face à l'Emphyréan ça donne quoi en vrai, il est vraiment si moche que ça ?
Je sais qu'on écoute pas avec les yeux mais quand meme...
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Je me suis amusé à traduire une comparaison Meze vs Diana phi, sur headphonia.
« L'Empyrean a plus de corps, et surtout les graves semblent plus denses que ceux de Diana Phi. En revanche, l’Abyss est plus rapide, plus contrôlé et permet de mieux restituer la réponse en fréquences des graves. Il est également plus résolvant dans ce domaine. Les basses plus lentes de l'Empyrean donnent au Diana Phi l'avantage de pouvoir s'adapter à plus de genres musicaux.
Ce qui me fascine chez l’Empyrean, c’est sa façon généreuse d’améliorer la qualité des enregistrements les plus pauvres, alors que Diana Phi pardonnera moins. Le Diana Phi frappe encore une fois sur le plan technique, il a une résolution plus élevée, crée une scène plus grande et sa séparation instrumentale est sans pareil.
Le Meze garde les musiciens plus proches de vous dans sa présentation de la scène, tandis que Diana Phi les éloigne un peu plus avec une approche plus holographique. L'Empyrean semble plus compressé par rapport à la Diana Phi, qui est plus ouvert.
Là où je trouve mieux le Meze, c'est dans la densité globale. Cela donne aux instruments et aux chanteurs un certain naturel. La Diana Phi, par contre, leur donne plus d’air entre eux, ce qui rend également le rendu plus rapide.
Les aigus sont l’un des aspects du Meze où il est nettement inférieur au Diana Phi. L’abyss est à nouveau plus rapide, plus agile et globalement plus présent. Le Meze semble légèrement plus atténué à cet égard, en raison de sa signature généralement plus chaude et presque sombre.
L’Abyss, pour moi, contient plus d’informations et de détails, il les place clairement à vos yeux, là où le Meze semble les mélanger davantage dans la scène. C’est la séparation où le Diana Phi est roi. »
En résumé, cela confirmerait bien le ressenti analytique de Popov du diana phi, et plus plaisant du Meze?
Après, il me semble justement que l’Auris atténue ce côté « tape à l’œil » technique du diana phi, le rendant plutôt agréable tout en conservant son côté hyper résolvant.
« L'Empyrean a plus de corps, et surtout les graves semblent plus denses que ceux de Diana Phi. En revanche, l’Abyss est plus rapide, plus contrôlé et permet de mieux restituer la réponse en fréquences des graves. Il est également plus résolvant dans ce domaine. Les basses plus lentes de l'Empyrean donnent au Diana Phi l'avantage de pouvoir s'adapter à plus de genres musicaux.
Ce qui me fascine chez l’Empyrean, c’est sa façon généreuse d’améliorer la qualité des enregistrements les plus pauvres, alors que Diana Phi pardonnera moins. Le Diana Phi frappe encore une fois sur le plan technique, il a une résolution plus élevée, crée une scène plus grande et sa séparation instrumentale est sans pareil.
Le Meze garde les musiciens plus proches de vous dans sa présentation de la scène, tandis que Diana Phi les éloigne un peu plus avec une approche plus holographique. L'Empyrean semble plus compressé par rapport à la Diana Phi, qui est plus ouvert.
Là où je trouve mieux le Meze, c'est dans la densité globale. Cela donne aux instruments et aux chanteurs un certain naturel. La Diana Phi, par contre, leur donne plus d’air entre eux, ce qui rend également le rendu plus rapide.
Les aigus sont l’un des aspects du Meze où il est nettement inférieur au Diana Phi. L’abyss est à nouveau plus rapide, plus agile et globalement plus présent. Le Meze semble légèrement plus atténué à cet égard, en raison de sa signature généralement plus chaude et presque sombre.
