Ah oui, une première question à mon sens importante me vient :
Quand "vous" parlez de "fatigue auditive", c'est à quel volume sonore ?
Fort, ou considéré tel que (en gros ce "point G" que tous les produits ont, celui où la dynamique et les transitaires sont complètement libérées, selon une structure des timbres idéale - ni trop ni pas assez brillant par exemple -), ou non ?
Si la réponse est non.... A mon sens cela implique un tuning qui n'est optimal.
Avec mon M1s par exemple, gain bas, pour mes Fh9, cet instant magique c'est 90, tandis que c'est 92 pour les Ringo (là je les ai dans les oreilles ainsi : ça envoie
).
C'était 88 pour mes ex Mentawai, 83 pour mes ex Elixir, 85 pour les Erlkönig, 82 pour mes ex Kaiser Encore, etc ...
Mais je vois pour les Mentawai "Mars" ou les Kaiser Encore par exemple, ça commençait à piquer... Et à être fatiguant. Du fait de leurs choix de tuning (razor sharp, notamment en haut).
Alors que les Fh9 comme Ringo lâchent tout, jusqu'au bout des notes et des paires de baffes... : c'est puissant, rapide, hyper détaillé, vivant, "live", etc, pourtant jamais fatiguant*. A ces réglages, les définition, résolution, séparation sont au max du max. Et "plus" (fort).... Cela devient "trop" (fort).
Tandis que clairement, même s'ils le peuvent, ces 2 produits ne sont pas faits pour susurrer. Ils s'expriment vraiment à un certain volume d'écoute donc.
* Sauf certains cas extrêmes évidemment, liés à la nature de la musique écoutée : Immortal, à un moment c'est fatiguant
(Ceci dit, c'est ce que je considère être du "black métal audiophile" car c'est très bien produit et enregistré.
)
D'ailleurs oui... Avec quels types de musiques cette fatigue est-elle ressentie ?
Ces quelques points ne sont jamais abordés alors qu'ils me paraissent être essentiels.