ONYX
Avec plaisir Oswald…:-)
- SEPVY
- 100db + 100db = 200db
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Hello,
Je partage toutes les observations livrées ce matin par sly.
Je me lance à mon tour.
Je ne vais pas paraphraser la plaquette commerciale d’Earsonics concernant l’élaboration de ce modèle pendant la pandémie, qui présente l’originalité de n’être distribué que directement par Earsonics, et pas par les revendeurs habituels. Ce modèle économique explique très probablement le prix très contenu de ces intras eu égard leur leur qualité de fabrication et à leur valeur.
Modèle universel hybride 3 BA (2 pour les médiums, 1 pour les aigus) et 1 DD pour les basses.
Les ONYX sont livrés dans une boîte en carton beaucoup plus rudimentaire que celle des PURPLE mais s’agissant des embouts et des accessoires (TIPS, étui de transport, outil de nettoyage), c’est pareil.
Le câble stock envoyé avec les ONYX est bien meilleur que celui livré avec les PURPLE, avant la création de la version HR (pas très difficile tant ce câble stock des PURPLE était moyen). Les ONYX bénéficient en série du câble argent 4 conducteurs, proposé par ailleurs en option sur le site pour les autres modèles, à 99 €. Certes, bundle moins complet que Sony qui offre 2 câbles (4.4mm et 3.5mm) de très bonne qualité avec ses M7, M9 et Z1R mais vraiment très appréciable quand même de la part d’Earsonics. Quant aux N3 (une autre époque), ils sont livrés avec un câble qu'il faut s'empresser de changer.
Les feedbacks sont déjà très nombreux sur head-fi et plutôt positifs, voire très positifs, en général. La comparaison avec les XBA-N3 de Sony revient assez souvent, et même parfois avec les Z1R et les Grace.
Ces retours et ces comparaisons suscitent évidemment la curiosité puisque cette quasi entrée de gamme à 590 € ferait soi-disant aussi bien, voire mieux, que certains modèles beaucoup plus chers, y compris chez le même fabriquant. Si les feedback sur head-fi soulignent pour la plupart la forte présence des basses, le consensus est loin d’être acquis s’agissant de la signature globale : en V, en U, en W, etc. Peut-être que cette difficulté à s’accorder sur la signature ne traduit finalement qu’une réponse plutôt équilibrée et que les différences ressenties par les testeurs résultent davantage des sources qu’ils ont utilisées ?
En sortie de boîte, je n’ai pas été du tout emballé par les ONYX, avec un rendu qui ne m’apparaissait pas homogène. J’ai donc suivi le conseil de ne pas utiliser les ONYX avant un rodage d’au moins 150 heures.
Une semaine plus tard, le changement était effectivement radical et cette première impression de mauvaise articulation entre les registres avait complètement disparu.
Pour ma part, l’ajustement de ces ONYX très lourds avec une canule certes fine mais longue n’est pas évident. Sur ce point je préfère les PURPLE (avec les Final Type E) qui sont très légers et ne bougent plus même si je suis en mouvement. Avec les ONYX, je suis contraint de réajuster dès que je fais quelques pas. Il va falloir que j’essaye d’autres TIPS que ceux livrés dans la boîte.
Il me semble que les ONYX devraient convenir à ceux qui apprécient les N3 car les basses constituent un de leurs points forts.
Mais pas seulement, loin de là.
Les ONYX offrent un rendu très équilibré, alors que les basses peuvent apparaître trop présentes avec les N3, avant d’avoir pu dénicher le bon câble, ou pu trouver la bonne source. Très bonne synergie des ONYX avec mes DAP SONY (surtout avec le WM1A car la sortie 3.5mm du ZX300 reste très moyenne). Les ONYX sont également très bons avec la sortie jack de mon téléphone (XPERIA 5 III). Les ONYX sont très faciles à conduire, même avec des sources pas très puissantes (16,5 ohms, 122db/mW).