L’Abyss, pour moi, contient plus d’informations et de détails, il les place clairement à vos yeux, là où le Meze semble les mélanger davantage dans la scène. C’est la séparation où le Diana Phi est roi. »
En résumé, cela confirmerait bien le ressenti analytique de Popov du diana phi, et plus plaisant du Meze?
Après, il me semble justement que l’Auris atténue ce côté « tape à l’œil » technique du diana phi, le rendant plutôt agréable tout en conservant son côté hyper résolvant.
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Parfaitement d'accord avec ce comparatif. Après avoir délaissé le Superconductor, j'y reviens avec grand plaisir. Il apporte du bas au Diana et lui procure un meilleur contrôle des aigus.
Et pourquoi Julien a lâché aussi rapidement le Z1R hein ?
- CASQUES : Stax SR-009/ Fostex Th900 mk2 Sapphire
AMPLI/DAC : Auris Audio Nirvana mk2(Psvane EL34-PH/ Telefunken ECC802S)/ Chord Hugo TT2/ Chord Hugo2/ iFi Audio IESL Pro
DAP : Sony NW-WM1A
IEM : Sony WF-1000XM5
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il n’a pas aimé comparé au D8000. Apres c’est compliqué de comparer un bon casque fermé à l’un des meilleurs casques ouverts du marché. Je ne connais aucun casque fermé qui tient la comparaison avec le D8000.Storm a écrit :Et pourquoi Julien a lâché aussi rapidement le Z1R hein ? :PP
Sur l’article que cite Julien l’auteur écrit que le Diana phi est très sensible à l’amplification et ses choix se portent sur le formula S, l’Auris HA2 et le petit Bakoon. C’est dommage car je ne l’ai écouté que sur le Viva 845 alors que j’avais le Formula S sous la main.
Je reste sur l’impression que sur le Viva 845 mes préférences vont de loin à l’Empyrean et au D8000. Le manque cruel d’assise en bas et une certaine uniformité des timbres me dérange. On a écouté un basson sur l’empyrean et le Diana et pour moi il n’y a pas photo.
Après je comprends bien ce que l’auteur de l’article veut dire mais je ne partage pas son avis et compte tenu du prix de ce casque comparé au Meze ou au D8000 ça me pose problème.
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Exact, comme le dit Jean-Michel, je n’ai trouvé aucun fermé qui s’approche un peu des performances des meilleurs ouverts.Storm a écrit :Et pourquoi Julien a lâché aussi rapidement le Z1R hein ? :PP
D8000, Meze, diana phi, ce sont de toute façon 3 casques perforants et qui proposent vraiment des choses différentes.
Clairement, j’aimerai bien avoir diana phi et d8000, que je trouve excellents pour différentes raisons. Le Meze, je me suis un peu ennuyé sur sa signature lay back au bout d’un moment...après il propose une écoute reposante c’est sur, après une longue journée, c’est pas mal.
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Merci pour vos réponses, encore quelques années et je l'aurai mon casque ouvert !
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Après midi du vendredi 10 juillet 2020:
Après une petite période ne nous ayant pas permis de faire les tests prévus nous avions décidé avec Julien de consacrer notre après midi au casque Raal SR1A équipé de l’amplificateur dédié Schitt Jotunheim, combo que Julien vient d’acquérir.
J’avais déjà pu tester ce casque plusieurs jours grâce à la gentillesse de Stéphan Guertler à Amsterdam mais à l’époque l’ampli dédié n’existait pas et j’avais utilisé un ampli Mark Levinson.
Le casque et son amplificateur sont livrés dans une grande Pelicase:
L’amplificateur est beaucoup plus petit que ce que j’imaginais:
Il intègre un DAC que nous n’avons pas testé et à l’arrière le raccordement à un DAC externe peut se faire en XLR ou en RCA.
La connexion directement à un streamer se fait en USB uniquement.
L’amplificateur nécessite une vingtaine de minutes de chauffe pour être prêt à l’usage.
On a écouté pas mal de choses de différents genres musicaux et effectué des comparaisons avec le Meze Empyrean et le D8000.
