Le centre et le bas du haut (section de la courbe occupée par la reproduction des voix) ne bronchent pas. A l'écoute, ça se traduit par un étagement et une lisibilité (de tout ce qui prend place au centre) de premier ordre.
En moins de mots : le medium a de la place (bcp), les voix sont en avant, mais je n'ai pas dit que le medium était "gros".
Le poids (conféré par le grave) est conséquent, il plante et porte la restitution. Il fait des Szalayi , de vraies stars du piano notamment, qui est ici restitué "physiquement/sensiblement entier" (pas si courant sur des intras), crédible, liquide, autoritaire (main gauche), organique = excellent...
Ce grave, toujours, offre une belle racine, subtilement chaude, qui sert de base aux voix. Sans les contaminer de trop, sans les alourdir, et sans rendre le medium obèze donc. Pour préciser l'image, on peut dire que le grave pousse/porte les voix, davantage qu'il ne les colore.
Comme tout ce qui est exécuté par le planar, reste donc à l'abri (rappel : because driver planaire encapsulé), les voix n'ont pas à souffrir de l'effet de masque, malheureusement trop souvent constaté sur les paires très basseuses. Poutant, les Szalayi , comme on aura donc compris, sont très basseux.
C'est une paire qui se révèle et s'apprécie sur le temps long. Les Szalayi sont évidemment très sympa dès la prise de contact, mais dans mon cas, le plaisir continue tjs de croître, au fur et à mesure que le temps passe = la marque des bons matos, isn't it ?
Le tuning est ici à aimer ou à fuir, comme tjs, mais quand on est amateur de ce genre de présentation opulente et bien plantée, c'est...
).
»
).