Ça va être une hécatombe chez vous...Vynz101 a écrit : Enfin, pour ceux qui critiquent à tout va leur gouvernement (qui pour moi a surtout merdé dans les années précédentes en sabrant dans les budgets pour que "ce soit rentable"... un service public c'est pour le public, pas pour l'argent!)... ayez une pensée pour les USA. Sérieusement. Un président qui nie encore le problème, qui est prêt à sacrifier une partie de sa population pour son économie (et pour se faire réélire). Aucune mesure de confinement. Un système de santé complètement privé et réellement hors de prix. Aucun test de fait, sauf si on est assez riche. Une grande proportion de la population en surpoids, et donc plus sensible au virus... ça va être une catastrophe. Heureusement qu'il est possible d'y acheter des armes...
@LordTaylor : au fait, pas de nouveau décret contre le premier décret, juste une mauvaise compréhension de celui d’hier... et ça donne une Fake-news de plus ?
https://www.futura-sciences.com/sante/b ... cret-2256/
Le décret est toujours le même (date du 25) : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTe ... 0041755510Hier soir, les réseaux sociaux se sont embrasés. L'allumette : un tweet du Professeur Raoult qui énonce « Dans le cadre de l'urgence sanitaire, l'hydroxychloroquine peut être prescrite en traitement du Covid-19. Merci à Olivier Véran pour son écoute. ». Des félicitations s'ensuivent alors, de même que des articles enthousiastes dans la presse généraliste, malgré l'incertitude qui pèse sur la chloroquine dans la communauté scientifique et médicale.
Pourtant, le ministre de la Santé Olivier Véran a assuré, hier soir, qu'il « ne fera pas de pari sur la santé des Français » au micro de France 2. D'ailleurs, lorsqu'on lit plus minutieusement le décret en question on se rend compte que la réalité n'est pas celle du tweet du Professeur.
Il y est précisé que « l'hydroxychloroquine et l'association lopinavir/ritonavir peuvent être prescrits, dispensés et administrés sous la responsabilité d'un médecin aux patients atteints par le Covid-19, dans les établissements de santé qui les prennent en charge, ainsi que, pour la poursuite de leur traitement si leur état le permet et sur autorisation du prescripteur initial, à domicile. »
Cependant, à la fin du texte on peut lire ceci « Pour l'application du présent article, sont considérés comme établissements de santé les hôpitaux des armées, l'Institution nationale des Invalides et les structures médicales opérationnelles relevant du ministre de la Défense déployées dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire. » Dès lors, on ne comprend pas bien si le décret concerne uniquement les hôpitaux militaires ou si cette phrase précise qu'ils sont, eux aussi, concernés par l'article en plus des établissements de santé « classiques ».
Des sources gouvernementales contactées par Futura n'ont pas su répondre à nos interrogations. Quoi qu'il en soit, ni la médecine de ville ni les pharmacies d'officine ne pourront vous procurer de l'hydroxychloroquine ou du lopinavir/ritonavir.
ET
https://www.sanofi.fr/fr/Actualites/act ... -plaquenil
https://www.liberation.fr/checknews/202 ... -m_1783368Les décrets du 25 mars et du 26 mars 2020 publiés au journal officiel, pris en application de « la loi d’urgence pour faire face à l’épidémie du COVID-19 », encadrent la prescription et la délivrance de Plaquenil® de la manière suivante :
La prescription et la délivrance en officine de Plaquenil® sont autorisées seulement dans les indications de l’AMM : polyarthrite rhumatoïde, lupus érythémateux (discoïde et subaigu), lupus systémiques et lucites. Pour rappel, les médicaments à base d’hydroxychloroquine sont soumis à prescription médicale et ce principe actif sous toutes ses formes depuis l’arrêté du 13 janvier 2020 (paru au Journal Officiel le 15 janvier 2020) est classé sur la liste II des substances vénéneuses.
Seules les prescriptions initiales émanant des rhumatologues, internistes, dermatologues, néphrologues, neurologues et pédiatres et les renouvellements émanant de tout médecin peuvent donner lieu à une délivrance de ce médicament.
Pour la prise en charge des patients atteints de COVID-19, il est demandé de respecter les dernières recommandations du Haut Conseil de Santé Publique publiées le 24 mars dernier qui, en l’état des connaissances scientifiques actuelles, préconise de réserver l’utilisation de Plaquenil®, le cas échéant, exclusivement pour les patients pris en charge au sein des établissements de santé.
Comme quoi, quand on veut discréditer les politiques et le gouvernement c’est facile, faut juste colporter des fausses informations comme tu le fais, là.En dépit de sa formulation imprécise, le décret publié mercredi ne généralisait donc en aucun cas la prescription d’hydroxychloroquine pour l’ensemble des malades du Covid-19, comme cela a été compris. La précision apportée cet après-midi – qui n’a rien d’un revirement comme le comprennent à tort certains commentateurs – le confirme de manière claire : le texte, conformément à l’avis du Haut Conseil de la santé publique, autorise la prescription pour les cas graves à l’hôpital.