Aucun casque n’était égalisé puisque nous ne disposions d’aucune égalisation pour le Raal.
Comme je l’avais noté lors de mes tests précédents la fabrication est un peu spartiate mais le casque reste confortable à l’écoute sans fatigue durant cette cession. Comme pour le Mysphere l’ouverture des drivers rubans permet d’obtenir une image sonore encore plus large mais au détriment du registre grave. Le bon positionnement pour nous se trouve aux alentours de 30 degrés par rapport au plan antero postérieur, ouverture qui permet juste d’éviter tout contact en arrière et de laisser passer les doigts entre les drivers et les pavillons.
Un autre point important que j’ai constaté hier est le positionnement rotatoire du casque sur la tête qui si il n’est pas parfait modifie l’image et la balance droite gauche.
3 eme point important le positionnement en hauteur des drivers par rapport aux pavillons qui modifie nettement le niveau sonore perçu et qu’il faut également s’appliquer à régler à l’aide des 2 bretelles en cuir de ce casque.
Contrairement à n’importe quel casque dit classique le SR1a demande donc un ajustement minutieux pour ne pas passer à côté de ce qu’il propose.
Les écoutes
Les points forts:
Le premier point fort du casque est bien entendu l’image qu’il donne de la scène sonore. C’est probablement ce qui se fait de mieux en matière d’image musicale, de positionnement dans l’espace, d’aération et de stabilité. De mémoire je n’ai jamais entendu sur aucun autre casque une image aussi bien restituée, ni sur l’Abyss ni sur le Susvara.
Le deuxième point fort à mon sens est sa grande neutralité avec une écoute que l’on peut qualifier de référence. Il semble au moins subjectivement d’un grande linéarité, rien en retrait et rien ne dépasse.
Le troisième point fort qui m’a plu est le côté naturel et aérien de la restitution. Ici pas d’effet waoww, on a l’impression que la musique est suspendue dans l’espace et que tous les lives sont enregistrés en plein air. Je n’ai perçu aucune raisonnance parasite notamment dans le registre grave sur des instruments comme la contrebasse par exemple.
Les points faibles:
Le premier:
Une certaine homogénéité tonale avec pour moi plus de difficultés à différencier les timbres d’un violoncelle de ceux d’un alto que sur un Empyrean par exemple. Un manque de richesse tonale notamment sur les voix où je perçois moins que sur l’Empyrean la texture et le côté charnel de certaines voix. La perte du côté chaleureux de certains enregistrement comme du jazz en club ou un Empyrean arrive à restituer l’ambiance du lieu alors que le SR1a s’attache au côté analytique de la restitution.
Le second:
Le registre grave qui reste en deçà du reste et qui manque pour restituer une contrebasse, une guitare basse, l’assise d’un orchestre symphonique ou la main gauche du piano. Le registre grave restitué est sec et rapide mais manque d’ampleur, de consistance et d’extension vers le bas.
Voilà, j’étais très heureux de revoir Julien et de pouvoir écouter cet ensemble rare qui fait couler beaucoup d’encre sur les sites spécialisés.
Peut être pas un casque qu’il faut détenir seul mais si l’on a les moyens cet ensemble associé à un système plus classique est certainement un bon choix car sur certains genres musicaux comme un live guitare et voix par exemple ( JJ Goldman, Joan Baez) c’est très impressionnant de naturel et de réalisme.
Après une petite période ne nous ayant pas permis de faire les tests prévus nous avions décidé avec Julien de consacrer notre après midi au casque Raal SR1A équipé de l’amplificateur dédié Schitt Jotunheim, combo que Julien vient d’acquérir.
J’avais déjà pu tester ce casque plusieurs jours grâce à la gentillesse de Stéphan Guertler à Amsterdam mais à l’époque l’ampli dédié n’existait pas et j’avais utilisé un ampli Mark Levinson.
