petit retour sur les Spears labs triton 1 ou comment vous éviter de perdre de l'argent
Après un don de 2990 euros au vendeur, vous recevez un magnifique coffret digne d'accueillir des bijoux de luxe !.
Et c'est vrai que les intras sont d'une grande beauté: coque en argent, chambre en titane et faceplate en obsidienne, n'en jetez plus !. Le burn in à même été fait avant mise en boîte.
La technique est à l'avenant: 3 transducteurs dont un dynamique et un planar magnétique.
que va donc donner sur le son cet habillage si excitant ?
Le soundstage est excellent avec une séparation extraordinaire, la liaison des registres exemplaire, la définition au top et la résolution idem. Les graves sont respectés, les médiums superbes quoique légèrement en retrait.
Alors où est le problème me direz-vous ?
Ben le problème c'est que je n'ai pas encore parlé des hauts médiums et des aigus, et là ce qui aurait du être la dernière touche donnant des intras d'exception est un désastre: Les hauts médiums sont bien trop en avant et crunchent à tout va et les aigus transpercent les oreilles par une omniprésence incompréhensible.
J'ai refait un burn in de 100 h, essayé de supporter ça une dizaine d'heures, ce fut trop pour moi, retour au vendeur avec l'espoir qu'un triton 2 permettra aux concepteurs d'écouter leur intras avant de les proposer au public.
Et bien sûr ce jugement n'engage que moi, je peux concevoir, avec difficulté
, que l' amateur d'une signature ultra bright et très dynamique y trouve son bonheur.