Moins énergiques que les PURPLE (qui peuvent d’ailleurs être fatiguants sur de longues sessions), les ONYX ne manquent pourtant pas de dynamique. On peut les porter pendant plusieurs heures sans ressentir aucune fatigue. Les aigus sont très doux et on ne perçoit aucune sibilance ni aucune agressivité.
L’isolation passive est très efficace (supérieure à celle des Z1R). Mais aucun effet ventouse à déplorer (comme avec les M7 avant d'avoir trouvé comment l'éviter).
Aucun sifflement avec le WM1A (contrairement aux PURPLE).
La scène sonore est plutôt assez large, voire holographique avec des enregistrements live bien captés. Elle n’est pas très profonde mais on perçoit correctement le placement des instruments et des chanteurs. J’ai écouté La Flûte enchantée (version René Jacobs - HM) et j’ai trouvé que le déplacement des acteurs et la mise en scène étaient vraiment perceptibles de manière très réaliste et vivante.
Les ONYX sont excellents avec du jazz contemporain : c'est chaleureux et le rendu des instruments est toujours très naturel. Idem avec de de bons enregistrements de musique de chambre.
Les choses se compliquent un peu avec de grandes formations orchestrales car la récupération du détail des ONYX n’est pas phénoménale. Cette impression est renforcée par les aigus qui ne sont pas mis en avant.
Quand on passe alternativement des ONYX aux N3 et aux Z1R, on perçoit très nettement :
- que les ONYX ont un rendu des basses qui selon moi égale pratiquement celui des N3. Mais les ONYX sont plus résolus que les N3 ;
- que les Z1R conservent une scène sonore plus large, plus haute et plus profonde que les ONYX. Les aigus plus prononcés sur les Z1R et leur médiums légèrement en retrait leur confèrent un niveau de résolution plus élevé que les ONYX.
A titre d'exemple, je préfère écouter l’album Live PARIS de RAMMSTEIN avec les Z1R car cet enregistrement est un peu sombre. Les basses et sub des Z1R sont plus rapides que celles des ONYX. Mais les ONYX s’en sortent néanmoins très bien avec les albums studio du même groupe. Les ONYX gagneraient à ce que leur driver dynamique soit un peu plus rapide pour mieux gérer certains solos batterie.
Côté égalisation, j’ai apprécié, avec certains albums, de corriger légèrement entre 200 et 1 K. Je n’ai pas encore eu le temps d’approfondir cet aspect. Mais l'égalisation ne constitue pas une nécessité absolue en première analyse.
En conclusion, il me semble que les ONYX constituent une excellente proposition à ce niveau de prix, si on recherche un rendu très prononcée des basses qui ne se fasse pas au détriment de l’équilibre général ni de la clarté. Pour quelqu’un qui souhaite acquérir un set audiophile nomade sans se ruiner, les ONYX constituent une très bonne option car ils sont vraiment très à l’aise et convaincants avec tous les styles musicaux, et on ne ressent aucune frustration si on ne recherche pas un rendu très analytique.
Je partage toutes les observations livrées ce matin par sly.
Je me lance à mon tour.
Je ne vais pas paraphraser la plaquette commerciale d’Earsonics concernant l’élaboration de ce modèle pendant la pandémie, qui présente l’originalité de n’être distribué que directement par Earsonics, et pas par les revendeurs habituels. Ce modèle économique explique très probablement le prix très contenu de ces intras eu égard leur leur qualité de fabrication et à leur valeur.
Modèle universel hybride 3 BA (2 pour les médiums, 1 pour les aigus) et 1 DD pour les basses.
Les ONYX sont livrés dans une boîte en carton beaucoup plus rudimentaire que celle des PURPLE mais s’agissant des embouts et des accessoires (TIPS, étui de transport, outil de nettoyage), c’est pareil.
Le câble stock envoyé avec les ONYX est bien meilleur que celui livré avec les PURPLE, avant la création de la version HR (pas très difficile tant ce câble stock des PURPLE était moyen). Les ONYX bénéficient en série du câble argent 4 conducteurs, proposé par ailleurs en option sur le site pour les autres modèles, à 99 €. Certes, bundle moins complet que Sony qui offre 2 câbles (4.4mm et 3.5mm) de très bonne qualité avec ses M7, M9 et Z1R mais vraiment très appréciable quand même de la part d’Earsonics. Quant aux N3 (une autre époque), ils sont livrés avec un câble qu'il faut s'empresser de changer.
