Tout est lié, l'artiste, pour la création, mais aussi l'audience, doivent se sortir du formatage/matraquage habituel, ce n'est pas gagné.DarkZenith a écrit :J'ai failli te répondre, mon bon Tutut: "Mais non, pas du tout!"Tutut a écrit :à croire que DarkZ et toi vous pensez que hors majors, on n'aura que de la musique de qualité sur le plan créatif.
Mais en fait, si: c'est exactement ce que je pense!
En tous les cas, je suis persuadé que la musique hors major est nettement plus honnête, sincère et authentique...
Tu trouveras ça peut-être incroyablement naïf, mais j'ai confiance dans les capacités créatives de chacun.
Pas sur que les gens s'arrêtent à la sincérité et l'authenticité d'une oeuvre, d'un artiste. Lorie avait eu un succès d'estime et trouvé une maison de disque, en balançant gratuitement une vidéo sur internet, alors qu'en les démarchant, elle avait échoué.
Un système alternatif de distribution permettrait surtout de rétribuer les artiste sans passer par le filtre des intermédiaires (maison de disque, Sacem),
Ce n'est pas que le premier quidam venu puisse pondre des symphonies de Mozart, mais je suis intimement convaincu que, s'il apprend à se débarrasser de ses préjugés en matière de musique et de toutes les "préférences" ou "goûts" musicaux qui lui ont été en fait inculquées par les mass media, il peut découvrir en lui de quoi créer, non pas sans doute des chefs-d'oeuvre, je le répète, mais au moins des compositions touchantes qui, même bancales, sauraient "parler" à tout un chacun.
Tu retrouves ça un peu dans l'esthétique lo-fi.
La musique alternative, à la marge, du rock garage au grunge, a souvent eu un son crade, non pas parce que c'était voulu, mais parce qu'en général les artistes n'avaient pas les moyens d'enregistrer dans de bonnes conditions, et dans ces styles l'énergie compte bien plus que la qualité d'enregistrement.