Music en streaming & impact sur les artistes

[Ony]

Pour moi ce reportage est d'utilité publique et j'espère que ça vous fera réellement réfléchir à votre utilisation des plateformes de streaming

[video]https://www.youtube.com/watch?v=n3c3UZsyjro[/video]

[Imlandris]

Quand j'aime un album je l'achète car je sais que le streamer ne rapporte pas grand chose à l'artiste.

[Vynz101]

Perso j'ai juste arrêté le streaming. J'avais choisi Qobuz parce qu'il rétribuait mieux les artistes que les autres, mais ça reste de la consommation de flux internet (énergivore)...

[iranon]

Pour découvrir, c'est quand même pas mal je trouve. J'ai pris Qobuz en plus de Deezer famille justement pour les propositions d'écoutes.

[Imlandris]

Je découvre en streamant et quand j'ai un coup de cœur, j'achète.

[TheDecline01]

Je suis journaliste, je reçois donc les promos, et j'achète les coups de coeur (vrai).

Sinon, je n'ai pas regardé la vidéo, mais au vu de vos réactions, ça me conforte dans ma démarche : quand ça me plaît, j'achète. Et si possible via bandcamp plutôt que les autres plate-formes de musique en ligne

[alphatak]

La principale chose à retenir est que les 10 ou 20€ qu'on verse chaque mois ne vont pas dans la poche des artistes qu'on écoute, mais dans les poches de ceux qui sont globalement le plus écoutés (en nombre de titres, pas en nombre de personnes). C'est un scandale, mais pas une surprise dans la mesure où c'est ainsi depuis le début. Le reste de la vidéo décrypte les effets secondaires sur les compositions elles-mêmes, mais ça concerne surtout la musique qu'on écoute peu ici...

[tico II]

Un petit quote de mon poste sur blabla

Un reportage de Tracks (Arte) sur les rémunérations provenant du Streaming.

A qui profite le streaming musical ?
[video]https://www.youtube.com/watch?v=n3c3UZs ... WL&index=4[/video]

Spotify est l'exemple premier.
Je trouve que c'est un bon reportage vulgarisateur. Quand on est dans le milieu, que l'on connait des musiciens ou que l'on s'est renseigné sur le sujet, pas d'étonnement.
Au final, en 30 minutes tous les axes sont présentés, avec la manière habituelle de ce magazine: le chiffre d'affaire de la musique se porte au mieux, la forte inégalité de la redistribution, les derives entrainées par ce système de retribution sur la production de la musique en elle meme.

A titre perso, je consomme quand meme pas mal en streaming maintenant.
Ceci dit, je reste un consommateur de CD (2/3 par mois), et (normalement) pas mal de concerts dans l'année . Après, le système est là donc le streaming est le mode d'écoute principal, et il faut bien se dire des des générations de jeunes n'ont quasiment que connu la musique dématérialisée (du mp3 au streaming).

Dorénavant, meme ceux qui ne voulaient pas tomber dans ce système y sont. Je penses notamment au milieu Jazz que je connais pas mal.
Il n'y tout simplement plus le choix si on veut être écouter, meme si on n'y gagne que des clopinettes.

[Buzthafuzz]

Le modèle économique des musiciens est de se construire une fanbase qui remplira les salles de concert. Lors de ces concerts le groupe ou l'artiste vendront des cd ou des clés usb, des t-shirts et autres produits dérivés. L'époque où ils pouvaient se remplir les poches grâce à la vente hors concerts est révolue ou réservée à de rares exceptions hyper médiatisées. Il faut considérer le streaming comme un puissant outil de promotion, rien de plus.

[alphatak]

Pas d'accord, pour deux raisons. D'une part c'est pour l'essentiel un problème de redistribution, bien verrouillé par les grosses boîtes qui en tirent un plein profit. D'autre part plusieurs types de musique ne se prêtent pas au concert, ou ne sont pas rentables. Ce que tu décris est simplement une conséquence de cette redistribution anormale, et il n'y a pas de raison de s'y résigner.

[Buzthafuzz]

Oui, mais ça a toujours été le cas. À l'époque du vinyl il était impossible de faire un disque sans être produit et les artistes se faisaient entuber dans les grandes largeurs par les maisons de disques. Aujourd'hui il est facile de s'auto-produire et au moins les artistes ont un moyen de s'affranchir des hommes d'affaires qui font toujours le même boulot : faire de l'argent.

[magicguy]

Moi j’ai appris des trucs sur Spotify, sa création, ceux qui ont suivi derrière...
Donc merci.

[Ony]

J'avoue qu'à la base je suis CD mais la rétribution aux artistes reste faible (à part si acheté pendant le concert).

Bandcamp m'a converti au dématérialisé : même prix d'achat CD quelque soit le format, meilleur rétribution des artistes/possibilité de donner pour plus, un vendredi par semaine où la plateforme réduit au maximum ses commissions, etc... Dommage que ça ne soit pas la norme, quand tu vois qu'un artiste ne touche même pas 1 centimes par écoute.

Par contre, très surpris de l'impact de la consommation sur la durée des titres qui sortent

[magicguy]

Ah oui le fait que ce soir de plus en plus court...
N’importe quoi.

Tout comme les 30 sec d’écoute pour être comptabilisé

[alphatak]

Oui, mais ça a toujours été le cas. À l'époque du vinyl il était impossible de faire un disque sans être produit et les artistes se faisaient entuber dans les grandes largeurs par les maisons de disques. Aujourd'hui il est facile de s'auto-produire et au moins les artistes ont un moyen de s'affranchir des hommes d'affaires qui font toujours le même boulot : faire de l'argent.

Il ne faut pas confondre le scandale Spotify avec le pourcentage que touche l'artiste sur la vente d'un CD. L'artiste s'est toujours fait entuber, mais il touchait un revenu proportionnel aux ventes de ses albums. Sur Spotify, ce n'est plus le cas : une personne qui écoute en boucle le même artiste 24/7 (éventuellement via un robot par tranches de 30s) lui rapporte bien plus que ses 10€ de mise. Elle détourne, au profit dudit artiste, l'argent des autres abonnés qui écoutent une variété d'artistes de façon "normale".