Les feedbacks sont déjà très nombreux sur head-fi et plutôt positifs, voire très positifs, en général. La comparaison avec les XBA-N3 de Sony revient assez souvent, et même parfois avec les Z1R et les Grace.
Ces retours et ces comparaisons suscitent évidemment la curiosité puisque cette quasi entrée de gamme à 590 € ferait soi-disant aussi bien, voire mieux, que certains modèles beaucoup plus chers, y compris chez le même fabriquant. Si les feedback sur head-fi soulignent pour la plupart la forte présence des basses, le consensus est loin d’être acquis s’agissant de la signature globale : en V, en U, en W, etc. Peut-être que cette difficulté à s’accorder sur la signature ne traduit finalement qu’une réponse plutôt équilibrée et que les différences ressenties par les testeurs résultent davantage des sources qu’ils ont utilisées ?
En sortie de boîte, je n’ai pas été du tout emballé par les ONYX, avec un rendu qui ne m’apparaissait pas homogène. J’ai donc suivi le conseil de ne pas utiliser les ONYX avant un rodage d’au moins 150 heures.
Une semaine plus tard, le changement était effectivement radical et cette première impression de mauvaise articulation entre les registres avait complètement disparu.
Pour ma part, l’ajustement de ces ONYX très lourds avec une canule certes fine mais longue n’est pas évident. Sur ce point je préfère les PURPLE (avec les Final Type E) qui sont très légers et ne bougent plus même si je suis en mouvement. Avec les ONYX, je suis contraint de réajuster dès que je fais quelques pas. Il va falloir que j’essaye d’autres TIPS que ceux livrés dans la boîte.
Il me semble que les ONYX devraient convenir à ceux qui apprécient les N3 car les basses constituent un de leurs points forts.
Mais pas seulement, loin de là.
Les ONYX offrent un rendu très équilibré, alors que les basses peuvent apparaître trop présentes avec les N3, avant d’avoir pu dénicher le bon câble, ou pu trouver la bonne source. Très bonne synergie des ONYX avec mes DAP SONY (surtout avec le WM1A car la sortie 3.5mm du ZX300 reste très moyenne). Les ONYX sont également très bons avec la sortie jack de mon téléphone (XPERIA 5 III). Les ONYX sont très faciles à conduire, même avec des sources pas très puissantes (16,5 ohms, 122db/mW).
Moins énergiques que les PURPLE (qui peuvent d’ailleurs être fatiguants sur de longues sessions), les ONYX ne manquent pourtant pas de dynamique. On peut les porter pendant plusieurs heures sans ressentir aucune fatigue. Les aigus sont très doux et on ne perçoit aucune sibilance ni aucune agressivité.
L’isolation passive est très efficace (supérieure à celle des Z1R). Mais aucun effet ventouse à déplorer (comme avec les M7 avant d'avoir trouvé comment l'éviter).
Aucun sifflement avec le WM1A (contrairement aux PURPLE).
La scène sonore est plutôt assez large, voire holographique avec des enregistrements live bien captés. Elle n’est pas très profonde mais on perçoit correctement le placement des instruments et des chanteurs. J’ai écouté La Flûte enchantée (version René Jacobs - HM) et j’ai trouvé que le déplacement des acteurs et la mise en scène étaient vraiment perceptibles de manière très réaliste et vivante.
Les ONYX sont excellents avec du jazz contemporain : c'est chaleureux et le rendu des instruments est toujours très naturel. Idem avec de de bons enregistrements de musique de chambre.
Les choses se compliquent un peu avec de grandes formations orchestrales car la récupération du détail des ONYX n’est pas phénoménale. Cette impression est renforcée par les aigus qui ne sont pas mis en avant.