Le casque et son amplificateur sont livrés dans une grande Pelicase:
L’amplificateur est beaucoup plus petit que ce que j’imaginais:
Il intègre un DAC que nous n’avons pas testé et à l’arrière le raccordement à un DAC externe peut se faire en XLR ou en RCA.
La connexion directement à un streamer se fait en USB uniquement.
L’amplificateur nécessite une vingtaine de minutes de chauffe pour être prêt à l’usage.
On a écouté pas mal de choses de différents genres musicaux et effectué des comparaisons avec le Meze Empyrean et le D8000.
Aucun casque n’était égalisé puisque nous ne disposions d’aucune égalisation pour le Raal.
Comme je l’avais noté lors de mes tests précédents la fabrication est un peu spartiate mais le casque reste confortable à l’écoute sans fatigue durant cette cession. Comme pour le Mysphere l’ouverture des drivers rubans permet d’obtenir une image sonore encore plus large mais au détriment du registre grave. Le bon positionnement pour nous se trouve aux alentours de 30 degrés par rapport au plan antero postérieur, ouverture qui permet juste d’éviter tout contact en arrière et de laisser passer les doigts entre les drivers et les pavillons.
Un autre point important que j’ai constaté hier est le positionnement rotatoire du casque sur la tête qui si il n’est pas parfait modifie l’image et la balance droite gauche.
3 eme point important le positionnement en hauteur des drivers par rapport aux pavillons qui modifie nettement le niveau sonore perçu et qu’il faut également s’appliquer à régler à l’aide des 2 bretelles en cuir de ce casque.
Contrairement à n’importe quel casque dit classique le SR1a demande donc un ajustement minutieux pour ne pas passer à côté de ce qu’il propose.
Les écoutes
Les points forts:
Le premier point fort du casque est bien entendu l’image qu’il donne de la scène sonore. C’est probablement ce qui se fait de mieux en matière d’image musicale, de positionnement dans l’espace, d’aération et de stabilité. De mémoire je n’ai jamais entendu sur aucun autre casque une image aussi bien restituée, ni sur l’Abyss ni sur le Susvara.
Le deuxième point fort à mon sens est sa grande neutralité avec une écoute que l’on peut qualifier de référence. Il semble au moins subjectivement d’un grande linéarité, rien en retrait et rien ne dépasse.
Le troisième point fort qui m’a plu est le côté naturel et aérien de la restitution. Ici pas d’effet waoww, on a l’impression que la musique est suspendue dans l’espace et que tous les lives sont enregistrés en plein air. Je n’ai perçu aucune raisonnance parasite notamment dans le registre grave sur des instruments comme la contrebasse par exemple.
Les points faibles:
Le premier:
Une certaine homogénéité tonale avec pour moi plus de difficultés à différencier les timbres d’un violoncelle de ceux d’un alto que sur un Empyrean par exemple. Un manque de richesse tonale notamment sur les voix où je perçois moins que sur l’Empyrean la texture et le côté charnel de certaines voix. La perte du côté chaleureux de certains enregistrement comme du jazz en club ou un Empyrean arrive à restituer l’ambiance du lieu alors que le SR1a s’attache au côté analytique de la restitution.
Le second:
Le registre grave qui reste en deçà du reste et qui manque pour restituer une contrebasse, une guitare basse, l’assise d’un orchestre symphonique ou la main gauche du piano. Le registre grave restitué est sec et rapide mais manque d’ampleur, de consistance et d’extension vers le bas.
Voilà, j’étais très heureux de revoir Julien et de pouvoir écouter cet ensemble rare qui fait couler beaucoup d’encre sur les sites spécialisés.
Peut être pas un casque qu’il faut détenir seul mais si l’on a les moyens cet ensemble associé à un système plus classique est certainement un bon choix car sur certains genres musicaux comme un live guitare et voix par exemple ( JJ Goldman, Joan Baez) c’est très impressionnant de naturel et de réalisme.
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