Quand on passe alternativement des ONYX aux N3 et aux Z1R, on perçoit très nettement :
- que les ONYX ont un rendu des basses qui selon moi égale pratiquement celui des N3. Mais les ONYX sont plus résolus que les N3 ;
- que les Z1R conservent une scène sonore plus large, plus haute et plus profonde que les ONYX. Les aigus plus prononcés sur les Z1R et leur médiums légèrement en retrait leur confèrent un niveau de résolution plus élevé que les ONYX.
A titre d'exemple, je préfère écouter l’album Live PARIS de RAMMSTEIN avec les Z1R car cet enregistrement est un peu sombre. Les basses et sub des Z1R sont plus rapides que celles des ONYX. Mais les ONYX s’en sortent néanmoins très bien avec les albums studio du même groupe. Les ONYX gagneraient à ce que leur driver dynamique soit un peu plus rapide pour mieux gérer certains solos batterie.
Côté égalisation, j’ai apprécié, avec certains albums, de corriger légèrement entre 200 et 1 K. Je n’ai pas encore eu le temps d’approfondir cet aspect. Mais l'égalisation ne constitue pas une nécessité absolue en première analyse.
En conclusion, il me semble que les ONYX constituent une excellente proposition à ce niveau de prix, si on recherche un rendu très prononcée des basses qui ne se fasse pas au détriment de l’équilibre général ni de la clarté. Pour quelqu’un qui souhaite acquérir un set audiophile nomade sans se ruiner, les ONYX constituent une très bonne option car ils sont vraiment très à l’aise et convaincants avec tous les styles musicaux, et on ne ressent aucune frustration si on ne recherche pas un rendu très analytique.
Dernière modification par SEPVY le 05 avr. 2022 14:20, modifié 2 fois.
Excellent retour! Merci beaucoup.
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OK merci. Je n'en ai pas en stock.sly a écrit : ↑04 avr. 2022 20:09
J’ai utilisé les Symbio, le modèle sans la mousse par contre.
https://symbioeartips.com/manual-2/
La canule assez fine des intras Earsonics restreint en général le choix de TIPS. Mieux vaut en effet éviter les Spiral Dot qui vont probablement un jour au l'autre rester coincés dans le conduit.
J'ai refait un nouvel essai avec les Final Type E et je pense que je vais en rester là pour l'instant.
Avec les type E, les ONYX sont mieux calés qu'avec les silicone monoflange d'Earsonics.
L'association avec les Type E produit les mêmes effets qu'avec les Purple : renforcement des basses et des aigus, légère atténuation des médiums (donc renforcement de la signature en V), plus grande latéralisation. Parfait pour moi.
Testé également les Spinfit CP145 et les silicone hybride de Sony mais j'ai trouvé ces associations moins convaincantes, tant pour le port, que pour le son.
Bon après, c'est une affaire de conque et de goût, donc très personnel.
Ça m'intéresse aussi de lire un retour sur la comparaison Blade / Onyx
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Blade (1DD 2BA), Stark (1DD 4BA) et Onyx (1DD 3BA).
Beaucoup de feedback sur head-fi mentionnent la parenté ONYX/BLADE/STACK, au moins pour la forme de la coque et le poids des écouteurs, mais je n'ai finalement encore trouvé aucune comparaison des 3 modèles sur ce fil.
La diffusion directe des ONYX par Earsonics auprès des utilisateurs (notamment auprès de la communauté head-fi) sans recourir aux services des reviewer institutionnels (Headfonics, Headfonia, etc.) restreint considérablement le nombre d'analyses très détaillées.
Beaucoup de feedback sur head-fi mentionnent la parenté ONYX/BLADE/STACK, au moins pour la forme de la coque et le poids des écouteurs, mais je n'ai finalement encore trouvé aucune comparaison des 3 modèles sur ce fil.
La diffusion directe des ONYX par Earsonics auprès des utilisateurs (notamment auprès de la communauté head-fi) sans recourir aux services des reviewer institutionnels (Headfonics, Headfonia, etc.) restreint considérablement le nombre d'analyses très détaillées.
En attendant les Onyx, tu avais pu faire une comparaison directe Blade / Stark ?
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